La position américaine sur le Sahara marocain est « claire et sans équivoque » selon Massad Boulos

La position américaine sur le Sahara marocain est « claire et sans équivoque » selon Massad Boulos

Le Conseiller spécial pour l’Afrique du président des Etats-Unis, Donald Trump, M. Massad Boulos, dans un entretien exclusif à Medi1 TV et Radio, le 19 avril 2025, a réaffirmé que la position américaine sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara est “claire et sans équivoque”.

« La position américaine est claire et sans équivoque. Cette position nous l’avons exprimée à maintes reprises de manière claire, tout comme l’a fait clairement le Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio la semaine dernière. Il s’agit de la même position exprimée par le Président Donald Trump à Sa Majesté le Roi Mohammed VI au sujet de la reconnaissance pleine et entière par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et du soutien américain au plan d’autonomie présenté par le Maroc comme solution à ce différend », a souligné M. Boulos.

Cette question « ne souffre d’aucune ambiguïté, et toute autre information véhiculée relève de simples approximations erronées et sans fondement », a-t-il souligné.

La position officielle est que les Etats-Unis d’Amérique réaffirment et reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara et la Proclamation du Président Trump en 2020 et des Etats-Unis est sans équivoque”, a-t-il poursuivi.

Et de relever qu’ « aucune déclaration ne doit être exploitée hors de son contexte ou réinterprétée en dehors de ce contexte clair ».

“Comme le Secrétaire d’Etat Marco Rubio l’a affirmé, nous soutenons entièrement la proposition marocaine d’autonomie, qui est sérieuse, crédible et réaliste, en tant que solution juste et définitive à ce conflit », a tenu à souligner le responsable américain.

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Sahara marocain : Le Royaume d’Eswatini se désolidarise des manœuvres menées par le Secrétariat Exécutif de la SADC 

À l’initiative de l’Afrique du Sud, le Secrétariat Exécutif de la  Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), composée de 16 États membres, a signé, le 2 avril 2025, un «protocole d’accord » avec la «la République arabe sahraouie démocratique (RASD)» des séparatistes, sans informer ni obtenir l’approbation préalable des États membres de la SADC.

Cette action illégitime du Secrétaire Exécutif, n’a pas manqué de soulever une vague de contestations parmi plusieurs pays membres de la SADC.

Plusieurs États ont exprimé leur indignation et réagi officiellement avec vigueur pour dénoncer la signature illégitime effectuée par le Secrétaire Exécutif en leur nom.

Parmi ces pays figurent les États amis du Maroc, membres de la SADC qui ne reconnaissent pas l’entité avaient ouvert leurs Consulats Généraux respectifs à Laâyoune ou à Dakhla, tels que les Comores, Eswatini, la RDC, la Zambie, et le Malawi.

Ils estiment que l’organisation, dont la moitié des membres (Comores, Eswatini, Madagascar, Malawi, RDC, Seychelles, Zambie) ne reconnaît pas l’entité, ne peut procéder à la signature de tout instrument avec cette entité non reconnue et extérieure, en violation des dispositions du Traité et de la Charte de la SADC, ainsi que des Décisions du Sommet de la SADC qui n’ont jamais autorisé, ou mandaté, l’organisation à signer des instruments.

Après le Malawi, le Royaume d’Eswatini s’est joint aux autres pays membres de la SADC pour dénoncer officiellement la manœuvre du Secrétaire Exécutif de la SADC, exprimant leur mécontentement et désapprobation par note verbale.

Dans ce contexte, et par le biais d’une Note Verbale émanant du  Ministère des Affaires étrangères, l’Eswatini a réaffirmé officiellement son « soutien indéfectible au plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc »

En outre, le document officiel du Ministère des Affaires Etrangères de l’Eswatini « précise que le Royaume d’Eswatini ne considère pas le Mémorandum d’Entente (MoU) entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme un accord contraignant ».

« En conséquence, le Royaume d’Eswatini estime ne pas être juridiquement lié par les dispositions qui y sont contenues », souligne également la Note Verbale.

À l’instar de nombreux États refusant désormais de cautionner les faits accomplis et les manipulations, le Royaume d’Eswatini exprime avec la plus grande clarté, particulièrement à l’adresse de l’Afrique du Sud, son ferme soutien à l’intégrité territoriale du Maroc. Il réitère par ailleurs son rejet catégorique des velléités déstabilisatrices des groupes séparatistes, activement soutenus par l’Algérie et instrumentalisés par l’Afrique du Sud.

La réaction de l’Eswatini illustre une tendance constante parmi les pays africains à s’affranchir de l’influence sud-africaine et de la pression algérienne.

Choisir la justice et être du bon côté de l’histoire est un acte courageux, que l’Eswarini a adopté avec conviction. D’autres pays en Afrique australe et sur le continent suivent également cette démarche.

L’élan de soutien international impulsé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Que Dieu L’assiste s’étend à travers l’Afrique et le monde

Pour rappel, le Royaume d’Eswatini considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 « comme unique solution » pour la résolution du différend régional autour du Sahara marocain,

Il convient de rappeler également que l’Eswatini a acté officiellement et diplomatiquement sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara à travers l’ouverture, en 2020, d’un consulat général du Royaume d’Eswatini à Laâyoune.

( MAP)

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Le Premier ministre constate l’évolution des travaux d’extension de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema

La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a effectué une visite inopinée sur le site de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) à Lomé, le mercredi 16 avril 2025, pour constater de visu l’évolution des travaux d’extension en cours. Ces aménagements, qui visent à accroître sa capacité d’accueil, répondent à l’ambition du gouvernement de faire de cet aéroport un hub aérien de référence et d’accroître l’influence du pays en Afrique de l’Ouest.

La visite surprise effectuée, le 16 avril 2025, sur le site de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE), a permis au Premier ministre, Victoire Tomégah-Togbé, d’inspecter plusieurs chantiers : l’agrandissement du terminal, la création de nouveaux parkings pour avions, ainsi que la modernisation des installations techniques. Ces travaux visent à accroitre la capacité d’accueil de l’aéroport et à améliorer la qualité des services offerts aux usagers.

Dans une publication partagée sur les réseaux sociaux, le Premier ministre s’est dit satisfaite de l’évolution des travaux et de l’engagement des équipes mobilisées. Selon Mme Tomégah-Dogbé, ces travaux, ainsi que les futurs investissements, illustrent clairement la volonté du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, de faire de l’AIGE un véritable hub aérien de référence sur le continent africain. Le Premier ministre a salué le professionnalisme des équipes techniques et opérationnelles, les encourageant à maintenir leurs efforts, pour garantir un service de qualité aux usagers, en termes de sécurité, de confort et de satisfaction.

Cette visite intervient dans un contexte marqué par une transformation rapide des infrastructures de transport au Togo, reflet de l’ambition nationale de répondre à la hausse du trafic aérien et d’accroître l’influence du pays en Afrique de l’Ouest.

Dans une interview accordée à la presse, le directeur général adjoint de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), M. Michel Tchangani, a salué la visite de la cheffe du gouvernement, qui vient les conforter dans leurs efforts et booster l’avancement des travaux. Au-delà de toucher du doigt la réalité du terrain, cette sortie a permis d’évaluer les difficultés rencontrées sur les chantiers et de voir dans quelles mesures des solutions peuvent être apportées pour avancer très rapidement, a expliqué M. Tchangani. Selon lui, « les travaux en cours concernent la construction de deux parkings de code E (c’est-à-dire gros porteurs) qui est à plus de 99% du taux de réalisation, l’extension sud de l’aéroport et le réaménagement des boutiques à l’intérieur de l’aérogare. Concernant l’extension côté sud, les techniciens à pied d’œuvre ont déjà brûlé 4 mois et il leur reste 8 mois pour achever les gros ouvrages », a-t-il fait savoir. Cette initiative du gouvernement permet d’accroître la capacité de l’aérogare, qui accueille, aujourd’hui, près de 1500 passagers, contre 1200 prévu initialement dès sa mise en service, en 2016, a-t-il signifié. Il a poursuivi que ces aménagements sont nécessaires pour répondre aux transformations tous azimuts qui interviennent dans le secteur. Il s’agit surtout de créer les conditions nécessaires pour mettre à l’aise les passagers et améliorer la qualité des services offerts à l’aérogare, a-t-il soutenu. A titre d’exemples, il a cité la compagnie Asky, qui a doublé son trafic et agrandi sa flotte qui compte près de quinze (15) en pensant aller à seize (16), voire dix-sept (17) avions, d’ici la fin de l’année. La compagnie Ethiopian Air line a aussi augmenté son taux de desserte vers les Etats-Unis et Addis-Abeba et est à 5 vols à peu près par semaine et, peut-être, plus dans les jours à venir.

Saisissant l’occasion, M. Tchangani a remercié le gouvernement, pour tous les efforts déployés pour le développement des infrastructures et principalement de l’aéroport.

De son côté, la directrice Sûreté et Sécurité, Qualité Environnement à la société togolaise de Handling, Mme Karsa-Tchasseu Madeba-Mia, a dit être très honorée de la visite du Premier ministre. Cette visite lui a permis de se renseigner davantage sur les infrastructures aéroportuaires, notamment la nouvelle gare de fret, devant permettre d’accroître l’exploitation en matière de cargo, c’est-à-dire, import-export pour l’aviation. « D’après les conclusions de notre rencontre, nous allons commencer par utiliser la partie import, qui ne souffre pas de grandes choses. D’ici quelques mois, il sera mis en implémentation l’utilisation de la partie export avec les infrastructures et le matériel qu’il nous faut », a-t-elle indiqué. Mme Karsa-Tchasseu Madeba-Mia a expliqué que la gare de fret en réaménagement ne répondait pas vraiment aux normes d’utilisation pour la société Handling.

Pour l’usager togolais Abdoul Salifou, qui a eu l’occasion de faire des voyages et de visiter certains aéroports d’autres pays, l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema est l’un des meilleurs de la sous-région. « Toutes les conditions sont réunies, même les conditions de fret sont assurées pour offrir de meilleurs services aux usagers », a-t-il assuré.

Pour sa part, l’asiatique Kenneth Wat Iwat a dit apprécier la qualité des services de l’AIGE et le cadre confortable qu’il offre aux voyageurs. « Le Togo est un pays agréable et très accessible qui dessert plusieurs autres pays de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il reconnu.

Patouani BATCHAMLA

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La diplomatie chinoise et la communauté d’avenir partagé pour l’humanité

Du 14 au 18 avril 2025, le président chinois Xi Jinping est en visite d’État au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge. La Chine ne ménage pas d’effort pour bâtir une coopération de voisinage fraternel, amical et prospère avec ses voisins. Elle prône les valeurs asiatiques de paix, de coopération, de solidarité, d’ouverture et d’inclusivité et une cohabitation respectant les intérêts de chaque partie. La diplomatie de bon voisinage de la Chine s’inscrit en droite ligne des idéaux des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. Dans le sillage des visites d’État du président Xi Jinping au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge, CGTN Français a organisé une table ronde avec des personnalités d’horizons divers autour des sujets comme les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, le Sud global et les relations Chine-Afrique.

71 ans après la proclamation des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, la Chine a su en faire des valeurs essentielles dans sa coopération avec le reste du monde. Au-delà de la Chine, ces principes guident de grands ensembles régionaux dans leur volonté d’agir en toute solidarité face aux défis communs. Au regard de la situation internationale actuelle, la nécessité et l’importance de respecter les Cinq Principes de la Coexistence pacifique se pose avec acuité. Pour M. Isaac Bazié, professeur à l’Université du Québec à Montréal et fondateur de l’Institut des études afro-asiatiques et internationales (AFRASI) à Ouagadougou, au Burkina Faso, il est urgent de rappeler ces principes qui concernent la question du respect mutuel, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté, la non-agression, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, l’égalité dans la poursuite des intérêts, l’égalité et les avantages mutuels dans un principe de co-dépendance, la question de la coexistence pacifique. « Nous sommes interdépendants. Il est important de mettre de l’avant des mécanismes qui permettent que nous assurions un contexte pacifique et que l’esprit qui est celui du consensus et de la recherche mutuelle, d’un cadre favorable au développement de tous, que cet esprit qui est quand même très présent dans les cultures asiatiques et dans les cultures africaines, soit mis de l’avant », a déclaré pr Bazié.

Pour sa part, Wu Zexian, commentateur de CGTN Français, a soutenu que les Cinq Principes de la Coexistence pacifique sont aujourd’hui particulièrement valables pour bien gérer les relations internationales d’autant plus que certains pays veulent toujours appliquer la loi du plus fort. A l’entendre, il faut promouvoir les Cinq Principes de la Coexistence pacifique parce que les pays du monde constituent finalement une communauté de destin. « Donc, nous sommes condamnés à vivre ensemble, en solidarité, en coopération. On ne peut pas se lancer dans des confrontations, dans des rivalités. Avec les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, nous pouvons nous opposer à l’hégémonisme, à la politique du puissant, au découplage et à la rupture pour que notre monde puisse constituer effectivement une communauté de destin, ou une communauté d’avenir partagé », a souligné Wu Zexian.

Quant au responsable du magazine panafricain « Le Label diplomatique », président du Caucus panafricain des Journalistes, Héribert-Label Élisée Adjovi, il a relevé que les Cinq Principes ont permis d’asseoir des relations de respect mutuel. « Ce qui veut dire tout simplement que si les Etats, quelle que soit leur taille, se respectent mutuellement, respectent leur souveraineté et travaillent de concert à construire une communauté d’avenir partagé, on se retrouverait dans un monde de paix et de sécurité, et la Chine en la matière, en tant que deuxième puissance économique mondiale, donne l’exemple », a-t-il dit.

Dimas Dzikodo, directeur de publication du journal togolais « Forum de la semaine » a laissé entendre que les principes portés et défendus par la Chine ont eu un impact plus que capital dans la relation entre les peuples africain et chinois. « Cela a permis le développement de plusieurs pays africains avec l’apport de l’expertise, de la technologie et du financement de la Chine, et ceci dans le respect mutuel », a affirmé le journaliste togolais. Mamadou Ciré Baldé, journaliste de Vision Guinée, a argué que dans le contexte actuel où le monde est de plus en plus marqué par les rivalités géopolitiques, les crises multiples et les tensions internationales, le respect des Cinq Principes de la Coexistence pacifique est d’une importance capitale pour bâtir un ordre mondial plus équilibré, fondé sur la paix et la coopération entre les peuples.

Le Sud global, une plate-forme importante

S’il y a bien une plate-forme qui permet de promouvoir les idéaux des Cinq Principes, c’est bel et bien le Sud global. La coopération entre les pays du Sud global du pays s’est renforcée au fil des années autour des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. Autour de ces idéaux, le Sud global a su imprimer une dimension multipolaire aux relations internationales. Certes, les penchants isolationnistes, protectionnistes et unilatérales continuent d’entraver la coopération internationale basée sur le respect mutuel et la consultation, mais la voix du Sud global est plus que jamais audible sur l’échiquier mondial. Le Sud global représente aujourd’hui plus de 40% de l’économie mondiale et contribue à hauteur de 80% à la croissance mondiale, devenant un acteur clé pour sauvegarder la paix, orienter le développement et promouvoir la gouvernance mondiale.

De l’avis de Monsieur Isaac Bazié, les rapports de force changent et le Sud global, dans ce sens, a un rôle important à jouer et de manière inclusive, parce qu’il ne s’agit pas d’opposer, de créer des grands blocs qui s’opposent et s’excluent. « Ce serait contraire même à l’esprit de fraternité, de solidarité et de communauté de destin qui doit dominer les relations internationales. Donc il s’agit plutôt de s’allier pour créer les conditions nécessaires à l’émergence d’économies fortes et de cultures alternatives capables d’aider non seulement les pays du Sud global à se déployer et à atteindre leur épanouissement, mais par le fait même à contribuer au développement et au mieux-être de toute l’humanité », a-t-il détaillé.

Selon Darwis Khudori, enseignant-chercheur à l’Université Le Havre Normandie, initiateur et coordinateur des réseaux Esprit Bandung et cofondateur de l’institut AFRASI, bon nombre de pays du Sud global ne sont pas encore souverains dans des domaines comme la science et la technologie, la finance, l’information et la communication, les armements et l’accès aux matières premières. Face à cette situation, les pays du Sud global n’ont d’autre choix que de coopérer. « Il faut collaborer. Il faut que les pays du Sud, Afrique, Asie, Amérique latine et les pays non occidentaux de façon générale collaborent sur les cinq points que je viens d’énumérer », a émis le Prof. Khudori.

Pour Wu Zexian, les pays du Sud global peuvent bien coopérer dans la mesure où la plus grande puissance dans ce monde veut se découper du reste du monde. « Tous ces pays du Sud peuvent très bien se soutenir sur les grands dossiers internationaux. Tous ces pays du Sud peuvent coopérer effectivement avec des résultats précis, concrets, sur le plan économique. Il existe aujourd’hui déjà beaucoup de plateformes de coopération pour les pays du Sud. Vous avez, par exemple, les BRICS », a-t-il confié. M. Wu a cité le cas de la Chine qui a créé des plateformes bilatérales et multilatérales avec d’autres partenaires. Il s’agit, par exemple, du Forum sur la Coopération Chine-Afrique, du Forum Chine-CELAC (Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes), le Forum sur la Coopération sino-arabe. « La Chine a aussi un mécanisme de coopération qui est très, très efficace avec l’ASEAN. La Chine a aussi lancé l’Initiative ‘la Ceinture et la Route’. Il y a déjà plus de 150 pays, plus de 30 organisations internationales qui ont adhéré à cette initiative de coopération. Donc, pour les pays du Sud, les opportunités sont nombreuses. L’avenir est toujours prometteur, malgré les défis sérieux auxquels on doit résister », a soutenu Wu Zexian.

Carine Pierrette Zongo, journaliste à Filinfos (Burkina Faso), a déclaré qu’il est impératif de renforcer la cohésion entre les nations du Sud pour peser davantage sur la scène internationale. A l’entendre, les organisations régionales et alliances stratégiques comme les BRICS, l’Union africaine, l’ASEAN ou le G77 jouent un rôle clé dans cette dynamique. Quant à Fyfy Solange Tangamu du Forum des AS en République Démocratique du Congo, elle a fait savoir que les pays du Sud global doivent se soutenir à travers des plateformes comme « la Ceinture et la Route » initiée par la Chine. Pour elle, des cadres de rencontres tels que le FOCAC, les BRICS sont des opportunités pour les pays du Sud global d’échanger, de partager afin d’avancer dans leur coopération.

Une coopération Chine-Afrique exemplaire

Dans le prolongement des relations entre les pays du Sud global, la Chine a su asseoir une coopération fraternelle, amicale, solidaire et exemplaire avec l’Afrique. A travers le FOCAC, la Chine et l’Afrique ont su bâtir une relation de respect et de confiance mutuels qui profite au développement des deux parties. En septembre 2024, lors du 9e sommet du FOCAC, les relations sino-africaines ont été érigées au rang de partenariat stratégique global pour bâtir une communauté d’avenir partagé. L’avenir des relations sino-africaines recèle donc des perspectives intéressantes.

Le commentateur de CGTN Français, Wu Zexian, a déclaré que depuis le début de ce siècle, la coopération entre la Chine et l’Afrique marche dans une nouvelle étape avec la création du Forum sur la coopération Chine-Afrique. La coopération entre les deux parties a engrangé des résultats tangibles sur le terrain. « Il suffit de voir tous ces résultats de coopération, tous ces projets réalisés dans le cadre de coopération entre la Chine et l’Afrique. Vous savez par exemple le chemin de fer Mombasa-Nairobi, le chemin de fer Addis-Abeba-Djiboui. Ce sont des exemples parmi beaucoup d’autres. L’année dernière, les deux parties ont défini les plans de coopération pour les trois ans à venir. C’était sous le titre de dix Actions de partenariats. Il y a eu des propositions, des idées précises, ce ne sont pas des propositions qui resteront sur les papiers », a énuméré M. Wu. Selon lui, il y a un suivi effectif mené par les deux parties pour que toutes les propositions soient réalisées concrètement sur le terrain.

Pour Gérard Njoya, rédacteur en chef à l’Actu Chine-Cameroon, qu’il s’agisse du développement économique et social en Afrique ou de la défense des intérêts africains au niveau international, la Chine se montre très solidaire, et ce suivant les principes de la coexistence pacifique qui encadrent sa coopération avec l’Afrique. Fatou Ndiaye, journaliste de Sud Quotidien au Sénégal, a soutenu qu’il est important de bâtir des relations basées sur la confiance et le respect mutuel. Selon elle, la Chine et les pays africains doivent mieux se connaître, ce qui pourra accroître les opportunités pour une coopération durable.

La politique étrangère de la Chine s’inscrit pleinement dans la logique des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, du multilatéralisme, du respect de la souveraineté et du dialogue coopératif, reflétant ainsi profondément la vision commune d’un monde harmonieux et uni. C’est dire combien l’idéal d’un monde rassemblé autour des idéaux de la paix, de la coopération internationale fondée sur le multilatéralisme, la souveraineté, le dialogue et le respect mutuel est le souhait ardent de la grande majorité.

 (Xinhua)

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Désigné médiateur entre la RDC et le Rwanda, le chef de l’Etat s’est entretenu à Luanda avec son homologue angolais, président en exercice de l’UA

Désigné médiateur entre la RDC et le Rwanda, le chef de l’Etat s’est entretenu à Luanda avec son homologue angolais, président en exercice de l’UA

Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué le 16 avril 2025 une visite d’amitié et de travail à Luanda, en Angola, où il a eu un tête-à-tête avec son homologue, João Lourenço, Président en exercice de l’Union africaine.

Au centre des échanges, la crise à l’Est de la RDC, une région en proie à un conflit armé et pour laquelle le Chef de l’Etat a été désigné officiellement par l’Union africaine comme médiateur.

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L’Union Africaine désigne le chef de l’Etat médiateur entre la RDC et le Rwanda

L’Union Africaine désigne le chef de l’Etat médiateur entre la RDC et le Rwanda

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a été officiellement désigné le samedi 12 avril 2025, par l’Union africaine (UA) comme Médiateur de l’Organisation entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda, dans la crise de l’Est de la RDC. La décision a été entérinée par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à l’issue d’une procédure de silence.

Le leader togolais prend ainsi officiellement la suite de son homologue angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, qui avait conduit jusque-là le processus de médiation, avant d’occuper la présidence en exercice de l’Union.

Pour le Togo, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance pour son engagement diplomatique en faveur de la paix et de la stabilité sur le continent.

« Le Président Faure Essozimna Gnassingbé contribuera activement à la recherche d’une paix durable, à la réconciliation et à la stabilité dans la région des Grands Lacs », a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, peu après la confirmation de la désignation.

(Togo Officiel)

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Afreximbank réalise une performance financière exceptionnelle en 2024 avec un bénéfice net de 973,5 millions de dollars US

La Banque africaine d’import-export (« Afreximbank » a publié, le 14 avril 2025, au Caire, en Egypte, les états financiers consolidés de la Banque et de ses filiales pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. Le groupe a enregistré un bénéfice net de 973,5 millions de dollars US pour l’exercice 2024, soit une hausse de 29 % par rapport à l’exercice précédent.

Malgré un contexte économique mondial complexe marqué par des tensions géopolitiques, des pressions inflationnistes et des taux d’intérêt élevés, Afreximbank a enregistré une solide performance financière. Selon le communiqué de presse, publié par l’institution financière panafricaine, le revenu total du Groupe a augmenté de 23 % pour atteindre 3,3 milliards de dollars US, porté par la croissance du volume d’activité et soutenu par la hausse des taux d’intérêt du marché.

En conséquence, le revenu net d’intérêts pour l’exercice 2024 s’est élevé à 1,8 milliard de dollars US, soit une hausse de 25 % par rapport à l’exercice 2023, reflétant une gestion efficace et efficiente des coûts d’emprunt.

Malgré la hausse des charges d’exploitation, le ratio coûts/revenus s’est amélioré pour atteindre 18 % au cours de l’exercice 2024, contre 19 % l’année précédente, témoignant d’une efficacité opérationnelle accrue. Ce résultat a été obtenu alors même que les charges d’exploitation totales ont augmenté de 21 % pour atteindre 367,7 millions de dollars US (exercice 2023 : 304,5 millions de dollars US), principalement en raison des pressions inflationnistes mondiales et d’un investissement accru dans le capital humain pour soutenir l’expansion des activités.

Le total des actifs du Groupe, y compris les provisions pour imprévus, a progressé de 7,55 %, atteignant 40,1 milliards de dollars US au 31 décembre 2024, contre 37,3 milliards de dollars US à la clôture de l’exercice 2023.

Afreximbank, leader la Banque sur le marché

En 2024, Afreximbank a été classée numéro un dans les trois catégories du rapport Bloomberg Capital Markets League Tables pour les marchés de capitaux africains. La Banque s’est classée premier teneur de livres, agent administratif et chef de file mandaté en Afrique subsaharienne.

Le Groupe a aussi renforcé sa présence sur le continent et au sein de la diaspora avec l’adhésion de la Libye et la Somalie à l’Accord d’établissement portant le nombre d’États membres africains à 54 État participant.

Dans les Caraïbes, la dynamique d’adhésion est restée également forte, 12 des 15 pays de la CARICOM ayant signé l’Accord de participation de la Banque, ouvrant ainsi la voie à l’expansion des opérations d’Afreximbank dans la région.

Les filiales de la Banque ont également enregistré une croissance robuste et un impact significatif tout au long de l’année. Le Fonds pour le Développement des Exportations (FEDA), a étendu son portefeuille d’impact à plus de 0,5 milliard de dollars américains. AfrexInsure, de son côté, a déployé avec succès ses solutions auprès d’une clientèle croissante dans de multiples secteurs et zones géographiques couvrant 3,54 milliards de dollars américains d’actifs.

Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), pour sa part, a poursuivi sa croissance en 2024, avec l’adhésion de trois banques centrales et de 50 banques commerciales supplémentaires, portant le nombre total de banques centrales à 16 et celui des banques commerciales à 144.

Rendez – vous à Alger pour l’IATF2025

Afreximbank, en collaboration avec l’Union africaine, le Secrétariat de la ZLECA et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, organisera la Foire commerciale intra-africaine 2025 (IATF2025) à Alger, en Algérie, du 4 au 10 septembre 2025.

M. Denys Denya, vice-président exécutif principal d’Afreximbank.

« Dans un environnement géopolitique et économique mondial difficile et en rapide évolution, le Groupe a réalisé une performance financière solide, dépassant les attentes et surpassant les années précédentes. Cette réussite témoigne de l’engagement de la direction à exécuter le 6e Plan stratégique, à garantir l’efficacité opérationnelle et à accroître la valeur. La solide situation financière de la Banque repose sur une liquidité solide, un bilan bien capitalisé et un portefeuille d’actifs de haute qualité. La direction reste confiante dans la capacité du Groupe à surmonter les difficultés économiques actuelles et à maintenir sa trajectoire de croissance. Les initiatives stratégiques visant à atténuer les risques et à optimiser les opérations ont renforcé les bases de la réussite à long terme. À l’avenir, la conjoncture économique mondiale devrait rester volatile, les pressions inflationnistes, le durcissement des conditions financières et les incertitudes géopolitiques constituant des risques potentiels. La Banque continuera de jouer son rôle d’institution d’importance systémique, en équilibrant croissance, liquidité, rentabilité et gestion des risques tout en poursuivant une expansion durable », a déclaré M. Denys Denya, vice-président exécutif principal d’Afreximbank.

Moussouloumi BOUKARI

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Les élus consulaires de la CCI-Togo présentés aux autorités locales du Grand Lomé

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), engagée à jouer pleinement son rôle d’interface entre le monde des affaires et les pouvoirs publics, a clôturé, jeudi 10 avril 2025, à Lomé, sa tournée nationale d’échanges, effectuée dans les différentes régions du Togo. L’objectif étant de renforcer les liens entre les représentants du secteur privé et les pouvoirs publics, mais aussi de présenter les élus consulaires aux différentes autorités locales.

Au cours d’une cérémonie organisée, jeudi 10 avril 2025, dans ses locaux à Lomé, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) a officiellement présenté les élus consulaires du Grand Lomé aux autorités locales. Cette rencontre marque la dernière étape d’une tournée nationale effectuée dans toutes les régions du pays.

Ils ont été présentés aux différentes autorités locales, notamment le Gouverneur, les préfets, ainsi que les maires du Grand Lomé, par le président de la CCI-Togo, Dr José Kwassi Symenouh.

Selon M. Symenouh, cette démarche s’inscrit dans la volonté affichée d’instaurer une relation de proximité entre l’institution consulaire et les collectivités locales, en vue d’une action plus cohérente et concertée pour le développement économique du pays.

Il a également annoncé la tenue, le 16 mai 2025, de la journée porte ouverte sur la CCI-Togo. Cette activité, qui va se dérouler simultanément dans toutes les Régions du pays, vise à mieux faire connaître la Chambre, ses missions et services, tout en offrant un cadre d’échange direct avec les différents acteurs économiques.

Le Gouverneur du Grand Lomé, Mme Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traoré, a salué l’initiative de la CCI-Togo. Elle a encouragé les nouveaux élus consulaires à faire preuve de professionnalisme et d’engagement dans l’exercice de leur fonction. Elle a également réaffirmé la volonté du pouvoir public de collaborer étroitement avec la Chambre, pour dynamiser le secteur privé togolais, moteur essentiel de la croissance économique.

Cette rencontre vient clore une série d’échanges entamée dans les différentes Régions du Togo, illustrant la volonté de la CCI-Togo de jouer pleinement son rôle d’interface entre le monde des affaires et les pouvoirs publics.

Les élus consulaires, issus de divers secteurs d’activités, ont pour mission de porter la voix des opérateurs économiques et de contribuer activement à la croissance de l’économie nationale.

B.A.

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Liens stratégiques UE-Togo : Le Vice-Premier ministre de la Slovénie reçu par le chef de l’Etat

Liens stratégiques UE-Togo : Le Vice-Premier ministre de la Slovénie reçu par le chef de l’Etat

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu, le 9 avril 2025, à Lomé 2, avec le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes de la Slovénie, Mme Tanja Fajon. Mandatée par l’Union Européenne, Mme Tanja Fajon vient renforcer les liens stratégiques entre Bruxelles et Lomé, notamment dans les domaines sécuritaire, politique et économique.

Au sortir de l’audience, Mme Tanja Fajon, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes de la Slovénie, a déclaré avoir abordé avec le chef de l’Etat les défis de sécurité régionale, la stabilité ainsi que les projets humanitaires et de développement. « Nous avons beaucoup discuté de la coopération entre le Togo et l’Union Européenne, en prévision au sommet qui aura lieu, cette année, et dans lequel le Togo joue un rôle très important. Nous avons aussi échangé sur les défis sécuritaires dans le Nord du pays et sur la façon d’aider le Togo à y faire face, en incluant la gestion de la situation humanitaire », a laissé entendre Mme Fajon.

Le président Faure Gnassingbé raccompagne son hôte

Elle s’est réjouie de cet entretien qui lui a permis d’avoir d’amples informations sur les défis relatifs à la coopération interne, ainsi qu’avec les pays voisins. « Et nous sommes convenus qu’il est très important de poursuivre notre partenariat, non seulement pour des raisons humanitaires et sécuritaires, mais aussi dans le cadre des projets de développement. J’ai eu l’occasion de visiter quelques très bons projets financés par l’Union Européenne ici au Togo, tels que ceux liés à l’eau potable, aux lacs, aux routes et aux écoles. Ces projets améliorent réellement la vie des citoyens togolais. Mais d’abord, la sécurité est essentielle. Sans sécurité, aucun développement n’est possible. Nous avons tenu à rassurer les représentants togolais, notamment le Premier ministre et le gouvernement, sur le fait que nous souhaitons être des partenaires solides, engagés et travailler étroitement ensemble dans tous les domaines mentionnés précédemment », a indiqué la ministre européenne.

Komla GOKATSE

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L’initiative d’autonomie du Sahara marocain jouit du soutien de plusieurs formations politiques péruviennes, selon Keiko Fujimori

L’initiative d’autonomie, proposée par le Maroc pour la résolution du différend artificiel autour du Sahara marocain, jouit du soutien de plusieurs formations politiques péruviennes, a affirmé, lundi 7 avril 2025, à Rabat, la présidente du parti péruvien Fuerza Popular (Force Populaire), Keiko Fujimori.

« Plusieurs groupes politiques, à leur tête le parti Fuerza Popular, qui préside la commission des Affaires étrangères au Congrès du Pérou, ont adopté une résolution soutenant l’initiative marocaine d’autonomie comme solution pacifique au différend autour du Sahara », a affirmé Mme Fujimori, en visite de travail au Maroc, dans un entretien accordé à la MAP.

Et d’ajouter que sa visite au Maroc lui a offert l’occasion de prendre connaissance du paysage politique national et de la dynamique que connait l’action des deux chambres du Parlement marocain, appelant le pouvoir législatif péruvien à bénéficier de l’expérience du Royaume, marquée par l’instauration du système bicaméral qui permet d’adopter des visions plus diversifiées et plus profitables en matière de gouvernance.

Saluant le développement que connait le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, la présidente du parti péruvien Fuerza Popular a mis l’accent sur les atouts dont dispose le Royaume, notamment dans les domaines de l’eau, des énergies renouvelables et vertes et de l’agriculture.

Par ailleurs, elle a souligné que le Maroc, grâce à sa position géographique stratégique et à ses infrastructures portuaires d’envergure, est une porte d’entrée pour le Pérou et les autres pays de l’Amérique latine vers l’Afrique, alors que le Pérou peut être une porte d’accès pour le Royaume vers le Pacifique, l’Amérique du Sud et l’Asie, relevant que le Royaume est mieux loti pour exporter son expérience avérée à d’autres pays, comme le Pérou.

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