Le constructeur américain de vélos électriques Rad Power Bikes traverse une période plus que mouvementée. Après avoir quitté le marché européen en 2023, de nouveaux licenciements auraient actuellement lieu, combiné au départ du PDG Phil Molyneux dont les circonstances ont au départ été obscures.
Un vélo électrique Rad Power // Source : bjorn staps photography
Rad Power Bikes a du mal à remonter la pente. Confronté à d’importantes difficultés économiques depuis environ 4 ans, ce constructeur américain de vélos électriques a déjà procédé à plusieurs vagues de licenciements. La dernière en date remonte à la mi-2024.
Le PDG quitte le navire
Avant ça, quatre autres plans de départ avaient déjà été mis en place entre 2021 et avril 2023. Une année également marquée par son départ du marché européen, pour mieux se concentrer sur ses activités américaines. Il n’empêche, malgré toutes ces restructurations, Rad Power Bikes continue visiblement de prendre l’eau.
Comme nous l’indique Electrek, son PDG Phil Molyneux a tout d’abord récemment quitté l’entreprise dans des circonstances obscures. Avant que l’entreprise ne réponde et confirme officiellement à Electrek la nouvelle, aucune annonce n’avait été faite. Seule une modification du profil LinkedIn de Phil Molyneux nous mettait la puce à l’oreille quant à son départ.
Source : Rad Power Bikes
Surtout, Electrek affirme qu’une nouvelle vague de licenciements a récemment eu lieu, ou est même actuellement en cours, eu égard à plusieurs posts LinkedIn de certains employés. En clair : Rad Power Bikes fait encore et toujours face à des grosses difficultés économiques.
Une conjoncture délicate
Le départ de Phil Molyneux soulève légitimement des questions quant à la stabilité de l’entreprise : la prochaine direction sera-t-elle en mesure de remettre le bateau à flot, ou de sombrer toujours plus dans les abysses. On le rappelle : depuis l’été 2024, une dizaine de faillites a été prononcée dans le monde du vélo électrique, principalement en Europe.
Certes, les ventes de VAE outre-Atlantique n’ont pas dégringolé autant que sur le Vieux Continent, mais force est de constater que la conjoncture défavorable du moment touche aussi des acteurs américains historiques tel que Rad Power Bikes, fondé pour rappel en 2007.
Cette semaine ressort un RPG légendaire de la première PlayStation de Sony, Suikoden 1 et Suikoden 2, en version « HD Remaster ». Nous avons eu l’occasion d’interroger le producteur de la série sur ce projet.
L’introduction de Suikoden II // Source : Konami
Depuis plusieurs années, la tendance semble s’être accélérée après le succès de plusieurs projets, notamment les Resident Evil de Capcom. Quelle tendance ? Celle des remakes et remasters de jeux légendaires qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo.
Dernier en date : Suikoden I&II HD Remaster Gate Rune and Dunan Unification Wars (on ne fera pas de commentaire sur la longueur du titre). Il s’agit d’une refonte et modernisation de Suikoden et Suikoden 2, deux J-RPG de Konami sortis sur la première PlayStation à la fin des années 90.
Loin d’avoir le succès de franchises comme Final Fantasy, la série Suikoden a pourtant réussi à créer une empreinte indélébile dans le cœur des joueurs qu’elle a pu atteindre. C’est le cas de l’auteur de cet article qui n’a évidemment pas hésité quand on lui a proposé d’interviewer le responsable du retour en grâce de la série, Rui Nato, Producer de la série Suikoden.
« Suikoden a bouleversé ma vie »
Nous avons voulu nous intéresser aux enjeux entourant la modernisation d’un jeu comme Suikoden. Avant cela, il faut toutefois expliquer un peu ce que ces deux jeux ont d’important.
Hormis mon humble enfance, la série Suikoden a également marqué de grands noms de l’industrie comme le journaliste Jason Schreier ou les créateurs Hideo Kojima (Metal Gear Solid) et Warren Spector (Deus Ex). Ce dernier n’hésitera pas à confesser en 2017 que le J-RPG (jeu de rôle japonais) de Konami « Suikoden abouleversé ma vie ».
La ville de Gregminster dans Suikoden 1 // Source : Konami
Loin des univers de high fantasy, Suikoden vous place dans le contexte d’un mélange entre Japon féodal et Europe médiévale pas loin d’un Game of Thrones, puisqu’il sera principalement question de guerre, de politique, de trahison, le tout avec tout de même des dragons, de la magie et des kobolds (des chiens anthropomorphes).
Nouveau point de départ
Si le scénario de Suikoden ne semble pas avoir pris une ride, on ne peut pas en dire autant du reste du jeu d’origine : format d’affichage 4:3 (pour les téléviseurs d’époque), graphisme 2D basique, ergonomie bancale et localisation problématique. Surtout, le jeu n’était plus disponible sur aucune plateforme moderne, puisqu’il est sorti uniquement sur Sega Saturne, Sony PlayStation et PlayStation Portable. Un travail de remasterisation était donc plus que bienvenue pour permettre de découvrir le jeu à une nouvelle génération.
Rui Nato nous confesse ainsi que « Konami a envisagé de relancer la série Suikoden depuis de nombreuses années ». La remasterisation de Suikoden et 2 constitue ainsi seulement la première étape du projet. L’éditeur a d’ailleurs annoncé cette semaine un nouvel épisode à venir sur smartphone, ainsi qu’une adaptation du 2e épisode en anime.
Pour travailler sur cette remasterisation, Konami « a pu obtenir la plupart des matériaux originaux, y compris des documents papier et des mémos de Murayama-san », le créateur original de la série tristement décédé en février 2024. Une bonne nouvelle, car il est fréquent que les remaster de jeux de cette époque se fassent alors qu’une partie des documents et du code source original a été perdue.
La nouvelle carte du monde en 3D // Source : Konami
Au-delà de la modernisation des graphismes et du passage au 16:9, pour Konami, l’enjeu était de moderniser l’expérience. La nouvelle version du jeu adopte un système de sauvegarde automatique, permet d’accélérer les combats ou de les faire se dérouler automatiquement.
Le plus grand défi a été de maintenir un équilibre entre la nostalgie et la modernisation. Nous voulions améliorer l’expérience sans perdre les raisons pour lesquelles le jeu original a été aimé. Nous avons actualisé Nous avons modernisé les visuels tout en conservant l’ambiance d’époque, amélioré les éléments de l’interface utilisateur.
L’équipe de développement en a aussi profité pour corriger certaines erreurs de jeunesse, en particulier dans Suikoden, comme la gestion de l’inventaire ou la possibilité de… faire courir le personnage lors des phases d’explorations.
Enfin une traduction officielle en français
Autre sujet d’ampleur, en particulier en France, est la question de la traduction. Suikoden n’a jamais connu officiellement de traduction en français, et le 2e épisode, bien que disponible en VF, était bourré d’erreurs de localisation.
Entre-temps, les fans s’étaient débrouillés pour proposer un patch amateur français pour le premier épisode. Mais l’équipe du remaster a décidé de revenir aux sources : « bien que nous respections les efforts de la communauté des fans, notre équipe de localisation a travaillé à partir du script japonais original afin d’assurer la traduction la plus précise et la plus fidèle. Cela dit, nous sommes toujours reconnaissants de la passion et du dévouement de nos fans ».
Cette nouvelle localisation passe d’ailleurs par quelques changements de noms pour les personnages afin de gagner en fidélité avec le script japonais : « oui, l’un des principaux objectifs de cette remasterisation était de garantir des traductions plus précises reflétant la notation japonaise originale. Nous comprenons que les changements de noms sont importants pour les fans de longue date, mais ces ajustements ont été faits dans un souci d’authenticité ».
Et la suite ?
La commercialisation d’un remaster est devenue une bonne technique pour les éditeurs afin de tester le potentiel d’une série. Konami semble avoir été positivement surpris par les niveaux de précommandes de Suikoden et Suikoden 2.
Alors quelle est la suite du projet ? Pour Rui Nato, l’important est de faire grandir le nombre de fans de la franchise. Cela passera par exemple par une adaptation en série animée de Suikoden 2. Le producteur nous confesse rêver d’une adaptation de la série en film live-action.
Du côté du jeu vidéo ? Konami a annoncé un nouvel épisode sur smartphone, Suikoden Star Leap, qui se placera comme un prequel à Suikoden. Rui Nato voit aussi plus loin.
Personnellement, j’aimerais voir une histoire entièrement nouvelle qui respecte l’essence de l’original tout en y ajoutant des touches modernes, et qui se déroulerait après les événements de « III » (NDLR : Suikoden 3).
Suikoden I&II HD Remaster Gate Rune and Dunan Unification Wars est disponible depuis le 6 mars 2025. Il est disponible à partir de 49,99 euros dans le commerce.
Un an après sa Watch S3, Xiaomi revient avec une nouvelle montre connectée au look hautement personnalisable, la nouvelle Xiaomi Watch S4. Déjà présentée en Chine en fin d’année dernière, elle est désormais disponible en France. L’occasion de vous proposer notre test complet de la nouvelle Xiaomi Watch S4.
La montre de ce test nous a été fournie par le constructeur.
Xiaomi Watch S4Un design très personnalisable
La Xiaomi Watch S4 propose un design plutôt classique pour une montre connectée, du moins de prime abord. On a droit ici à une montre ronde avec deux boutons sur le côté droit, dont une couronne rotative, ainsi qu’à une attache de bracelet par un système de cornes.
La montre offre par ailleurs un format relativement imposant de 47,3 x 47,3 x 12,0 mm, notamment par son épaisseur. Néanmoins, en utilisant un boîtier en aluminium, Xiaomi est parvenu à proposer une montre qui se fait plutôt oublier au poignet, avec 44,5 grammes sur la balance. Un bon point notamment dans le cadre d’un usage sportif, avec une montre qui n’aura pas trop tendance à s’écarter du bracelet malgré les mouvements de bras.
Tout autour de l’écran, la montre arbore une lunette plutôt imposante, de 0,5 mm de largeur. Concrètement, cela signifie que malgré un écran de 1,43 pouce de diamètre et un boîtier de 47,3 mm de large, l’affichage n’occupe que 52,9 % de la surface totale du boîtier.
Cela s’explique cependant par l’usage fait par Xiaomi de la lunette. Contrairement aux montres Galaxy Watch en édition « Classic », il ne s’agit pas d’une lunette rotative — la couronne remplit déjà cet office — mais d’une lunette de personnalisation.
Ainsi, Xiaomi propose plusieurs combinaisons de bracelet et de lunette en option, pour changer l’apparence de la montre. Si la marque chinoise proposait déjà un tel système avec sa Watch S3 l’an dernier, au même titre que Nothing avec sa CMF Watch Pro 2, la Watch S4 va plus loin encore. En effet, certains cadrans virtuels proposés par la montre sont exclusifs à certaines lunettes. Il faudra donc passer à la caisse pour profiter de certaines options de personnalisation. C’est à se demander pourquoi Apple n’y a pas pensé plus tôt avec ses bracelets d’Apple Watch.
On peut changer la lunette de la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Malgré ces lunettes amovibles, la Xiaomi Watch S4 est cependant étanche et pourra être utilisée sans problème sous la douche, pour faire la vaisselle ou pour de la natation en surface, grâce à sa certification 5 ATM. Elle n’est cependant pas destinée à faire de la plongée.
Dernier point, si les bracelets de Xiaomi vendus en option avec les lunettes garantissent de nouveaux cadrans exclusifs, la montre reste compatible avec des bracelets standards, dotés d’une pompe à relâchement rapide. Vous pourrez donc tout à fait utiliser un bracelet de montre traditionnelle sur la Xiaomi Watch S4, à condition qu’il mesure 22 mm de large.
Xiaomi Watch S4Un écran Oled lumineux
Du côté de l’affichage, on l’a vu, la Xiaomi Watch S4 propose une dalle ronde d’un diamètre de 1,43 pouce. À titre de comparaison, la OnePlus Watch 3, lancée récemment avec un format de boîtier identique, propose quant à elle une dalle de 1,5 pouce. On a donc un écran relativement petit, mais avec une définition de 466 x 466 pixels permettant une densité de 326 pixels par pouce (ppp). C’est identique à ce que propose Apple sur les dalles « retina » de ses Apple Watch et c’est amplement suffisant pour consulter l’écran confortablement, sans que les pixels soient perceptibles individuellement.
L’écran de la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
La dalle de la Xiaomi Watch S4 utilise par ailleurs la technologie Amoled. De quoi assurer un bon taux de contraste à l’écran de la montre, mais aussi une belle luminosité. En effet, Xiaomi communique sur une luminosité maximale de 2200 cd/m² sur sa Watch S4. Au quotidien, je n’ai que rarement été gêné par le manque déclairage de l’écran et, les rares fois où c’est arrivé, c’est simplement parce que la montre était dans un état de semi-veille, et l’écran pas encore complètement allumé. Un simple mouvement du poignet a suffi à corriger le problème.
L’écran de la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
La montre embarque par ailleurs un capteur de luminosité plutôt efficace qui va permettre d’ajuster rapidement l’éclairage de la montre à la luminosité ambiante. Enfin, on retrouve également un mode d’affichage always-on afin d’afficher certaines informations en permanence au poignet — même lorsqu’on ne consulte pas la montre — moyennant une autonomie réduite.
L’affichage always-on de la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
La Xiaomi Watch S4 peut aussi être programmée sur certaines plages horaires pour désactiver automatiquement l’affichage always-on la nuit ou ne proposer l’allumage de l’écran en levant le poignet que la journée. Pratique pour éviter d’être ébloui d’un geste du bras en plein sommeil.
La gestion des cadrans sur la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Du côté des cadrans, ils sont nombreux à être proposés par Xiaomi. Outre les modèles exclusifs rattachés à certaines lunettes proposées en option, on peut en télécharger des dizaines sur l’application Mi Fitness de la marque. Tous ont par ailleurs le mérite d’être proposés gratuitement, avec des styles très variés, du cartoon à l’inspiration spatiale ou aux modèles plus classiques.
Xiaomi Watch S4Des applications limitées
Si Xiaomi a déjà lancé par le passé des montres connectées sous Wear OS, comme la Xiaomi watch 2 et la Xiaomi Watch 2 Pro, ce n’est cependant pas le cas de cette Xiaomi Watch S4.
La Xiaomi Watch S4 est dotée d’une couronne rotative // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
On a affaire ici à une montre équipée du système HyperOS 2 de la marque chinoise. Certes, il n’est pas possible d’installer d’applications tierces, mais ce système a le mérite de permettre une meilleure autonomie et une compatibilité aussi bien avec les smartphones Android qu’avec les iPhone.
Pour naviguer dans l’interface, on peut utiliser les contrôles gestuels suivants :
glissement vers le bas : accès aux notifications
glissement vers le haut : accèx aux widgets puis aux applications
glissement vers la gauche : accès aux cadrans
Les paramètres rapides sur la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Ces contrôles peuvent paraître particulièrement limités, surtout compte tenu du fait que le glissement vers la gauche n’est pas utilisé, que l’appui sur la couronne va permettre d’ouvrir la liste des applis et que l’appui long sur l’écran donne aussi accès aux cadrans. Surtout, il manque un paramètre important de la navigation sur une montre, les paramètres rapides, accessibles ici via un appui court sur le bouton inférieur.
La Xiaomi Watch S4 peut cependant aller un peu plus loin en activant la reconnaissance des gestes rapides. Par exemple, faire pivoter son poignet à 90 degrés pourra permettre une prise de photo à distance ou rejeter un appel. Un claquement de doigt peut quant à lui servir à ouvrir l’application météo.
Les applications de la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
En revanche, certains de ces gestes sont limitées à l’utilisation d’un smartphone Xiaomi. C’est également le cas de l’intégration à l’écosystème Xiaomi Smart Hub qui permet, à condition d’avoir des appareils domotiques Xiaomi et un smartphone Xiaomi récent, de contrôler par exemples les ampoules connectées de sa maison en claquant des doigts. Une bonne idée en pratique, mais qui nécessite d’être pleinement immergé dans l’écosystème de la marque.
Du côté des applications proposées, la Watch S4 se cantonne essentiellement à des applications liées au sport ou à la santé. Elle va cependant permettre de passer des appels téléphoniques en Bluetooth, de consulter la météo, de régler une alarme ou d’utiliser un enregistreur vocal.
L’application Mi Fitness
Pour utiliser la Xiaomi Watch S4, il vous faudra nécessairement passer par l’application Mi Fitness, disponible aussi bien sur Android que sur iOS.
L’application propose quatre onglets différents, un lié aux données de santé, un pour les entraînements, un pour gérer la montre en elle-même et un pour paramétrer vos données personnelles.
On a affaire ici à une application assez simple qui va droit à l’essentiel. Surtout, la partie dédiée à l’appareil va vous permettre d’accéder à certains réglages — comme la régularité de mesure de la fréquence cardiaque ou la gestion du mode veille — plus confortablement qu’avec le petit écran de la montre.
Xiaomi Watch S4Un très bon suivi sportif
Comme toute montre connectée qui se respecte, la Xiaomi Watch S4 embarque son lot de capteurs et de fonctionnalités dédiées au sport ou au suivi de santé.
Concrètement, la montre intègre ainsi un accéléromètre et un gyroscope pour mesurer les mouvements — dont le nombre de pas — une boussole, un baromètre, un cardiofréquencemètre optique, un oxymètre de pouls et une puce GPS.
De quoi proposer des données non seulement pour la fréquence cardiaque, mais aussi le suivi de sommeil ou de stress. En revanche, la montre fait l’impasse sur la mesure de tension artérielle ou l’électrocardiogramme, deux fonctions que l’on retrouve de plus en plus sur les smartwatch en 2025.
La précision du GPS de la Xiaomi Watch S4
La Xiaomi Watch S4 embarque une puce compatible GNSS double fréquence. Concrètement, cette technologie est censée permettre une meilleure analyse de la géolocalisation en temps réel — et donc de la distance parcourue ou de l’allure — y compris dans des environnements complexes comme en ville.
La Xiaomi Watch S4 propose un suivi GPS // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Afin d’évaluer la promesse de la marque chinoise, j’ai couru avec la montre à cinq reprises et ai comparé la distance et les tracés avec ceux mesurés par une montre de sport haut de gamme, la Garmin Fenix 8.
Courses
Référence
Xiaomi Watch S4
Ecart
Course 1 (parc)
10,488 km
10,395 km
-0,89 %
Course 2 (ville)
10,175 km
9,982 km
-1,90 %
Course 3 (parc)
15,504 km
15,373 km
-0,84 %
Course 4 (piste)
8,146 km
7,962 km
-2,26 %
Course 5 (ville)
6,278 km
6,295 km
+0,27 %
Total
50,591 km
50,007 km
-1,15 %
Dans l’ensemble, on constante que les distances mesurées sont plutôt proches entre les deux montres. C’est particulièrement le cas pour les sorties en nature, dans le bois de Vincennes, sans bâtiments à proximité.
En revanche, la montre de Xiaomi a un peu plus de mal en ville comme on peut le voir sur les tracés ci-dessous. Dès qu’elle est utilisée proche de hauts bâtiments, elle va avoir tendance à se perdre et à fausser les distances.
Dans l’ensemble, surtout pour une montre proposée à moins de 200 euros, les performances restent cependant plus que correctes avec une marge d’erreur globale de seulement -1,15 % par rapport à la Fenix 8.
La précision de la fréquence cardiaque de la Xiaomi Watch S4
Logiquement, la montre embarque aussi un capteur cardio optique qui va être utilisé aussi bien tout au long de la journée, pour évaluer le stress, que la nuit pour le sommeil ou durant l’activité sportive.
Le capteur cardio optique de la Xiaomi Watch S4 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Pour évaluer la précision de ce cardiofréquencemètre, je l’ai comparé aux mesures d’une ceinture cardio de référence, la Polar H10+, sur plusieurs séances de course à pied. J’ai ainsi couru aussi bien à allure constante qu’avec des intervales plus rapides.
Mesure de référence
Xiaomi Watch S4
Écart moyen
Écart moyen après 10 min
FC moyenne
152 bpm
153 bpm
+0,70 %
+0,86 %
FC max
163 bpm
166 bpm
Le suivi de fréquence cardiaque de la Xiaomi Watch S4 // Source : Frandroid
Mesure de référence
Xiaomi Watch S4
Écart moyen
Écart moyen après 10 min
FC moyenne
163 bpm
153 bpm
-5,15 %
-6,18 %
FC max
188 bpm
187 bpm
Le suivi de fréquence cardiaque de la Xiaomi Watch S4 // Source : Frandroid
Mesure de référence
Apple Watch Series 10
Écart moyen
Écart moyen après 10 min
FC moyenne
156 bpm
156 bpm
+0,05 %
+0,13 %
FC max
185 bpm
185 bpm
Mesure de référence
Xiaomi Watch S4
Écart moyen
Écart moyen après 10 min
FC moyenne
159 bpm
159 bpm
+0,02 %
-0,08 %
FC max
191 bpm
195 bpm
Comme on peut le voir sur les graphiques, les résultats sont assez différents d’une séance à l’autre. Il faut dire que, pour les deux premiers entraînements, j’avais opté pour le bracelet en caoutchouc fluoré fourni avec la montre. Pour les deux suivantes, j’ai cependant couru avec un bracelet en nylon et velcro bien plus ajustable. De quoi permettre un meilleur maintien de la montre au poignet et une analyse bien plus précise de la fréquence cardiaque.
C’est bien simple, peu de montres, y compris des modèles de sport, parviennent à un suivi aussi précis sur des séances avec de forts intervalles comme la dernière sortie. C’est une excellente surprise de la part de Xiaomi… à condition de serrer suffisamment le bracelet au poignet.
Les fonctions de sport et santé de la Xiaomi Watch S4
Concernant le suivi de santé, la Xiaomi Watch S4 propose une approche classique, avec des objectifs de calories brûlées, de nombre de pas et de temps de mouvement. Elle va également donner un score de sommeil, mesurer la frquence cardiaque en continu ou évaluer votre stress avec un indice de 0 à 100.
La montre embarque par ailleurs une fonction d’analyse en 60 secondes. Celle-ci va analyser votre fréquence cardiaque, votre SpO2 et votre stress, et reprendre les scores de sommeil de la nuit précédente pour faire le point. En cela, la fonction rappelle l’application Signes Vitaux sur Apple Watch.
Enfin, du côté du sport, on apprécie que les données de la Xiaomi Watch S4 puissent être partagées automatiquement vers d’autres plateformes d’entraînement comme Strava, Suunto ou Health Connect.
Pour alimenter la Xiaomi Watch S4, le constructeur y a intégré une batterie de 486 mAh permettant, sur le papier, jusqu’à 15 jours d’utilisation en mode classique et 5 jours avec l’affichage always-on.
De mon côté, comme pour tous les tests sur Frandroid, j’ai activé tous les paramètres au maximum, avec affichage always-on, mesure de la fréquence cardiaque à chaque minute, surveillance avancée du sommeil et du rythme respiratoire et suivi du stress et de la SpO2 toute la journée.
La Xiaomi Watch S4 en charge // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Avec ces paramètres énergivores, j’ai cependant pu utiliser la Xiaomi Watch S4 pendant cinq jours et huit heures avant qu’elle ne s’éteigne, à court de batterie. Je n’ai par ailleurs pas lésiné sur le suivi d’activité, puisque, durant ces cinq jours, j’ai porté la montre au cours de trois entraînements de course à pied, pour 3h30 de suivi GPS au total.
Du coté de la recharge, la Xiaomi Watch S4 est muni d’un câble USB-A avec une base de charge magnétique à deux connecteurs. La montre n’est cependant pas compatible avec la charge sans fil par induction Qi et il vous faudra donc nécessairement avoir ce câble avec vous.
La Xiaomi Watch S4 se recharge en 2h25 pour passer de 0 à 100 % de batterie.
Xiaomi Watch S4Appel et communication
La Xiaomi Watch S4 est compatible avec le Bluetooth 5.3 pour la connexion de la montre au smartphone. Elle n’est cependant pas compatible Wi-Fi et ne propose pas non plus de version 4G par eSIM.
La montre va cependant permettre de passer des appels téléphoniques en Bluetooth grâce au micro et au haut-parleur intégrés, à condition d’avoir son smartphone à proximité.
La Xiaomi Watch S4 embarque par ailleurs une puce NFC pour le paiement sans contact via Xiaomi Pay. Cependant, en France, seuls les établissements Curve et Zen.com sont compatibles.
Enfin, comme on l’a vu, la montre embarque une puce GPS pour la géolocalisation et les entraînements, compatible GNSS double fréquence.
Xiaomi Watch S4Prix et date de sortie
La Xiaomi Watch S4 est disponible en France depuis le 2 mars. Elle est proposée en trois versions : à 169,99 euros pour la version noire et la version grise, ou à 179,99 euros pour la version multicolore.
Par ailleurs, les kits permettant de changer de lunette et de bracelet sont quant à eux proposés à partir de 19,99 euros et jusqu’à 29,99 euros.
Besoin d’un bon écran PC pas trop cher pour travailler chez soi confortablement ? Ce Viewfinity S70D de Samsung semble parfait : il propose une définition 4K sur une diagonale de 27 pouces et revient à moins de 190 euros grâce à cette offre.
Plus connu pour ses smartphones, Samsung a aussi des très bonnes références du côté des écrans PC dans son catalogue. Sa gamme Viewfinity en fait partie, elle convient parfaitement pour la bureautique ou pour de la création. Le modèle S70D est le parfait allié pour les personnes régulièrement en télétravail, et aujourd’hui il coûte 37 % de moins.
Le Samsung Viewfinity S70D en résumé
Un moniteur minimaliste, simple à installer
Une dalle IPS de 27 pouces en 4K
La technologie HDR10 et des fonctionnalités pour améliorer le confort
Avec ses lignes minimalistes et son design classique dénué de toute fioriture, le Samsung Viewfinity S70D est susceptible de plaire au plus grand nombre. Avec sa diagonale de 27 pouces, il peut trôner sans souci sur un bureau, qu’il soit seul ou accompagné d’un autre écran. D’ailleurs, pour faciliter son installation, la marque assure qu’il ne faut aucun outils pour monter l’écran sur son pied grâce à la technologie « one click ».
Pour que l’utilisation du moniteur soit plus confortable pour les utilisateurs, la marque dote son écran d’un support inclinable, qui s’adapte à chacun et évite ainsi les mauvaises positions en travaillant. Le moniteur est aussi capable d’adapter la luminosité et les couleurs en fonction de votre environnement. De plus, la fonction de protection des yeux réduit le scintillement de l’écran et limite l’exposition à la lumière bleue, vous permettant ainsi de travailler dans le confort de jour comme de nuit.
Avec une belle qualité d’image à la clé : 4K, HDR10…
Simple d’apparence, son plus grand atout reste sa qualité d’affichage. Cet écran PC offre une définition UHD 4K de 3 840×2 160 pixels qui est parfaite pour s’adonner à des créations graphiques ou tout simplement regarder des films et des séries en streaming. La dalle est même compatible HDR10 afin d’obtenir un pic lumineux plus accru, et une image plus détaillée et contrastée.
Ce moniteur n’est pas doué pour la gaming. Dépourvu de fonctionnalités, comme la technologie AMD FreeSync, ou encore d’un taux de rafraîchissement élevé, il n’est pas fait pour ce type d’expérience puisqu’il est limité à 60 Hz et propose un temps de réponse de 5 ms. Pour finir, côté connectique, on a droit à deux ports HDMI, un Displayport et une prise casque audio.
Depuis l’été 2024, les Pays-Bas mènent un âpre combat contre les fatbikes électriques illégaux, une catégorie de VAE jugée trop facilement débridable. L’intéressé ne juge pas nécessaire de mettre en place un nouveau cadre légal autour de ces engins, et préfère s’attaquer à la racine du problème : l’importation en elle-même.
Chez Frandroid, nous n’estimons pas les fatbikes électriques comme un problème spécifique. Ce sont avant tout des vélos électriques comme les autres, certes avec des gros pneus et un gabarit qui en impose. Mais le réel problème inhérent à ce segment, ce sont les constructeurs – souvent chinois – qui jouent avec la loi.
En effet, un certain nombre de marques de fatbikes électriques rendent le débridage de leur modèle très facile d’accès, parfois avec un simple bouton d’action dans l’application, d’autres fois avec une petite manipulation depuis l’ordinateur de bord. Une fois cette étape franchie, un fatbike peut dépasser la limite légale de 25 km/h, et n’est plus considéré comme un VAE.
Sur le plan politique, la grogne monte. Plusieurs partis (VVD, NSC et PVV) exigent un plan d’action fort de la part de Barry Madlener, ministre de l’Infrastructure du pays, en rendant le casque obligatoire et en imposant un âge minimum de quatorze ans, a minima. Certains souhaitent même créer une catégorie de véhicule distincte, avec des règles distinctes, spécialement pour les fatbikes électriques.
Source : Heybike via Unsplash
Tout ceci, Barry Madlener n’y croit pas. Et l’intéressé vient tout juste de le rappeler lors d’un débat sur la sécurité routière. L’objectif est de s’appuyer sur l’application de la loi en ciblant plus durement et sévèrement l’importation de fatbikes illégaux. Aussi, les bancs de puissance déployés en 2024 doivent servir à mieux identifier les modèles frauduleux.
La position du ministre est intéressante. Malgré la pression politique à laquelle il fait face, Barry Madlener garde son cap et souhaite s’attaquer à la véritable racine du problème : les importateurs. C’est à nos yeux la meilleure des idées. Ce ne sont pas les utilisateurs qui doivent être sanctionnés, mais bien les constructeurs et les importateurs.
Une année 2024 efficace
Si les Pays-Bas parviennent à stopper à ses frontières une grande majorité de fatbikes illégaux, alors aucun modèle illicite ne pourra être vendu sur son territoire. Les utilisateurs se tourneront vers des vélos électriques normés, qui respectent les règles. Car imposer des règles communes à tous les fatbikes électriques – même légaux – n’empêchera pas les constructeurs de continuer à écouler des engins illégaux.
En 2024, le ministère public aurait retiré 10 500 fatbikes de la route. Ces saisies s’ajoutent aux 16 500 fatbikes chinois non homologués, aussi saisis l’été dernier par l’ILT dans le port de Rotterdam. En outre, plus de 250 bancs de puissance ont été déployés à Amsterdam, Eindhoven, Rotterdam, La Haye ou encore Utrecht pour lutter contre ce fléau.
Il faudra patienter encore quelques mois pour déterminer si la méthode de Barry Madlener est la bonne, où si l’état batave devrait légalement sévir pour mettre un terme définitif à cette situation.
À l’approche du lancement de sa prochaine montre connectée, OnePlus dévoile un « Laboratoire Santé » destiné à renforcer ses innovations dans le domaine du bien-être. Cette initiative marque une nouvelle étape pour la marque, qui ambitionne de rivaliser dans le secteur des wearables.
Le suivi d’entraînement sur la OnePlus Watch 2 // Source : Chloé Pertuis – Frandroid
Après une première montre en 2020 au succès mitigé, OnePlus a repris espoir avec la OnePlus Watch 2 en 2024, intégrant Wear OS et des fonctionnalités santé améliorées. Pour consolider ses ambitions, la marque inaugure désormais un site dédié à la recherche médicale et technologique. Installé à Guangdong (Chine), ce laboratoire de 4 840 m² a nécessité plus de deux ans de travaux et un investissement de 13,5 millions d’euros.
Le meilleur de GoPro au meilleur prix
Avec la Hero13 Black, GoPro passe un cap : nouveau système de fixation magnétique et qualité d’image en plein jour inégalée.
Lancée à 449,99 euros, elle est dispo à 281,20 euros pendant les prochains jours seulement !
Équipé de plus de 100 dispositifs de pointe, le complexe explore des domaines variés : simulation d’environnements sportifs, métabolisme énergétique, capteurs optiques ou analyse du sommeil. Des rumeurs évoquent une prochaine OnePlus Watch 3, qui bénéficierait de ces avancées pour proposer un suivi santé plus précis.
Un hub technologique au service de la prévention
Dirigé par le Dr Zijing Zeng, le laboratoire s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire associant ingénieurs, médecins et experts en biomécanique. « L’innovation doit répondre aux besoins réels des utilisateurs », souligne-t-il. Parmi les installations, une piste de course olympique et des simulateurs d’altitude permettent d’étudier les performances physiques et l’adaptation du corps.
Le site inclut également un espace dédié au sommeil, équipé de radars millimétriques et de capteurs multiparamètres, ainsi qu’un laboratoire cardiovasculaire. Des collaborations avec 30 institutions académiques et médicales alimentent ces recherches, dont certaines ont déjà conduit au dépôt de plus de 100 brevets.
Avec cette infrastructure, OnePlus vise à développer des algorithmes plus fiables pour ses wearables, notamment via l’analyse du métabolisme ou la réduction des interférences lumineuses dans les capteurs PPG. Objectif : rendre la gestion proactive de la santé accessible à tous, tout en préparant le terrain pour ses prochaines sorties. La stratégie n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de Huawei qui a inauguré il y a un an son troisième laboratoire santé en Finlande.
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C’est une mise à jour qu’on n’attendait pas : Microsoft vient de déployer un premier aperçu de Windows MIDI Services, la première mise à jour d’envergure du protocole MIDI depuis sa création en 1983.
MIDI (Musical Instrument Digital Interface), c’est le standard qui permet depuis 40 ans à certains instruments de communiquer avec des logiciels de création musicale sur ordinateur. C’est grâce au protocole MIDI qu’il est ainsi possible de retranscrire des sons (notes, tonalités) en langage que votre ordinateur comprend.
Il facilite grandement la création musicale depuis des décennies, et notamment la modification et arrangement de sons de manière visuelle. Le MIDI a permis la démocratisation de ce qu’on appelle des DAW (Digital Audio Workstation), des logiciels de production musicale compatibles avec de très nombreux synthétiseurs et autres instruments MIDI.
Microsoft donne donc enfin des nouvelles de Windows MIDI Services dans la dernière version de Windows 11 à destination des membres Insiders (build 27788).
Les nouveautés de MIDI 2.0 dans Windows
Microsoft a détaillé dans un billet de blog les nouveautés apportées par cette mise à jour d’envergure. MIDI 2.0 promet de nombreuses améliorations en termes de vitesse de transmission, de bande passante, mais aussi de fidélité du signal transmis entre les instruments et ordinateurs.
Un nouveau pilote USB MIDI plus rapide améliore aussi les performances des instruments compatibles avec le protocole, pour des transferts de données plus rapides, une meilleure synchronisation et une réduction du jitter (fluctuation du signal).
À noter que MIDI 2.0 est rétrocompatible avec tous les instruments et applications MIDI 1.0, pour bénéficier des améliorations de cette nouvelle version sur ces appareils.
Enfin, MIDI 2.0 est pleinement compatible avec les systèmes 64-bit, y compris l’architecture ARM. Les PC Copilot+ ne seront donc pas délaissés.
Windows MIDI Sevices devrait rester en phase de test pendant quelques mois avant d’être déployé plus largement auprès des utilisateurs Windows.
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