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Niger : ce géant de la France est lourdement endetté, il supplie Tiani de…

Après avoir été lourdement endetté à cause des mesures drastiques prises par Abdourahamane Tiani et ses hommes au Niger, ce géant de la France supplie Tiani à revenir à la table de négociation.

Il s’agit de la société des mines de l’Aïr (Somaïr) qui emploie 750 personnes dans la zone d’Arlit et est détenue à 63% par Orano et à 36% par la société d’État nigérienne Sopamin.

 Somaïr connaît actuellement des difficultés financières, affirme Orano, qui a donc décidé de suspendre les dépenses liées à la production, fin octobre.

La suspension des dépenses liées aux activités d’extraction et de traitement du minerai n’est que provisoire, tempère Orano, en attendant que les conditions soient réunies pour exporter la production.

Actuellement, plus de 1 000 tonnes de concentré d’uranium sont bloquées, selon le groupe français, qui affirme donner la priorité au maintien des salaires.

Pour Gilles Récoché, directeur responsabilité, engagement et communication d’Orano Mining, la situation de la Somaïr est préoccupante : « Depuis 16 mois, Somaïr est empêchée de commercialiser sa production du fait de la fermeture de la frontière avec le Bénin, et aujourd’hui, se trouve dans une situation très dégradée. La Somaïr est lourdement endettée. »

La décision de suspension provisoire a donc été votée en conseil d’administration, la semaine dernière. Les représentants de la Sopamin ont quitté la salle au moment du vote, fait remarquer Orano.

De leur côté, les autorités nigériennes contestaient en début de mois cette décision, estimant ne pas avoir été consultées.

« Il n’y a pas de dialogue, pas de réponse aux questions, nous, on souhaite continuer à produire, à être présents, parce que c’est une longue histoire et on ne souhaite pas qu’elle se termine comme ça.

 On invite la partie nigérienne à revenir à la table de la discussion, et d’entendre que la situation financière de Somaïr ne lui permet pas de continuer à fonctionner en production », a fait savoir Gilles Récoché.

Depuis l’arrivée des nouvelles autorités au pouvoir, le Niger affiche sa volonté de réorganiser son secteur minier, en toute souveraineté.

Elles se rapprochent de nouveaux partenaires. Le ministre des Mines a indiqué ce mois de novembre 2024 à Sotchi avoir rencontré des sociétés russes intéressées par l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles du Niger.

En difficulté au Niger, ce géant de la France est conscient du fait qu’il devra se plier aux exigences de Tiani et de ses hommes au risque de disparaître.

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