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France : très remontés, les agents de la fonction publique menacent le gouvernement et prévoient de lancer une…

Les agents de la fonction publique se mobilisent ce mardi 3 décembre 2024, pour une journée d’action et de grève à l’appel des syndicats.

Ils menaçent d’ouvrir un nouveau front social en pleine crise politique, alors que le gouvernement est en sursis.

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Plusieurs dizaines de rassemblements sont prévus en France à l’appel d’une intersyndicale, notamment à Paris.

Dans la capitale, le rendez-vous est donné près du ministère de l’Economie et des Finances en début d’après-midi, d’où un cortège doit rejoindre la place d’Italie.

Selon le site de l’Unsa, l’un des syndicats, une cinquantaine de rassemblements sont recensés en France.

Le syndicat majoritaire FSU-SNUIpp a annoncé que les professeurs des écoles « ont répondu à l’appel à la grève des organisations syndicales » avec près de « 65% de grévistes annoncés »  dans le « premier degré ».

Et malgré la menace d’une censure du gouvernement, « on sera dans la mobilisation du 5 décembre », a affirmé Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, dont l’organisation fait partie de l’intersyndicale.

L’annonce fin octobre 2024 par le gouvernement d’un plan de lutte contre l’ »absentéisme » des fonctionnaires, qui doit permettre de dégager 1,2 milliard d’euros d’économies, a progressivement tendu les relations entre les syndicats d’agents et le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, avant d’aboutir à une rupture du dialogue social.

Les syndicats exigent notamment que le ministre renonce à trois mesures qui cristallisent la colère :

-Le passage d’un à trois jours de carence pour les fonctionnaires malades.

-La réduction de 100% à 90% de la rémunération en cas d’arrêt maladie.

-La non-reconduction du versement d’une prime en soutien au pouvoir d’achat.

Cet épisode survient dans une séquence politique tumultueuse après que Michel Barnier a engagé la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi de finance de la sécurité sociale, provoquant le dépôt de motions de censure.

A cette situation s’ajoute une incertitude budgétaire, le gouvernement étant toujours en quête de 60 milliards d’euros pour relever des finances publiques en berne et ramener le déficit à 5% du PIB en 2025, contre 6,1% en 2024.

Avec l’AFP

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