Passation des charges a l’ASAIGE : Le Gal de Brigade Dimini Allaharé passe le témoin au Col Bouwakibé Ali

Une cérémonie de passation des charges s’est déroulée, le 9 avril 2025, au siège de l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Général Eyadema (ASAIGE) à Lomé, entre le Gal de Brigade Dimini Allaharé, coordonnateur sortant et le Col Bouwakibé Ali, le nouveau dirigeant de cette structure. La cérémonie, marquée par l’échange de portefeuilles, a été présidée par le Gal de Brigade Aérienne, Essofa Ayéva, en présence du directeur de cabinet de la Primature, M. Etsri Homevor.

Comme le veut la tradition républicaine, après une nouvelle nomination dans une fonction administrative, il est de bon ton que le sortant passe le témoin à son successeur. Cette tradition a été respectée, à l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Général Gnassingbé Eyadema (ASAIGE) à Lomé, où le Gal de Brigade Dimini Allaharé a cédé son portefeuille au Col Bouwakibé Ali, à l’issue d’une cérémonie de passation de service.

Le nouveau maître des lieux, d’entrée, a exprimé sa gratitude au président de la République, pour la confiance placée en lui, en lui confiant différents postes de responsabilité au sein des Forces Armées Togolaises, et pour ses conseils qui lui ont permis d’avancer dans ses fonctions. Ses reconnaissances sont allées aussi au chef d’Etat-major général des FAT, coordonnateur sortant de l’ASAIGE qui l’a soutenu et guidé dans ses missions. Pour lui, la tâche sera ardue et les défis coriaces, mais il s’est dit heureux de constater que son prédécesseur a déjà balisé le terrain, afin de lui permettre de prendre la suite dans la sérénité absolue. « Tous les acquis obtenus sous votre leadership seront capitalisés, consolidés et utilisés à bon escient. Je sais et je suis rassuré, avec tout le personnel de l’ASAIGE, devenu ASAIGE-PAL, que vous serez toujours présent à nos côtés, pour nous aider à relever les défis à venir, que nous savons grands et complexes, chaque jour qui passe », s’est-il exprimé. Le Col Ali a invité le personnel à une collaboration agissante, en faisant prévaloir ses qualités intrinsèques prouvées et son expertise avérée.

Auparavant, le Gal de Brigade Dimini Allaharé a félicité son successeur pour sa nomination à ce poste stratégique dans le développement du pays. A ses dires, depuis sa nomination en 2021, l’ASAIGE était dans une condition très désastreuse et difficile. Mais, grâce au dynamisme de tous les collaborateurs, cette institution renait de ses cendres. A cet effet, il a remercié le chef de l’Etat, pour son assistance et la confiance placée en lui et à son personnel durant son mandat. A son successeur, il a dit ne pas douter qu’il sera à la hauteur de la tâche.

A cette occasion, le Gal de Brigade Aérienne Essofa Ayéva, a souligné que le Port Autonome de Lomé et l’Aéroport International de Lomé sont deux pôles essentiels du pays où la sécurité et la sûreté doivent être très renforcées, en ce sens que tout transite par ces canaux. Il a exhorté le colonel Ali à aller au-delà des attentes, pour relever les défis qui se présenteront à lui.

Le directeur de cabinet de la Primature, M. Etsri Homevor, quant à lui, a invité le coordonnateur et tout le personnel de l’ASAIGE à une bonne collaboration, afin que la sûreté et la sécurité de l’aéroport et du port de Lomé soient bien maitrisées pour que les résultats puissent impulser davantage le développement du Togo.

Gisele SONHAYE-NAPO-KOURA

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Pour améliorer le Climat des Affaires au Togo, l’Etat échange avec le secteur privé et les syndicats

Une rencontre d’échanges entre l’administration publique, le secteur privé et les syndicats a eu lieu, le 8 avril 2025, à l’hôtel Sarakawa à Lomé. C’est une initiative du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) visant à renforcer le dialogue, partager les préoccupations et identifier ensemble des solutions concrètes pour améliorer le climat des affaires au Togo.

La relation entre l’administration publique et le secteur privé est la pierre angulaire du dialogue public-privé érigé au rang des priorités nationales par les plus hautes autorités du pays. Dans cette dynamique, le gouvernement a organisé, il y a quelques mois, un atelier sur le thème « Pour une administration publique plus favorable ». Dans le souci de capitaliser les acquis de cette assise et de renforcer la dynamique en cours, le Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) a organisé, le 8 avril 2025, à Lomé, une journée d’échanges qui a regroupé l’administration publique, représentée par l’Office Togolais des Recettes (OTR) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), ainsi que le secteur privé et les syndicats. La rencontre a été l’occasion pour les responsables de la CNSS et de l’OTR de communiquer sur les réformes engagées, ces dernières années, par le gouvernement, afin d’accompagner au mieux les entreprises. Elle a servi de cadre au secteur privé et aux syndicats de partager leurs analyses sur la qualité du service public et les transformations en cours au sein des institutions concernées. Ceci, afin de trouver des solutions aux préoccupations mutuelles des parties.

Opérateurs économiques, membres des syndicats et autres participants à la rencontre

Garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble de la population

Selon les responsables de la CNSS, l’une des ambitions de la feuille de route gouvernementale est d’offrir une identité et de garantir la couverture santé et l’accès aux services de base à tous les Togolais. Ainsi, la protection et la promotion de la santé de la population, ainsi que les prestations de soins et les services relèvent de la responsabilité de l’Etat. C’est ce qui a conduit à la mise en place de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), en 2021, dont l’objectif est de garantir l’accès à des soins de santé essentiels et de qualité à l’ensemble de la population résidant au Togo, nationaux et non nationaux, dans des conditions financières soutenables.

 L’AMU repose principalement sur la solidarité nationale, à travers la mutualisation du risque maladie et des moyens financiers, l’équité d’accès aux soins, sans discrimination liée à l’âge, au sexe, à la religion, à la zone de résidence et aux antécédents pathologiques. L’AMU est un service public, dont la gestion est confiée à des institutions de sécurité sociale, dont la CNSS, un établissement de droit privé gérant une concession de service public. La loi sur l’AMU, ont-ils relevé, institue le principe de l’assujettissement obligatoire des personnes résidant au Togo. Ainsi, le seul régime légal obligatoire de couverture maladie est celui de l’AMU. Sont couverts par l’AMU, les consultations de médecine générale et de spécialités, les hospitalisations, les produits de santé essentiels, les actes médicaux et paramédicaux, les examens d’imagerie médicale, etc.

Les réformes introduites au niveau de l’OTR

En ce qui concerne l’OTR, les réformes introduites sont entre autres, la mise en place d’une fiscalité progressive adaptée aux capacités réelles des PME débutantes, l’allègement des charges fiscales et sociales pour encourager la formalisation et éviter les faillites précoces. Il a été aussi question de créer un statut d’auto-entrepreneur avec fiscalité simplifiée, de créer une cellule de médiation fiscale pour assister les PME dans la négociation de leurs dettes fiscales ou en cas d’abus d’un contribuable en redressement, d’accorder une échéance plus longue pour les PME rencontrant des difficultés et ne pouvant pas bénéficier d’amnistie, etc.

A cette occasion, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Essowè Georges Barcola, a relevé que cette session a pour objectif d’apporter des réponses concrètes aux demandes récurrentes du secteur privé en lien avec l’OTR et la CNSS, deux administrations au cœur du partenariat entre l’Etat et le secteur privé. L’ambition du chef de l’Etat, a-t-il dit, est de faire mieux et d’aller au-delà des réformes règlementaires. « Comme on peut le constater, l’un des résultats des réformes ambitieuses portées par le Togo, ces dernières années, est l’amélioration continue de la qualité de notre administration publique », a-t-il souligné. Il a salué la présence et la participation active du secteur privé et des syndicats et rassuré que tout sera fait pour éliminer les contestations et favoriser une meilleure collaboration avec le secteur privé.

Mélissa BATABA

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Relance de l’Opération « Togo-propre » : Le gouvernement appelle les acteurs à plus d’engagement pour redonner au pays son image d’antan

L’opération « Togo-propre », interrompue pour cause de la pandémie liée à la COVID-19, a été relancée sur toute l’étendue du territoire, samedi 5 avril 2025, par le ministre Pacôme Adjourouvi, en charge de la Formation à la Citoyenneté.

A Lomé, cette opération a mobilisé plusieurs acteurs, dont les agents dudit ministère, des membres d’associations et ONG, sortis nombreux pour assainir la devanture de la direction des Transports routiers et ferroviaires. Tout en les remerciant pour leur mobilisation et contribution, le ministre a appelé tous les Togolais à plus d’engagement, en vue de redonner au Togo son image d’antan.

Des acteurs mobilisés à pied d’œuvre lors de la relance de l’Opération Togo-propre

La journée « Togo-propre » instituée, en 2014 et observée, tous les premiers samedis du mois à travers le thème « Citoyen actif et responsable pour un Togo propre » avait été suspendue, pour cause de la crise sanitaire liée à la COVID-19. Dans le souci de redonner vie et une nouvelle image aux villes, cette opération a été reprise, samedi 5 avril 2025, avec le lancement des activités qui y sont liées, par le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, Me Pacôme Adjourouvi.

Pour la circonstance, plusieurs membres d’association, d’ONG, responsables de CDQ et autres, sont sortis nombreux pour ce devoir civique. Ils ont marqué d’un sceau cette journée. Munis de balais, râteaux, brouettes et d’autres outils, femmes et hommes ont nettoyé proprement la devanture de la direction des Transports routiers, le long de la route nationale N°1, ainsi que l’autre côté. Les ordures enlevées ont été soigneusement mises dans des tricycles en direction des dépotoirs indiqués. Un geste citoyen salué par le ministre Adjourouvi, les premiers usagers des lieux et des passants.

Les Togolais appelés à plus d’engagement pour améliorer la santé publique

A l’occasion, le ministre Pacôme Adjourouvi a souligné l’importance de la salubrité publique pour la santé, l’environnement et le développement du pays. Constatant que l’insalubrité croissante est en partie due à l’incivisme, il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective plus accrue de tous les acteurs. Ceci, pour restaurer la propreté des espaces publics et privés. Appelant ainsi, tous les Togolais à s’approprier cette opération, pour créer à Lomé, la capitale et dans toutes les villes du pays, un cadre sain, attrayant. Dans cet élan, le ministre a remercié les associations et ONG partenaires pour leur mobilisation aux côtés du gouvernement et leurs contributions précieuses à l’assainissement du cadre de vie et de travail. Il a invité les populations à davantage d’engagement à travers cette initiative, en vue d’un environnement sain et d’une meilleure qualité de vie pour tous les Togolais. Car depuis un certain temps, les rues, les marchés, les quartiers, les espaces publics et d’autres lieux deviennent de plus en plus insalubres, à cause des actions humaines. Aujourd’hui, avec la fin des restrictions liées à la COVID, il est nécessaire de renouer de manière plus active avec cette opération, pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations et à l’attractivité des villes, à la protection de la santé publique, en réduisant les risques de maladies liées à l’insalubrité.

L’opération « Togo-propre » résonne comme un appel citoyen et s’adapte parfaitement aux efforts auxquels les autorités togolaises souscrivent, visant à rendre toutes les villes du Togo propres, attrayantes et paisibles. Elle s’arrime surtout avec la vision du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, pour qui le combat pour la salubrité est une priorité. Notamment un devoir civique pour chaque citoyen de mettre la main à la pâte, pour construire un environnement sain pour un mieux vivre. Observée tous les premiers samedis du mois à travers le thème « Citoyen actif et responsable pour un Togo propre », cette journée se manifeste dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de la formation civique et d’éducation à la citoyenneté.

Kpinzou EDJEOU

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Deux personnalités reçues par le Premier ministre

Deux audiences ont été accordées, vendredi 4 avril 2025, par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé. La première est allée à la nouvelle Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) au Togo, Dr Erinna Corinne Dia, venue se présenter au Premier ministre à la suite de sa prise de fonction.

La deuxième audience a été accordée à Mme Séfora Kodjo, présidente du conseil d’administration de la fondation SEPHIS. Les échanges ont porté sur les actions que mène la fondation en Afrique et particulièrement au Togo.

A sa sortie d’audience, la nouvelle Représentante résidente de l’UNICEF au Togo, Dr Erinna Corinne Dia, a expliqué avoir effectué une visite de courtoisie au Premier ministre, puisqu’elle vient d’arriver au Togo et de prendre fonction. C’est également une occasion de rassurer le Premier ministre sur la continuité du partenariat entre l’UNICEF et le gouvernement togolais et avoir son avis sur les priorités du gouvernement issues de la feuille gouvernementale tenant en compte le mandat de l’organisation qu’est l’UNICEF et des avantages comparatifs. « Et pour nous, il s’agira surtout de continuer à intervenir dans le domaine de l’inclusion sociale qui, si je ne me trompe, est une priorité pour le gouvernement du Togo. Et quand on parle de l’inclusion sociale, c’est ce qu’on fait dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement, de la protection sociale. Donc, on continue à intervenir dans ces domaines-là, en sachant que pour nous, il s’agira surtout de voir comment est-ce qu’on peut faire passer à l’échelle des stratégies innovantes qui ont été testées et qui ont donné des résultats sur le terrain », a-t-elle souligné. Elle a cité comme exemple le « crédit latrine » qui a commencé comme un projet pilote et qui, aujourd’hui, est un programme phare pour le Togo. Mme Erinna Corinne Dia a salué la disponibilité et le sens d’écoute du Premier ministre qui s’est réjoui de la collaboration entre le Togo et l’UNICEF.  

Accompagner la croissance économique des PME dirigées par des femmes

Mme Séfora Kodjo lors de l’audience que lui a accordé le PM

La présidente du conseil d’administration de la fondation SEPHIS, Mme Séfora Kodjo a, de son côté, confié que les échanges avec la cheffe du gouvernement ont porté sur le travail que fait la Fondation SEPHIS en Afrique sub-saharienne pour accompagner la croissance économique des PME dirigées par des femmes, mais aussi de tout ce qui se fait au Togo, grâce à l’appui de African Guarantees de Fontes et de Ecobank. « Nous allons pouvoir renforcer 125 PME dirigées par des femmes et les accompagner vers le financement. Nous avons une enveloppe de 1 milliard de francs CFA qui servira à accorder des crédits avec des enveloppes symboliques allant de 5 millions de francs CFA à plus de 100 millions de francs CFA pour des femmes entrepreneures », a-t-elle fait savoir. La rencontre a été l’occasion de présenter ce qui a été déjà fait au Togo, mais plus encore, les perspectives et les priorités en lien avec les objectifs du gouvernement, notamment comment accompagner davantage l’inclusion financière des femmes. Elle a indiqué que la fondation SEPHIS est, depuis plus de 16 ans en Afrique sub-saharienne, et travaille au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Togo et s’est spécialisée dans la croissance économique des PME dirigées par des femmes, l’assistance technique, donc la structuration des PME, l’accès au crédit avec une enveloppe de plus de 2 millions d’Euros qui ont été partagés à des entrepreneurs pour leur permettre de s’accroitre. SEPHIS, c’est aussi l’accès aux marchés avec des produits disponibles en grande surface.

La fondation, a-t-elle dit, est active au Togo à travers sa représentation et sa représentante Charlotte Guézéré qui accompagne le leadership localement des femmes, à travers des conférences, depuis 2018. Elle a salué la disponibilité du Premier ministre qui a exprimé sa satisfaction quant aux actions entreprises et encouragé la fondation à poursuivre ses efforts en faveur du développement économique.

Mélissa BATABA

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La France réitère son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a réitéré, le 2 avril 2025, la position de la France, exprimée au plus haut niveau de l’Etat, soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

 Le Chef de la diplomatie française a fait cette déclaration de soutien au Maroc sur le Sahara, le mercredi le 2 avril 2025, lors d’une audition, devant la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale. 

“Il y a quelques mois nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara occidental qui s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine en conséquence directe du plan d’autonomie marocain”, a relevé le diplomate française

   “Il n’y a pas aujourd’hui d’autres solutions réalistes et crédibles”, a-t-il tenu à rappeler. 

    Ceci s’inscrit dans le cadre d’”une solution politique durable et mutuellement acceptable aux Nations unies et nous soutenons les efforts onusiens en vue de ce dialogue”, a ajouté M. Barrot, précisant qu’il aura l’occasion “d’en parler dans quelques jours avec mon homologue marocain Nasser Bourita à Paris”.

   Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en juillet 2024, le Président français, Emmanuel Macron avait affirmé que la France «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».

  M. Macron avait assuré SM le Roi de “l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume» et que son pays «entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international».

   Le Chef de l’État français avait également réitéré avec force le soutien de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain le 29 octobre dernier, à l’occasion de sa visite d’Etat dans le Royaume. 

  “Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue”, avait déclaré M. Macron devant les deux Chambres du Parlement.

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A Kigali, le chef de l’Etat prône une approche sélective et pragmatique pour le développement de l’IA en Afrique

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est l’hôte d’honneur ce 03 avril 2025 du premier sommet mondial sur l’Intelligence artificielle en Afrique (Global AI Summit on Africa) qui se tient à Kigali au Rwanda.

Cette rencontre internationale de haut niveau a mobilisé des leaders mondiaux, investisseurs, innovateurs et universitaires autour du thème « L’IA et le dividende démographique de l’Afrique : réimaginer les opportunités économiques pour la main-d’œuvre africaine ».

Résolument engagé pour l’innovation technologique en Afrique, le chef de l’Etat togolais a partagé, à la cérémonie d’ouverture de ce sommet, sa vision pour un meilleur développement de l’Intelligence artificielle sur le continent, une ambition pragmatique basée sur ses expériences personnelles.

Connu pour son leadership sur les questions d’intégration africaine et la place de l’Afrique dans le concert des nations, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a souligné la nécessité pour les nations africaines de se positionner dans l’environnement de l’Intelligence artificielle et de l’innovation technologique. Ce secteur représente une opportunité pour promouvoir le développement économique et faire face aux défis sociaux majeurs tels que la santé, l’éducation, l’agriculture et l’inclusion sociale.

Panel de haut niveau.

Dans cet élan, le chef de l’Etat a axé son allocution autour de quelques réflexions en évoquant la nécessité pour les États africains de privilégier le réalisme dans un contexte mondial de plus en plus tendu, une approche sélective, stratégique et adaptée aux capacités réelles du continent, la souveraineté numérique réaliste et ciblée pour la collecte, la protection et la valorisation des données et l’équité pour une Intelligence artificielle au service de tous en Afrique.

L’approche sélective et stratégique prônée par le Président de la République, vise essentiellement à faire du continent une terre favorable à l’éclosion des innovateurs et au développement de l’Intelligence artificielle. Ce paradigme ouvre ainsi la voie à des investissements dans les secteurs dans lesquels l’Intelligence artificielle peut apporter des bénéfices immédiats aux populations.

« Nous devons avoir une approche sélective, stratégique et adaptée aux capacités réelles de notre continent. Nous devons identifier les domaines dans lesquels nos besoins sont les plus urgents pour que nos efforts produisent un effet de levier maximal. Je pense à trois secteurs clés de notre stratégie de développement à savoir la santé, l’éducation et l’agriculture où la promesse de l’Intelligence artificielle rencontre la réalité la plus concrète. Je suis convaincu que l’Afrique peut devenir un terrain d’innovation pour elle-même et pour le monde » a préconisé le chef de l’État.

Pour une implémentation optimale de cette vision salutaire pour le continent, le Président de la République propose la protection et la valorisation des potentiels stratégiques du continent, ceci au regard du dividende démographique, du poids démographique considérable de la jeunesse qui constitue également un réservoir de talents et de créativité et bien d’autres richesses naturelles, culturelles et économiques des pays.

« Il faut dès à présent protéger les atouts stratégiques de notre continent. L’Afrique a des ressources précieuses pour le développement de l’Intelligence artificielle, une jeunesse nombreuse et dynamique, des données démographiques, culturelles et linguistiques d’une diversité exceptionnelle et des ressources naturelles rares ».

Pour le chef de l’Etat, dans un contexte de fracture technologique mondiale de plus en plus menaçante, cette ambition ne peut se réaliser sans une réelle politique de promotion de la jeunesse et sans une souveraineté numérique réaliste et ciblée.

« Je pense pour ma part que l’Afrique ne doit pas rester dépendante des plateformes étrangères. Il faut construire notre souveraineté numérique. Celle-ci doit reposer sur trois piliers, à savoir nos données, nos infrastructures et nos normes. Il ne s’agit pas nécessairement de construire nos propres modèles d’IA, mais de faire des choix intelligents en adaptant des modèles ouverts et sobres en énergie à nos réalités ».

Toujours porté par la politique d’inclusion sociale qui fait cas d’école dans le monde, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a fermement prôné l’équité dans le développement et l’utilisation de l’Intelligence artificielle en Afrique, soulignant ainsi avec dextérité l’importance d’une approche inclusive et juste pour toutes les couches sociales. « L’Intelligence artificielle est la prochaine grande révolution. L’équité sera une condition essentielle d’une Intelligence artificielle au service de tous en Afrique. L’Intelligence artificielle doit aussi bénéficier aux travailleurs informels et aux zones rurales qui n’ont pas accès direct à la technologie. Cela suppose des formations ciblées, des investissements dans la collectivité et des solutions pensées pour les réalités locales ».

Devant un parterre d’investisseurs et d’innovateurs, le Président de la République a réitéré la détermination du Togo à s’inscrire dans une dynamique unitaire pour faire de l’Intelligence artificielle un levier de développement inclusif et durable adapté aux réalités économiques, sociales et culturelles du continent.

Le Président rwandais Paul Kagamé, l’hôte du sommet, s’est félicité de la présence du chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé à cette rencontre déterminante pour l’avenir technologique du continent. Le Président Paul Kagamé a lancé à cet effet, un appel à ses pairs africains à travailler ensemble en vue de redéfinir le rôle de l’Afrique dans la gouvernance mondiale de l’Intelligence artificielle.

La cérémonie d’ouverture a été suivie d’un panel de haut niveau sur l’impact de l’Intelligence artificielle sur le développement du continent. Intervenant dans ce panel, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mahamoud Ali Youssouf a salué la vision du Président togolais centrée sur une approche progressive secteur par secteur selon les priorités et la disponibilité des ressources.

(presidence.gouv.tg)

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Diplomatie : Le Togo redynamise son partenariat avec la Guinée, le Mali, le Gabon et le Rwanda

Diplomatie : Le Togo redynamise son partenariat avec la Guinée, le Mali, le Gabon et le Rwanda

Le cérémonial de présentation des lettres du 28 mars 2025 a permis, entre autres, l’accréditation des représentants des missions diplomatiques de la Guinée, du Mali, du Gabon et du Rwanda. A l’issue de leur rencontre avec le Président de la République, ils ont promis d’œuvrer au renforcement des liens de fraternité et du partenariat avec le Togo dans divers domaines.

Entretien entre le chef de l’Etat et l’ambassadeur du Mali…

L’ambassadeur Jean Matho Doré de la Guinée a renouvelé au chef de l’Etat la détermination de son pays à consolider le partenariat économique et commercial avec le Togo. Il a saisi l’occasion pour féliciter le Président de la République pour son leadership dans la résolution des crises sociopolitiques et dans la consolidation de la paix et la stabilité en Afrique.

… du Gabon…

Quant au diplomate Oumar Konate du Mali, il a salué la qualité de la coopération entre Lomé et Bamako.

De son côté, l’ambassadeur du Gabon Maximin Mangoualamangoye a décliné l’agenda de sa mission axée sur le renforcement des relations d’amitié entre les peuples gabonais et togolais, marquées par des échanges dans les secteurs du commerce et des affaires.

…du Rwanda.

L’ambassadrice Rosemary Mbabazi, reçue par le chef de l’Etat, s’est félicitée pour sa part, de la qualité des relations qui existent entre le Rwanda et le Togo particulièrement dans les domaines du commerce avec la non-double imposition et diplomatique avec l’exemption réciproque de visa.

(presidence.gouv.tg)

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Le leadership des femmes dans l’administration publique au cœur des échanges

Le personnel féminin du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage s’est réuni, mardi 25 mars 2025, à Lomé, pour échanger sur « le leadership des femmes dans l’administration publique », marquant ainsi la journée internationale des droits des femmes. Les échanges ont touché les opportunités liées à la promotion du leadership féminin dans l’administration, de même que la place des femmes dans la gouvernance et les défis qu’elles doivent relever à des postes de responsabilité.

Le personnel féminin de l’administration de l’Enseignement technique et le ministre Isaac Tchiakpé.

Le leadership féminin dans l’administration publique est un levier essentiel pour le développement. Donner plus de place aux femmes, c’est garantir une gouvernance plus équilibrée, inclusive et performante. La rencontre d’échange, initiée le 25 mars 2025, à l’intention des femmes du ministère en charge de l’Enseignement technique, s’inscrit dans une dynamique plus large, visant à renforcer la participation des femmes aux instances décisionnelles et à favoriser leur épanouissement professionnel. Elle a été un moment de sensibilisation et de mobilisation pour encourager les femmes à prendre pleinement leur place dans la sphère administrative et décisionnelle. Les discussions ont mis en lumière les obstacles auxquels les femmes sont confrontées dans la gestion publique, notamment les stéréotypes de genre, les difficultés d’accès aux postes de décisions, le manque de formation et de mentorat. La conciliation entre la vie professionnelle et familiale a été également abordée. Au cours des échanges, des femmes occupant des postes stratégiques ont partagé leurs expériences et les stratégies qui leur ont permis de surmonter les obstacles dans leur parcours professionnel. Elles ont encouragé leurs consœurs à s’engager activement et à développer des compétences en leadership. Les différentes interventions ont fait noter qu’une personne qui aspire à devenir un leader doit changer de paradigme et sa perception des choses, elle doit être polyvalente, maîtriser son travail et avoir confiance en soi. La femme, quel que soit le poste occupé sur son lieu de travail, doit être coactive, performante et avoir l’esprit d’initiative et d’écoute, etc.

A l’occasion, le ministre en charge de l’Enseignement technique, M. Isaac Tchiakpé, a salué la détermination des femmes fonctionnaires et a réitéré l’engagement du gouvernement à promouvoir l’égalité des chances dans l’administration publique. Pour lui, la femme est un pilier essentiel dans la construction d’une société équilibrée et prospère. Elle joue un rôle fondamental dans tous les domaines tels que l’éducation, l’économie, la gouvernance, la santé et la cohésion sociale. Le ministre a fait savoir que, la femme togolaise est connue pour sa bravoure, sa détermination et son implication totale dans son foyer et une société qui ne respecte pas la femme se perd. Il a, à cet effet, encouragé les femmes à prendre plus d’initiatives et à briser les barrières qui freinent encore leur accession aux postes de responsabilité.

Pour Mme Enyonam Kwaku, responsable communication relations publiques/ FNAFPP, un bon leader n’est pas seulement une personne qui donne des ordres. C’est quelqu’un qui inspire, motive, écoute et guide avec vision et intégrité. Selon Mme Kwaku dans un monde où les exigences du travail sont de plus en plus fortes, réussir à concilier vie professionnelle et vie familiale est un défi majeur, en particulier pour les femmes. Trouver donc cet équilibre demande une bonne organisation, une gestion efficace du temps et un soutien adéquat.

Bernadette A. GNAMSOU

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Championnats d’Afrique U-20 de Luanda 2025 : le ministère des sports honore les trois escrimeurs médaillés

De retour des championnats d’Afrique des moins de 20 ans disputés du 1er au 6 mars 2025, à Luanda en Angola où ils ont gagné six médailles dont trois d’Argent et trois autres de bronze, les trois escrimeurs ou tireurs togolais ont été honorés et encouragés par le ministère en charge des Sports et des Loisirs avec des chèques d’un montant total de trois millions de francs (3 000 000 F CFA). Il s’agit, notamment du sabreur Bryan Badjo, du fleurettiste Octave Combété et de l’épéiste Frédéric Letou, tous accompagnés par leur président, Me. Victor Katéma Lamega.

Le président Victor Lamega reçoit l’unn des chèques avec les félicitations du Dr Kédou Abalo (à droite).

Le président de la Fédération Togolaise d’Escrime, Me. Victor Katéma Lamega et ses protégés Bryan Badjo, Octave Combété et Frédéric Letou ont fait honneur au Togo en défendant ses couleurs aux championnats d’Afrique des U-20 en terre angolaise. Ces trois athlètes d’escrime sont rentrés avec six médailles dans leur gibecière.            

 Les escrimeurs ont été honorés au nom du ministre des Sports et des Loisirs par le conseiller technique, Dr Kédou Abalo, en compagnie de l’attaché de cabinet, M. Lemou Longniwa et du directeur des sports et de l’éducation physique, M. Ouro-Gandi Tchagnani.                     

D’entrée, le conseiller technique a déclaré « Il n’y a pas de petites victoires, il n’y a que de belles victoires ». Ceci pour féliciter les ambassadeurs sportifs d’escrime et leur président Lamega qui ont su se donner pour représenter dignement le Togo au rendez-vous de Luanda.  « Aujourd’hui le Togo sait que vous avez porté son honneur et c’est pourquoi il vous célèbre. Nous portons cet espoir que lorsque vous retournerez aux prochaines compétitions, vous reviendrez avec des médailles d’or, en vous hissant au sommet des podiums », a ajouté Dr Kédou Abalo.                                                                           En reconnaissance à leurs efforts, des chèques a été remis à chacun des trois athlètes et au staff technique, pour un montant global de trois millions de francs.                  

Pour sa part, le président Lamega a situé tout le monde dès l’étape de la préparation à la compétition de Luanda. Pour lui, les escrimeurs sont restés dans la droite ligne d’une des recommandations du ministre des sports aux fédérations lors de la présentation des vœux de fin d’année le 9 janvier. Cette recommandation est celle de faire la fierté du Togo aux différentes compétitions extérieures.

  Il a ensuite exprimé ses sentiments de gratitude au ministre des sports, pour tout le travail qu’elle abat depuis son arrivée à la tête de ce département et pour la présente cérémonie de reconnaissance et d’honneur qui est une première au niveau de la Fédération Togolaise d’Escrime.

Siméon EGBADE

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Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ADRA reçu par le Premier ministre

La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a échangé, vendredi 21 mars 2025, à la Primature, avec le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Agence Adventiste d’Aide au Développement (ADRA), M.  Kossi Dodzi Emmanuel Amégnito.  Les perspectives de collaboration à développer dans les années à venir et les stratégies à mettre en place à cet effet, pour donner les moyens nécessaires à la jeunesse et renforcer sa résilience face aux crises étaient au centre de leurs discutions.

Arriver au Togo pour constater les opérations que mène l’Agence Adventiste d’Aide au Développement (ADRA), le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de cette organisation, M. Kossi Emmanuel Dodzi Amégnito a été reçu, vendredi 21 mars 2025, par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Au sortir de l’entrevue, M. Amégnito a relevé avoir discuté avec le Premier ministre des perspectives de collaboration à développer dans les années à venir, pour accompagner le plan stratégique du Togo. Ceci, afin de donner les moyens nécessaires et durables à la jeunesse. Dans ce sens, il a souligné que son institution s’est engagée à renforcer davantage les capacités et la résilience des jeunes face aux crises que traverse le monde. M. Amégnito a précisé être allé à Kara, une semaine plus tôt, pour évaluer les différents programmes mis en place, dans le cadre des cantines scolaires dans cinq établissements de cette localité.

Mme Tomégah-Dogbé et M. Amégnito.

Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ADRA a salué l’engagement du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, pour le développement du pays et l’appui du  Premier ministre dans les différents programmes mis en œuvre au Togo, en vue d’un avenir meilleur de la jeunesse. Dans cet ordre d’idée, il a signalé que l’ADRA ambitionne d’organiser, au Togo, un forum sur la jeunesse, dénommé Africa Diplomacy Business Forum. L’objectif étant de donner la possibilité aux jeunes d’être en contact avec les institutions et autres.

Il a fait savoir que l’ADRA intervient dans divers domaines d’activités, notamment l’éducation de la jeunesse, surtout de l’enfance, en mettant un accent particulier sur les plaidoiries, tout en faisant en sorte que chaque enfant, à travers le monde, puisse aller à l’école. Ceci, à travers la mise en place des programmes visant à donner aux jeunes les moyens pour promouvoir l’éducation de la jeune fille. L’institution mène aussi des actions dans le domaine de la santé, en permettant aux populations d’avoir accès à des soins de santé adéquats. Le renforcement des capacités des AGR des jeunes pour leur garantir un avenir meilleur, l’entrepreneuriat… ne sont pas du reste. L’autre pilier de l’ADRA est d’accompagner cette jeunesse, en mettant en place des programmes d’urgence, de sécurité alimentaire et en matière de gestion des catastrophes, notamment.

Kpinzou EDJEOU

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