Des rictus, un sursaut et l'étincelle Kyrgios est déjà consumée : le résumé

Un soubresaut de show. Nick Kyrgios a seulement réussi à faire vibrer le public de Melbourne pendant quelques minutes, lundi, au cœur du troisième set de son match du 1er tour de l’Open d’Australie face à Jacob Fearnley. L’Australien, peu ou prou absent du circuit pendant deux ans, a touché son abdomen à plusieurs reprises. Il s’est incliné 7-6, 6-3, 7-6. Voici le résumé de la rencontre, en vidéo. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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5 points d'affilée dans le jeu décisif : comment Humbert a retourné Gigante pour s'offrir le 1er set

Ugo Humbert était mal engagé dans ce premier set de son premier tour de l’Open d’Australie, mais le Français a réussi à trouver la clé face à l’étonnant Italien Matteo Gigante ce dimanche. De 2 points à 5, le leader du tennis tricolore a retourné une situation compliquée, que voici en images. Suivez l’Open d’Australie en exclusivité sur Eurosport via MAX ! Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Noël après l'heure !

C’était Noël en janvier ! Un mois après sa blessure à la cheville à Val d’Isère, Clément Noël a déjà retrouvé sa place tout en haut de la hiérarchie du ski mondial. Placé à l’issue de la première manche, le Vosgien a fait la différence dans la seconde pour remporter ce samedi le slalom d’Adelboden pour la première fois de sa carrière. Souvent à la limite, le Français a su éviter les pièges pour s’imposer devant le Brésilien Lucas Braathen (+ 0”02) et le Norvégien Henrik Kristoffersen (+ 0”14), et s’offrir la 13e victoire de sa carrière, la 3e cette saison après Levi et Gurgl. Steven Amiez prend lui une belle 6e place (+ 1”36) alors que Victor Muffat-Jeandet a réussi une remontée fantastique (17 places gagnées) pour terminer 11e (+ 1”86).

Il avait à cœur de repartir de l’avant après sa sortie de Madonna di Campiglio et Clément Noel n’a pas fait de cadeau à ses adversaires. Après une première manche qui l’avait laissé sur sa faim mais surtout sur le podium, à distance respectable du leader Manuel Feller (+ 0”38), le skieur de Ventron a magnifiquement géré la seconde. Malgré des conditions climatiques encore une fois très difficiles avec un brouillard épais, le Vosgien ne s’est pas démonté, osant prendre des risques et attaquer cette seconde manche avec détermination, quitte à sortir.

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Noël savoure après sa victoire : “Des fois j’analyse bien les choses…”

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Les Bleus en feu

Il n’en est d’ailleurs pas passé loin, à plusieurs reprises, mais sa vitesse de pied et sa réactivité l’ont sauvé. Et l’ont envoyé vers la victoire. Etincelant, taillant au plus court, agile dans les figures, le Français s’est fait peur, voyant son avance sur Braathen fondre comme neige au soleil (qui n’était pas à Adelboden, lui). Mais le 11 janvier était visiblement aussi jour de Noel et cela a suffi, le Tricolore conservant 0”02 sur le Brésilien pour s’offrir sa troisième victoire de l’hiver, déjà, après Levi et Gürgl. Le voilà relancé dans la course au petit globe, avec 35 points de retard sur Henrik Kristoffersen, solide 3e (+ 0”14) sur la Chuenisbargli. Impressionnant en première manche et refermant le portillon pour la première fois de l’hiver, Manuel Feller a craqué lors de la seconde en sortant dans le mur.

Mais ce samedi était visiblement le jour des Français, en feu à Adelboden. Lui aussi placé après la première manche (8e), Steven Amiez a confirmé avoir passé un cap en terme de régularité dans le top 10 en accrochant une belle 6e place (+ 1”36), malgré une seconde manche un peu hésitante et moins précise. Qualifié de justesse, comme mercredi, Victor Muffat-Jeandet s’est offert une folle remontée sur la Chuenisbargli. Meilleur temps de la seconde manche, et largement (0”36 sur Zubcic, 0”71 sur Noel), “Totor” a grignoté 17 places pour aller chercher une superbe 11e place (+ 1”86), son meilleur résultat de l’hiver évidemment mais aussi le meilleur depuis Madonna… en 2021, il y a plus de trois ans. Idéal pour lancer le mois du slalom.

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Noël après son premier run à Adelboden : “Pas du tout content de ma manche”

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Feller en forme, Noël et Amiez en embuscade

Trois jours après sa sortie de piste à Madonna di Campiglio, Clément Noel a parfaitement réagi à Adelboden. Toujours gêné par sa blessure à la cheville qui rend chaque appui pied droit compliqué et moins stable, le Vosgien a malgré tout bien mieux réussi à se libérer sur la Chuenisbargli. Découpant notamment le mur, le Français s’est placé dans la course à la victoire avec la 3e place (+ 0”38) d’une première manche dominée par Manuel Feller.

Sur une piste qui a nettement favorisé les petits dossards (3 premiers dossards dans les trois premiers) et dans un brouillard de plus en plus épais, sous la neige, Feller a retrouvé le niveau qui était le sien l’an dernier et qui lui avait permis de décrocher le petit globe. Très fin, léger sur l’appui, l’Autrichien a fait parler sa régularité et sa technique, ne commettant aucune erreur, relâchant vite, poussant entre les portes. Une manche très solide qui lui permettra de refermer le portillon de départ à 13h30. Linus Strasser complète le podium (2e, + 0”25) de cette première manche.

Côté Français, outre la belle performance de Clément Noel, Steven Amiez a confirmé sa 4e place de Madonna di Campiglio avec une première manche de qualité. Malgré quelques frayeurs, notamment dans le mur où il était à la limite de la sortie de piste, le Tricolore s’est placé dans la course au podium avec une 8e place (+ 1”02), à sept dixièmes de la 3e place de Noel, de quoi aborder la seconde manche avec un maximum d’ambition. Comme à Madonna di Campiglio, Victor Muffat-Jeandet a lui aussi accroché la qualification, en prenant la 28e place de la première manche, à 2”95 de Feller.

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Tir au buzzer de folie et dunks hallucinants : LeBron, Zion et Trae Young font le show !

L’action spectaculaire : LeBron claque un moulin en changeant de main

Le dunk de la soirée, sans aucun doute. Parti pleine balle main droite dans le trafic, LeBron James a passé la gonfle sur sa main gauche en pleine ascension en voyant Derek Lively arriver et il a fini au dunk sur le jeune pivot des Mavericks. Tout ça à 40 ans. Incroyable.

L’action décisive : Trae Young fait gagner son équipe avec un tir du milieu du terrain !

Ascenseur émotionnel à Salt Lake City. D’abord l’euphorie du public local, qui a cru à la prolongation après un panier à trois-points décisif de Collin Sexton pour égaliser à deux secondes du buzzer. Mais Trae Young n’a pas eu besoin de plus de temps pour refroidir les fans du Jazz en balançant un missile du milieu du terrain pour finalement faire gagner les Hawks à la sirène (121-124) !

Maladroit tout le match, Young a mis le panier qu’il fallait. Il a tout de même inscrit 24 points et il a surtout distribué 20 passes décisives. C’est la troisième fois qu’il atteint ou dépasse la barre des 20 caviars sur une rencontre cette saison.

Le match : Boston prend le dessus sur Denver, même sans ses trois-points

C’était un soir sans en termes d’adresse extérieure pour les Celtics. A l’image d’un Jayson Tatum limité à 1 sur 9 derrière l’arc, les champions en titre ont manqué de réussite de loin. Mais ça ne les a pas empêché de venir à bout des Nuggets (106-118) privés de Nikola Jokic (malade). Boston a su montrer d’autres qualités. Les joueurs de Joe Mazzulla ont serré la vis en deuxième mi-temps pour calmer une équipe de Denver très combative sans son MVP.

Les Celtics ont aussi appuyé à l’intérieur en profitant des 221 centimètres de Kristaps Porzingis – auteur de 25 points et 11 rebonds – pour contrer les cinq small ball de leurs adversaires. Bien qu’inefficace à trois-points, Tatum a planté 29 pions en agressant la défense balle en main. Jrue Holiday a ajouté 19 points et 7 passes.

Denver a tenu une mi-temps grâce à Russell Westbrook (26 points) et Jamal Murray (19). La formation du Colorado n’a pas forcément craqué au retour des vestiaires et elle est longtemps restée pas loin derrière Boston mais sans réellement pouvoir s’offrir un money time très disputé.

Le joueur : Zion Williamson a enfin rejoué !

Les Pelicans attendaient ça depuis un moment. Lui sans doute encore plus. Zion Williamson, absent depuis 27 matches en raison d’une blessure aux ischios, a refoulé les parquets la nuit dernière. Et ça se sentait qu’il avait faim de basket ! Affûté, l’intérieur All-Star a fait très bonne impression malgré la défaite de New Orleans contre Minnesota (97-104). Engagé, mobile, déterminé, puissant et toujours aussi inarrêtable une fois lancé balle en main, il a marqué 22 points en 28 minutes. Il a ajouté 6 rebonds, 4 passes et 3 interceptions.

Actif en défense, Williamson a notamment provoqué quelques pertes de balles adverses qui ont mené à des dunks spectaculaires en contre-attaque, dont un moulin à vent en 360 qu’il a lui-même passé avant d’exulter. Les Pelicans étaient au contrôle de la partie avant que leur meilleur joueur rejoigne le banc dans le troisième quart-temps. Les Wolves ont alors enquillé un 19-2 sous l’impulsion d’Anthony Edwards (32 points) pour reprendre les devants et tenir tout du long.

La fin de série : Charlotte renoue avec la victoire

Battus lors de leurs 10 dernières sorties, les Hornets ont vaincu des Suns visiblement fatigués (115-104). LaMelo Ball a mené les débats avec 32 points, 10 rebonds et 7 passes. Devin Booker a cumulé 39 points et 10 passes pour Phoenix.

Les Français : Rudy Gobert en mode muraille

Belle performance de Rudy Gobert à l’occasion du succès des Timberwolves sur le terrain des Pelicans. Le pivot tricolore n’a pas beaucoup scoré (7 points) mais il a été précieux en défense en captant 14 rebonds mais aussi en bloquant 6 tirs. Il a distribué 4 passes décisives. 14 points et 6 rebonds pour Zaccharie Risacher avec Atlanta.

Tidjane Salaün n’a pu eu le droit qu’à 11 minutes de jeu lors de la victoire de Charlotte contre Phoenix. Il a terminé avec 4 points et 2 rebonds. De retour dans la rotation des Wizards après avoir été malade, Bilal Coulibaly a marqué 12 points et pris 5 rebonds. Son coéquipier Alex Sarr a cruellement manqué de réussite (2 points à 1 sur 12) mais il a gobé 9 rebonds.

Tous les scores

Hornets – Suns : 115-104
Wizards – Rockets : 112-135
Mavericks – Lakers : 118-97
Pelicans – Timberwolves : 97-104
Jazz – Hawks : 121-124
Nuggets – Celtics : 106-118
Warriors – Heat : 98-114

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Au bout du suspense, La Rochelle éteint des Toulousains héroïques

La Rochelle peut souffler ! Les Maritimes s’évitent une grosse désillusion en s’imposant sur le fil face à des Toulousains largement remaniés. Si le niveau n’a pas été au rendez-vous, le suspense est resté entier jusqu’à la sirène. Les Rouge et Noir, qui pensaient arracher le nul grâce à un Valentin Delpy impeccable au pied, ont finalement craqué sur une dernière pénalité d’Antoine Hastoy. Sans briller, La Rochelle s’impose pour retrouver le Top 6. Toulouse est 2e à 3 points de l’UBB.

Une jeunesse toulousaine pleine d’envie

Pour qu’un blockbuster soit à la hauteur des attentes, encore faut-il que le casting soit au rendez-vous. Samedi soir à Marcel-Deflandre, il fallait oublier Dupont, Ramos, Ntamack ou Mauvaka. Entre des Toulousains aussi jeunes que remaniés et des Rochelais brouillons comme une équipe du ventre mou, le spectacle a longtemps peiné à se montrer à la hauteur de l’affiche.

La fraîcheur des Toulousains a d’abord mis en lumière les défauts actuels des Maritimes, 7es au coup d’envoi et 11e meilleure attaque du Top 14. Aux ballons égarés vers l’avant ou perdus au sol par les locaux, Toulouse a répondu avec le réalisme de taulier de l’ouvreur Valentin Delpy, 22 ans, qui a puni trois fois au pied la défense adverse en première période.

Mais la jeunesse peut aussi coûter cher, comme sur ce dégagement de Simon Daroque précipité et contré, qui a mené à l’essai rapide de Tolu Latu (14e). Ou sur cette action enfin flamboyante des Rochelais, pour prendre de vitesse des Toulousains à bout de souffle et envoyer Oscar Jégou à dame (38e). Ni souverains ni dominateurs, les Rochelais menaient de 3 points à la pause (12-9), et c’était un moindre mal.

Hastoy, un sang-froid qui vaut cher

Au retour des vestiaires, l’ambiance est restée terne dans un Marcel-Deflandre pourtant à guichets fermés pour la centième fois d’affilée. Les Maritimes ont campé 10 minutes à 5 mètres, puis Paul Boudehent a vu son essai refusé pour n’avoir pas lâché le ballon après un plaquage. Les Rochelais étaient offensifs y compris à 14 après le jaune de Latu, mais toujours bredouilles. Il a donc fallu compter sur l’expérience et la roublardise de Tawera Kerr-Barlow pour enfin trouver la faille, en jouant vite une pénalité pour aplatir côté gauche (19-9, 62e).

Courageux, portés par leurs entrants comme Ange Capuozzo, les Toulousains pensaient gâcher la fête en s’offrant enfin un essai en force avec Sialevailea Tolofua, pour sa première en pro (70e), suivi d’un drop parfait de Delpy plein axe pour égaliser (77e). Mais La Rochelle avait une dernière cartouche à jouer, et Hastoy a enfin délivré tout un stade en passant une pénalité en coin après la sirène, pour sceller la victoire des siens. Passés tout proche d’un nul qui aurait fait tâche, les Rochelais remontent à la 5e place du Top 14. À défaut de contenu, il faudra se contenter du bilan comptable.

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Voilà qui est fait : Müller tient son premier trophée

Quelle histoire et quel caractère ! A 27 ans, Alexandre Müller a conquis son premier titre sur le circuit ATP ce dimanche à Hong Kong. Et il l’a fait avec la manière : comme lors de chacun de ses matches dans ce tournoi, il a su inverser la tendance face au revenant Kei Nishikori (2-6, 6-1, 6-3) en 1h43 de jeu en finale. Le Français devient le 3e joueur de l’ère Open après Arthur Ashe et Alexander Bublik à s’adjuger un trophée après avoir perdu le premier set systématiquement. Il sera 56e mondial lundi.

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Il l’a fait : Müller pousse Nishikori à la faute pour remporter son premier titre ATP

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Le tennis français peut avoir le sourire, et ce dès la première semaine de la saison 2025. Pas le plus attendu, Alexandre Müller a ouvert en fanfare l’année par un sacre. Et le natif de Poissy a eu bien du mérite ce dimanche tant il n’avait pas voix au chapitre dans la première manche. Totalement dominé par un Kei Nishikori retrouvé qui jouait à une vitesse folle en restant campé sur sa ligne de fond, il aurait pu sombrer après cet uppercut d’entrée. Mais loin de paniquer, il est progressivement monté en régime.

D’agressé à agresseur, Müller a pris son destin en main

Il faut dire que Müller avait survécu à bien pire plus tôt dans la semaine, en sauvant deux balles de match dès le 2e tour face à Miomir Kecmanovic. Et peut-être a-t-il d’ailleurs senti que cette semaine était la sienne. Toujours est-il que le Français a été méthodique. Il a d’abord parfaitement profité d’une grosse baisse de régime de Nishikori dans le deuxième acte. Car si le Japonais a retrouvé son brio d’antan tennistiquement, le poids des ans (35) et des blessures s’est fait sentir dans son incapacité à maintenir l’intensité de la première manche.

Mais son premier titre, le Français ne l’a finalement dû qu’à lui-même. En pleine confiance face à un adversaire à nouveau combatif et résistant dans le troisième set, il a encore haussé le ton. Peu importe les deux balles de break sauvées par Nishikori de deux coups droits décroisés gagnants à 1-1, Müller a surgi dans le 7e jeu à la relance, passant la surmultipliée pour être le plus agressif sur le court. Il ne s’est pas contenté d’être solide en fond de court, il a joué vite et long, étouffant un Japonais à la tête de plus en plus basse.

Face à cette détermination et à cette précision, Nishikori n’avait plus les jambes pour répondre. Comme un symbole, il n’a plus marqué le moindre jeu après avoir cédé son service. Près de deux ans après une première finale frustrante à Marrakech, Müller a donc vu sa patience et sa persévérance récompensées. Et la saison ne fait que commencer.

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Müller a appliqué la même recette à Nishikori : les temps forts de la finale

Toute cette semaine à Hong Kong, Alexandre Müller a perdu le premier set avant de finalement remporter ses matches. Ce dimanche en finale face à Kei Nishikori, le Français a récidivé, concédant la premier acte avant de dérouler son tennis ensuite (2-6, 6-1, 6-3), mettant plus d’intensité et poussant son adversaire à la faute. Une recette qui lui permet de gagner son premier titre ATP. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Sarrazin "dans un état stable" et toujours en observation

Cyprien Sarrazin est “réveillé et conscient” selon les dernières nouvelles apportées par la Fédération française dans un tweet publié samedi après-midi. “Suite à son opération vendredi soir à l’hôpital de Sondalo près de Bormio, Cyprien Sarrazin est réveillé et conscient. Son état est stable, Il sera gardé en observation pour une durée encore indéterminée, dit le docteur Stéphane Bulle, médecin de l’équipe de France de ski alpin“, a expliqué la FFS.

Samedi matin, elle avait apporté des nouvelles rassurantes au lendemain de la terrible chute du skieur français lors du dernier entraînement de la descente de Bormio, en annonçant dans un premier communiqué que le skieur avait “été opéré dans la nuit pour décomprimer son hématome intracrânien. L’opération s’est bien passée, il reste sous anesthésie pour le moment”.

S’il est encore trop tôt pour connaître l’impact à long terme, ces nouvelles sont rassurantes pour le skieur du Dévoluy qui avait déjà été hospitalisé en soins intensifs en 2018 pour une commotion cérébrale à la suite d’une chute en géant à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne).

Sa violente chute vendredi a choqué skieurs, entraîneurs, suiveurs et spectateurs. Meilleur temps du premier entraînement la veille et en tête lors de chaque chrono intermédiaire de ce second entraînement, le Français, N.2 mondial en descente l’hiver dernier, a perdu le contrôle de ses skis sur la dernière difficulté de la piste, le “mur de San Pietro”, qu’il abordait à plus de 120 km/h.

Une piste jugée trop dangereuse

Il a été déséquilibré et s’est littéralement envolé sur un mouvement de terrain avant de retomber brutalement sur la piste et d’être arrêté par les filets de protection au terme d’une longue glissade.

Après vingt minutes de soins, Sarrazin a été héliporté vers un hôpital voisin et la FFS a rapidement indiqué qu’il était “conscient”, avant d’expliquer vendredi en fin d’après-midi qu’il souffrait d’un hématome intracrânien nécessitant une intervention pour le drainer.

Deux autres skieurs, l’Italien Pietro Zazzi (fracture tibia-péroné) et le Suisse Josua Mettler (touché à un genou), se sont blessés lors de ce second entraînement, relançant les critiques sur la préparation de la Stelvio où auront lieu les épreuves masculines de ski alpin des JO-2026 de Milan Cortina.

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Chastan donne des nouvelles de Sarrazin : “L’intervention s’est bien passée”

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Longue de plus de trois kilomètres avec des portions en dévers, la Stelvio est l’une des pistes les plus difficiles du circuit avec son dénivelé de près de 1.000 m, ses 60% de pente moyenne et surtout son revêtement que les skieurs considèrent comme insuffisamment homogène et donc dangereux.

Nous avons atteint les limites

Ils ne méritent pas d’avoir les Jeux olympiques ici”, avait ajouté le Français, meilleur Bleu samedi avec le 10e temps. “Cette Stelvio est plus dangereuse que d’habitude”, avait de son côté estimé le numéro 1 mondial, le Suisse Marco Odermatt. Contacté par l’AFP, le comité d’organisation des JO 2026 a “réitéré son engagement et son attention indéfectibles, en synergie avec la FIS et le CIO pour placer les athlètes dans les meilleures conditions de sécurité”.

La Fédération internationale de ski a elle défendu la piste “qui a été préparée comme elle l’est chaque année”, a assuré Markus Waldner, le patron du circuit masculin. “Le problème, a-t-il toutefois reconnu, c’est que le jour de Noël, il y a eu beaucoup de vent et on sait ce que fait le vent: il a séché la neige du bas vers le haut, ce qui explique que la neige n’était pas uniforme sur la piste qui fait trois kilomètres et qu’il est impossible de rendre uniforme.”

Plus que la préparation des pistes, capitale pour une discipline à hauts risques, le responsable de la FIS pointe du doigt l’évolution de l’équipement, des skis et fixations notamment, qui permettent aux skieurs d’aller toujours plus vite et de prendre plus de risques. “Nous avons atteint les limites, il n’y a plus de marge”, a-t-il estimé, regrettant n’être pas écouté par “les plus grandes fédérations”.

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Les Jeux de Turin, pépinière inclusive des leaders de demain

Les Jeux universitaires de Turin se rapprochent à grands pas (13-23 janvier 2025). Dans ce cinquième épisode en guise de présentation de l’événement, le secrétaire général de la FISU nous rappelle l’importance d’une telle compétition, qui rassemble des profils brillants, aussi bien dans les études que dans leur disciplines. Et pour la première fois, la FISU accueillera des para-athlètes. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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