Ceux qui aiment les points et le spectacle ont été servis lors du match entre Golden State et Dallas. Les Mavericks sont allés l’emporter sur le terrain des Warriors (133-143) lors d’une rencontre très ouverte et axée à fond sur l’attaque. Le contexte parfait pour permettre à Luka Doncic de briller. Le Slovène a pris les commandes du jeu des derniers finalistes et il a cumulé 45 points, 11 rebonds et 13 passes décisives. La superstar la plus en vue sur un terrain qui comptait plusieurs grands talents.

Stephen Curry n’a pas démérité en finissant avec 26 points et 10 passes décisives. Andrew Wiggins a marqué 29 points et Draymond Green 21. Klay Thompson a lui planté 29 pions contre son ancienne équipe, dans son ancienne salle. Les Mavericks ont vite pris les devants mais ils n’ont pas réussi à se détacher de suite de Warriors, combatifs jusqu’au bout. Les deux équipes ont compilé 48 paniers à trois-points au total, un record lors d’un match NBA. Une performance qui illustre l’évolution du jeu depuis des années mais aussi la réussite exceptionnelle des joueurs sur la soirée.

Wiggins a ramené les siens à 5 longueurs à un peu moins de 3 minutes de la fin du match mais les Californiens n’ont plus inscrit le moindre panier ensuite.

Les Lakers ont retrouvé LeBron James (18 points, 8 rebonds et 8 passes) et ils se sont aussi imposé la nuit dernière. Une victoire contre les Grizzlies (116-100) avec un Anthony Davis des grands soirs. L’intérieur de Los Angeles a claqué 40 points en dominant complètement dans la raquette. Il a même ajouté 16 rebonds et 2 interceptions. JJ Redick a tenté un nouveau cinq majeur en lançant Max Christie avec les titulaires. Un choix payant au vu du résultat final.

New York prend la troisième place de la Conférence Est. Un spot encore détenu par Orlando, adversaire du soir des joueurs de Tom Thibodeau, avant la rencontre du dimanche soir. Les Knicks ont pris le dessus sur leur concurrent direct jusqu’alors invaincu à domicile (91-100). Karl-Anthony Towns a notamment répondu présent en compilant 22 points et autant de rebonds. L’intérieur All-Star réalise des débuts convaincants avec sa nouvelle équipe, qui monte justement en puissance. Jalen Brunson a lui marqué 31 points pour mener les siens à la victoire contre une formation privée de ses deux meilleurs éléments (Paolo Banchero et Franz Wagner).

San Antonio a perdu contre Minnesota (92-106) malgré 20 points, 12 rebonds, 5 passes et surtout 7 contres de Victor Wembanyama. Le jeune homme n’a pas eu son rendement habituel derrière l’arc (1 sur 7) et ses partenaires ont couru après le score quasiment tout au long de la rencontre. En face, Rudy Gobert a posté 10 points et 9 rebonds.

Belles performances chiffrées des deux jeunes Français des Wizards. Bien que battus par les Celtics, Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr ont réussi à s’illustrer contre les champions en titre : 19 points, 5 rebonds et 6 passes pour le premier et 14 points, 6 rebonds et 2 contres pour le second.

Lakers – Grizzlies : 116-110
Warriors – Mavericks : 133-143
Wizards – Celtics : 98-112
Pacers – Pelicans : 119-104
Magic – Knicks : 91-100
Spurs – Timberwolves : 92-106
Suns – Trail Blazers : 116-109

Le Masters NextGen est terminé pour les Français, qui vont pouvoir se tourner vers Noël et souffler un peu avant la nouvelle saison. Arthur Fils, pourtant le mieux classé et le plus huppé des huit candidats cette année, a rapidement disparu de la circulation, en étant éliminé dès la phase initiale. Luca Van Assche, lui, avait réussi à se hisser dans le dernier carré, mais son chemin s’arrête là. Brutalement.

Samedi, en demi-finale, le jeune Tricolore a pris une fessée des mains de Joao Fonseca, vainqueur expéditif en pile une heure et trois sets rapides, 4-2, 4-2, 4-1. Fonseca aime décidément beaucoup les Français. Il s’était révélé en février dernier en battant Arthur Fils lors du tournoi ATP 500 de Rio de Janeiro. Cette semaine, à Jeddah, en Arabie saoudite, où se tiennent ces Finals Next Gen, il a à nouveau dominé le 20e joueur mondial.

Samedi, il a donc remis ça contre Van Assche. “Sur surface rapide, je joue à un niveau très élevé, a estimé sur le court le Brésilien, 145e mondial, après la rencontre. Je suis très fier de moi et de la façon dont je suis resté très concentré toute la semaine, sur ma routine et mon jeu. Je suis là avec ma famille, avec mes trois entraîneurs, c’est vraiment sympa et j’espère que je pourrais décrocher le titre.” Né en 2006, Joao Fonseca appartient à la “Next-Next-Next-Gen”, mais il affiche effectivement un potentiel certain.

Dimanche, les deux protagonistes auront… 37 ans à eux deux. L’âge de Novak Djokovic. Learner Tien (122e à l’ATP), âgé de 19 ans, avait remporté dans la première demie le duel 100% américain qui l’opposait à Alex Michelsen (41e mondial) pour une place en finale du tournoi Next Generation, le Masters des moins de 22 ans. Tien avait renversé le match pour l’emporter 2-4, 4-2, 1-4, 4-0 4-1 en 1h39 minutes. Le jeune Américain avait vaincu Arthur Fils vendredi pour accéder à la demie.

Bukayo Saka est un joueur formidable. A la fois funambule sur son côté mais aussi impitoyable finisseur quand il le faut. Ce mercredi, le succès d’Arsenal est d’abord le sien parce que sa marque est essentielle au tableau d’affichage. Avec deux buts et le but contre son camp qu’il a provoqué par son centre, Saka est le principal acteur de cette rencontre, le bourreau principal de Monégasque incapable de le cadrer. Caio Henrique a vécu un enfer.

• Merci Majecki, tout de même

Si la seconde période a longtemps laissé espérer Monaco, l’écart fut tout de même immense entre les deux équipes et l’ASM est restée dans la partie grâce aux miracles de son gardien de but avant la pause. Radosław Majecki fut, de loin, le meilleur Monégasque du soir, ce qui n’est jamais vraiment un bon signe, surtout lorsque l’on perd 3-0. Mais il a réalisé deux arrêts immenses : en trois minutes, face à Gabriel Jesus, il a sauvé les siens d’abord à la façon d’un gardien de hand en face-à-face puis en deux temps sur deux grosses inspirations. Autant dire que la valise aurait pu être plus chargée encore en revenant de l’Emirates.

• Salisu, la grosse boulette

Globalement, Monaco a fait beaucoup trop de cadeaux et cette large défaite sanctionne d’abord la naïveté d’une défense beaucoup trop gentille pour espérer repartir avec quelque chose. Après des pertes de balle dans des zones dangereuses et l’ouverture du score, Monaco a cru pouvoir revenir dans la partie sur un malentendu. Mais une immense erreur de Salisu a mis fin à ses maigres espoirs. Une passe en retrait trop molle a mis Majecki dans l’embarras et Arsenal sur la voie du 2-0. Kehrer, de sa passe latérale dangereuse, est lui aussi fautif. Globalement, la défense a complètement plombé Monaco à Londres en distribuant autant de cadeaux qu’un 25 décembre à minuit.

• Une première période vide et sans âme

S’il fallait mesurer ce qui sépare cette jeune et verte équipe de Monaco et le haut du panier européen, la première période à Arsenal est un laboratoire plein d’enseignements. Bien sûr les absences de Zakaria et Singo l’ont amputé d’une partie de ses forces vives mais il faut surtout en donner plus dans l’implication défensive et dans l’impact. Avec un taux de 0,04 expected goal en première période, l’ASM ne pouvait rien espérer de cette soirée.

• Embolo, c’est insuffisant

Breel Embolo est un joli bébé. Il pèse sur les défenses, peut être un appui efficace mais ce qu’on attend d’abord et avant tout de lui c’est qu’il soit efficace. Or les matches se suivent et son inefficacité continue de coûter cher. Bien sûr, il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent mercredi mais il doit se montrer chirurgical. A la 65e, il est parfaitement servi et doit cadrer. Dix minutes plus tard, Arsenal enfoncera le clou. Avec 3 buts en 17 matches et un seul en Ligue des champions, le contrat n’est pas rempli. Sans un avant-centre inspiré, difficile d’avancer loin en C1.