Meta apporte sans cesse des améliorations et des innovations à son application de messagerie instantanée, WhatsApp. Début 2025, l’application a notamment rejoint l’Espace Comptes de Meta, tandis que des petits ajouts créatifs ont fait leur apparition. Mais d’autres nouveautés ont été déployées ces derniers jours, et d’autres, en test, devraient rapidement être intégrées à WhatsApp.
1. La transcription des messages vocaux
Les messages vocaux de 3 minutes vous sont parfaitement insupportables ? Bonne nouvelle, WhatsApp dispose d’une option vous permettant de les transcrire, afin de pouvoir les lire. Pour utiliser cette fonctionnalité, voici la marche à suivre :
Rendez-vous dans les Paramètres de WhatsApp, en appuyant sur le menu sous forme de trois points,
Sélectionnez ensuite l’onglet Discussions, ou tapez le mot « vocaux » dans le menu de recherche,
Dans l’onglet Discussions, choisissez l’option Transcrire les messages vocaux,
Vous pourrez alors choisir la langue dans laquelle vous souhaitez que les messages vocaux s’affichent à l’écrit.
Pour le moment, le français n’est pas disponible, mais WhatsApp assure que davantage de langues seront bientôt ajoutées.
2. La gestion du multi-comptes sur iPhone
WhatsApp va introduire une fonctionnalité très attendue pour les possesseurs d’iPhone : la possibilité d’utiliser plusieurs comptes sur un seul appareil. Cette mise à jour, déjà disponible sur Android depuis 2023, permettra aux utilisatrices et utilisateurs de gérer différentes comptes sans avoir besoin de plusieurs appareils ou d’applications parallèles. Les comptes conserveront leurs notifications, discussions, sauvegardes et paramètres séparés. Cette fonctionnalité est actuellement en phase bêta et devrait être déployée prochainement pour tous les utilisateurs d’iPhone.
3. Une fonctionnalité « Événement » pour les groupes
WhatsApp a récemment commencé à déployer une nouvelle fonctionnalité nommée Événement sur iOS et Android. Elle permet aux utilisatrices et utilisateurs de créer et de partager des événements directement dans les discussions de groupes. Chaque membre du groupe et participant pourra répondre, voir les détails de l’événement et recevoir des rappels automatiques, précise WABetaInfo. L’option est actuellement en cours de déploiement généralisé. En outre, WhatsApp teste la possibilité d’ajouter des images aux options de sondage dans les canaux, afin de les rendre plus attrayants et intuitifs. Une fonctionnalité qui devrait être rapidement déployée au plus grand nombre.
Également en version bêta, une fonctionnalité d’ajout et de partage de musique via les statuts WhatsApp est en cours de test. Grâce à l’intégration de la bibliothèque musicale de Meta, la même qu’utilisée sur Instagram, cette option devrait permettre de sélectionner des morceaux directement depuis l’édition du statut. Les utilisateurs et utilisatrices pourront choisir un extrait de 15 secondes pour les statuts photo ou ajuster manuellement la durée pour les vidéos. Les contacts verront quant à eux le titre de la chanson et le nom de l’artiste s’afficher sur le statut, avec la possibilité de découvrir le profil Instagram dudit artiste directement depuis WhatsApp.
5. L’affiche unique sur les appareils liés en test sur iOS
WhatsApp teste, toujours selon WABetaInfo, l’ouverture des médias en mode « Afficher une fois » sur les appareils liés pour iOS. Jusqu’à présent, cette fonctionnalité d’ouverture unique d’un média était limitée à votre appareil principal, rendant l’expérience multi-appareils moins pratique. Cette mise à jour devrait permettre aux utilisateurs et utilisatrices d’iPhone d’accéder à ces médias uniques – photos, vidéos, vocaux – sur leurs appareils secondaires, y compris les ordinateurs. Cette fonctionnalité déjà présente sous Android est en expérimentation chez certains bêta-testeurs et sera déployée progressivement.
À la tête d’Adobe France depuis 2021, Sophie Yannicopoulos est revenue, pour BDM, sur son parcours, jalonné d’expériences clés dans la transformation numérique. Passionnée par l’innovation et l’humain, elle nous livre ses réflexions sur les défis de la tech, l’inclusion et l’importance d’un apprentissage permanent, dans un entretien inspirant pour celles et ceux qui souhaitent façonner l’avenir du numérique.
Sophie Yannicopoulos, DG d’Adobe France
Formée à la MBS School of Business de Montpellier, Sophie Yannicopoulos est une figure du leadership féminin dans le secteur de la tech. Passée par Dell EMC et Salesforce, avec un crochet dans la cybersécurité, elle occupe depuis 2021 le poste de directrice générale d’Adobe France.
Pouvez-vous raconter à nos lecteurs et lectrices votre parcours et comment vous êtes arrivée au rôle de directrice générale chez Adobe France ?
J’ai rejoint Adobe en juillet 2021, et j’ai commencé à travailler en 2000, ce qui fait 24 ans de carrière dans la tech. J’ai débuté dans la vente de solutions d’infrastructures, avant l’arrivée du cloud, en accompagnant les entreprises dans leurs projets technologiques. Au départ, il s’agissait de réseaux d’entreprise – ce qu’on appelait le WAN à l’époque. Ensuite, je suis passée aux infrastructures, avec les serveurs et le stockage de données, très prisés dans des secteurs comme la banque ou les grandes institutions. Puis est arrivé le cloud, ce qui a complètement transformé les infrastructures en les rendant invisibles pour les entreprises.
En 2015, j’ai intégré Salesforce, où j’ai découvert le monde du CRM, du marketing digital et de la transformation digitale. C’était une expérience marquante pour moi, car elle portait sur l’accompagnement des entreprises dans leur transformation. En 2020, j’ai voulu explorer la cybersécurité, ce qui m’a permis d’obtenir mon premier poste de directrice générale. Cependant, ce retour à une technicité forte ne me convenait pas : ce qui m’intéresse, c’est la transformation des entreprises et l’impact des tendances digitales.
Un apprentissage permanent.
J’ai donc rejoint Adobe en 2021, où je retrouve cette dynamique de transformation, mais cette fois avec un focus sur la création et la diffusion de contenus, domaines que je connaissais peu. Je me suis formée à ces aspects, ainsi qu’à l’IA sous ses différentes formes. Ce qui a marqué mon parcours, c’est un apprentissage permanent des nouvelles technologies, mais aussi, et c’est très important, de moi-même. Cela m’a permis de rester visionnaire, que ce soit dans ma compréhension du marché ou dans mon management.
En tant que directrice générale d’Adobe France, pouvez-vous nous expliquer votre rôle dans l’Hexagone ?
Mon rôle est double. D’un côté, je suis directrice commerciale, ce qui signifie que je rencontre nos grands clients, comme Stellantis ou LVMH, pour les accompagner dans leur transformation, les rassurer sur l’usage de nos solutions et piloter nos équipes commerciales. De l’autre, je suis directrice générale, ce qui implique de fédérer nos collaborateurs en France. Nous sommes maintenant tous réunis dans les mêmes locaux et mon objectif est de créer un fort sentiment d’appartenance et d’engagement, tout en portant les valeurs et le rayonnement de la marque Adobe.
J’ai aussi un rôle de représentation, que ce soit autour de nos valeurs ou sur des sujets comme l’IA et l’inclusion. Par exemple, je tiens à ce que l’IA ne soit pas réservée à une élite, mais accessible à tous, pour que chacun puisse en tirer profit dans son travail quotidien.
Vous êtes une figure inspirante dans la tech et animez le podcast Femmes de la Tech. Quel est le plus grand obstacle pour les femmes dans ce secteur aujourd’hui ?
Je ne pense pas qu’il y ait encore un obstacle majeur, car les choses ont beaucoup évolué. Dans des secteurs comme le marketing digital ou la création, on observe même une prédominance féminine. Cependant, le podcast Femmes de la Tech est surtout écouté par des femmes, alors que son contenu pourrait intéresser un public plus large, y compris des hommes. Cela reflète une certaine segmentation des audiences qui, à mon sens, est dommage.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui aspirent à des postes de direction dans la tech ?
Pour les jeunes femmes, mon principal conseil est de ne pas avoir peur d’apprendre en permanence. Travailler dans la tech nécessite un apprentissage continu, car ce qui était d’actualité il y a cinq ans peut être obsolète aujourd’hui. Ensuite, il faut saisir les opportunités de rencontres. Ma carrière a été marquée par des rencontres décisives, et il est crucial de rester ouvert et curieux.
La parité dans la tech reste un défi. Des actions spécifiques sont-elles mises en place chez Adobe France pour favoriser la diversité et l’inclusion ?
Oui, Adobe porte des valeurs fortes en matière de diversité et d’inclusion, avec des actions concrètes. Nous avons plusieurs communautés qui soutiennent différents groupes : les femmes, la fierté LGBTQIA+, l’intergénérationnel, l’accessibilité… En France, nous adaptons ces initiatives pour qu’elles correspondent aux spécificités locales. Par exemple, nous n’avons pas une communauté dédiée aux vétérans de guerre comme aux États-Unis, mais nous travaillons sur la cohésion intergénérationnelle, en réunissant des collaborateurs de 25 ans comme de 50 ans sur des projets communs.
En tant que directrice générale d’Adobe France, quel est le plus grand défi que vous avez rencontré jusqu’à présent ?
Le plus grand défi est de maintenir un mindset de transformation. Chez Adobe, nous vivons une transformation permanente, notamment avec l’introduction de l’IA dans toutes nos solutions. Cela change les façons de travailler et nécessite une adaptation constante des équipes. Notre entreprise est passée de 4 milliards à 21 milliards de chiffre d’affaires en 10 ans, et l’objectif est d’atteindre 30 milliards dans les trois prochaines années. Cela exige que chacun change sa « recette », comme je le dis souvent à mes équipes. Si nous reproduisons ce que nous faisions l’année dernière, nous aurons les mêmes résultats. Le défi est donc de réinventer en permanence nos méthodes de travail.
Selon vous, quelles sont les trois compétences clés pour réussir dans un rôle de direction dans la tech aujourd’hui ?
Premièrement, l’apprentissage : il faut être curieux et en constante évolution. Deuxièmement, la créativité : il s’agit d’innover non seulement dans les solutions, mais aussi dans les méthodes de management. Enfin, il faut savoir garder son énergie. Diriger dans un secteur en constante transformation demande de l’endurance. Personnellement, je veille à mon sommeil, à ma pratique sportive et à mon équilibre, car cela me permet d’être pleinement présente et efficace. Et pour conclure, j’ajouterais qu’il y a toujours besoin d’une dose d’optimisme. C’est difficile d’être dirigeant et pessimiste.
L’année 2024 a été marquée par de nombreuses évolutions dans le secteur des réseaux sociaux. L’étude annuelle menée par Metricool analyse les performances des principales plateformes et met en lumière les tendances clés à surveiller pour les créateurs de contenu et les marques.
Cet état des lieux repose sur l’analyse de 1 387 457 comptes et plus de 21 millions de publications entre septembre 2023 et septembre 2024. Un échantillon large, provenant de huit réseaux sociaux – Pinterest, YouTube, TikTok, Faceboook, Instagram, X, LinkedIn et Twitch -, qui permet de dégager des tendances précises sur les performances des différentes plateformes en termes de portée, d’interactions, de clics et d’engagement.
YouTube et TikTok, les grands gagnants de l’année
TikTok continue sa croissance fulgurante
TikTok consolide sa position de leader en termes de visibilité et de viralité. La plateforme a dépassé le milliard d’utilisateurs actifs mensuels, enregistrant une hausse de 70 % de la portée des contenus et une augmentation de 71 % du temps de visionnage moyen. Le succès de TikTok repose toujours sur son algorithme de recommandations performant et une forte propension à générer des partages, remarque Metricool.
Statistique clé : en comparaison avec les Reels d’Instagram, TikTok génère 84 % de vues en plus (24 098 contre 13 084 en moyenne).
YouTube en progression malgré un engagement en baisse
Avec 2,7 milliards d’utilisateurs actifs, YouTube reste un incontournable du paysage numérique. En 2024, les vues sur la plateforme ont augmenté de 8 %, notamment grâce à l’essor des Shorts qui cumulent désormais 90 milliards de vues par jour.
Cependant, le taux d’engagement a diminué de 13 %, ce qui suggère une moindre interaction des utilisateurs malgré l’augmentation de la consommation de vidéos.
Tendance à surveiller : les Shorts continuent de rivaliser avec les Reels d’Instagram et les vidéos courtes de TikTok, et sont toujours plus mis en avant sur Youtube, qui les a récemment rallongés.
« Le géant du streaming a-t-il perdu son élan ? », se demande Metricool. L’étude met en effet en évidence une année difficile pour Twitch. Malgré 21 millions de streamers actifs, la plateforme a enregistré une baisse de 88 % des abonnements payants et une réduction de 84 % de la fréquence de publication de contenus. Les vues restent stables, mais la plateforme perd progressivement sa puissance emmagasinée lors du confinement, et fait face à l’essor de concurrents et d’alternatives, comme YouTube Live ou Kick.
Statistique clé : la plateforme, malgré la baisse des abonnements, a enregistré l’arrivée de 9,5 millions de streameurs et streameuses en 2024, réduisant davantage la visibilité naturelle.
LinkedIn n’est plus seulement un réseau professionnel, constate Metricool. En 2024, la plateforme a franchi le cap du 1,5 milliard de profils, « dont 310 millions sont actifs au moins une fois par mois », et a enregistré une hausse de 99 % des interactions et 122 % des clics ! L’introduction et le succès de formats comme les newsletters, les carrousels et les vidéos courtes a contribué à cet essor. « LinkedIn a connu une année pleine de changements et de paris audacieux pour se positionner comme un véritable réseau social », note Metricool.
Conseil pour les marques : LinkedIn devient un terrain plus que fertile pour développer une marque personnelle et générer des conversions.
Instagram et Facebook : des résultats contrastés en 2024
Instagram : les Reels perdent du terrain, au contraire des Posts
Instagram continue de jouer un rôle central dans la stratégie des marques et des créateurs de contenu, mais les dynamiques de visibilité évoluent. L’étude de Metricool révèle que :
Les Posts voient leur portée augmenter de 21 % par rapport à 2023.
Les Reels, bien que toujours performants, subissent une baisse de 20 % de leur portée.
Les interactions sur les Reels reculent de 17,8 %, tandis que celles des Posts augmentent de 21,57 %.
La fréquence de publication des Stories diminue de 33,44 %, suggérant une perte d’intérêt des créateurs pour ce format.
Malgré cette baisse, les Reels restent le format dominant en termes d’impressions et d’engagement. Ils génèrent en moyenne 52 % de vues supplémentaires et 34 % d’interactions en plus par rapport aux posts classiques. L’introduction des carrousels jusqu’à 20 images a également contribué à la montée en puissance des publications statiques.
À retenir : les Reels ne sont plus le seul moteur de visibilité sur Instagram. Les posts et les carrousels reprennent du terrain, ce qui pourrait impacter les stratégies de contenu en 2025.
En perte de vitesse, Facebook reste un géant du digital
Facebook conserve son statut de réseau social le plus utilisé au monde avec 3 milliards d’utilisateurs actifs mensuels (+3,4 % en un an). Toutefois, l’engagement et la portée des contenus connaissent un déclin notable :
La portée des publications chute de 41 % en 2024.
Le taux d’engagement global diminue de 30 %, confirmant une baisse progressive de l’interaction des utilisateurs avec le contenu organique.
Les impressions des publications baissent de 37,47 % et la fréquence de publication diminue, laissant penser que moins de contenus sont postés sur la plateforme.
Seule exception à cette tendance : les Reels Facebook progressent de 13 % en portée. Ce phénomène s’explique en grande partie par le recyclage des vidéos Reels Instagram sur Facebook, tandis que la plateforme reste inégalée en matière de génération de trafic vers des sites web. Les publications avec un lien obtiennent en moyenne 413 clics, un chiffre bien supérieur à celui des autres réseaux sociaux analysés.
À retenir : Facebook voit son engagement diminuer, mais le réseau demeure un levier puissant pour générer des clics et capter une audience de masse.
X traverse une période mouvementée. L’étude de Metricool souligne une baisse de 38 % de la fréquence de publication, malgré une augmentation de 50 % des impressions. Les controverses liées à la gouvernance, les départs de nombreuses marques et institutions de la plateforme, et la montée en puissance de concurrents comme Threads et Bluesky contribuent à cette évolution.
Conseil pour les marques :« Moins de contenu dans le fil d’actualité signifie moins de concurrence… une opportunité à saisir pour ceux qui restent », note Metricool.
En 2024, Pinterest a renforcé sa position de plateforme incontournable pour générer du trafic vers des sites web. L’étude de Metricool montre une augmentation de 55 % des clics, ce qui en fait l’un des réseaux sociaux les plus efficaces pour diriger les utilisateurs vers des boutiques en ligne, des articles de blog ou des contenus éducatifs. Les impressions d’images progressent de 24,38 % et la fréquence de publication a augmenté de 25,8 %, confirmant l’intérêt des marques, des créateurs et créatrices pour ce canal.
Statistique clé : Pinterest peine à s’imposer sur le marché de la vidéo, avec des impressions qui ont chuté de 54,12 %.
L’étude Metricool met en lumière plusieurs tendances majeures :
TikTok et YouTube dominent la visibilité et la consommation de vidéos,
LinkedIn continue sa transformation en un véritable réseau social,
Facebook et Instagram restent puissants malgré une baisse de portée,
Twitch est en difficulté face à la concurrence,
X convainc de moins en moins, malgré une hausse des impressions.
Cet état des lieux s’accompagne de conseils pour 2025 :
Privilégier la vidéo courte (TikTok, YouTube Shorts, Instagram Reels),
Ne pas négliger LinkedIn pour une audience plus qualifiée,
Expérimenter sur les plateformes en croissance comme Pinterest,
Anticiper l’évolution des algorithmes pour maximiser la portée.
Enfin, Metricool partage son « funnel idéal » pour le social media. Ainsi, YouTube, TikTok et Instagram sont à privilégier pour accroître votre visibilité en ligne, quand LinkedIn ou Facebook favorisent l’interaction. Pinterest, Linkedin et Facebook sont quant à eux de bons leviers de conversion.
« Comprendre le paysage de l’IA pour identifier le modèle et le fournisseur le plus adapté à votre besoin » : telle est l’ambition de la Text to Image Arena, un classement qui évalue, en temps réel, les performances des modèles de génération d’images disponibles sur le marché. Inspirée du principe de la Chatbot Arena et pilotée par l’organisme indépendant Artificial Analysis, la Text to Image Arena se positionne comme une alternative aux méthodes d’évaluations internes des entreprises, parfois critiquées pour leur manque de transparence.
Pour garantir une évaluation impartiale, Artificial Analysis mise sur la participation des utilisateurs : sur la plateforme, ces derniers sont invités à comparer les résultats de deux modèles anonymisés, générés à partir d’un même prompt. Mais alors, quelles technologies dominent le marché en ce début d’année 2025 ? Éléments de réponse ci-dessous.
Les 10 générateurs d’images par IA les plus performants en janvier 2025
Une hiérarchie se dessine sur le marché des modèles de génération d’images : ce mois-ci, les positions restent figées. En janvier 2025, le modèle Recraft V3, initialement dissimulé sous l’identité red_panda, conserve la première position, dont il n’a plus été délogé depuis octobre 2024. Cette technologie, qui alimente la plateforme éponyme, permettant de générer des images dans plus de 100 styles différents, conserve une légère avance sur FLUX 1.1 [pro] et FLUX.1 [pro], développés par Black Forest Labs.
Grâce à sa version 6.1, déployée en juillet 2024, Midjourney reste au pied du podium, tandis que sa v6 se place en 7e position. Par ailleurs, Ideogram et Stability.ai restent bien implantés dans la première partie de tableau. Les technologies d’Ideogram se positionnent aux 6e et 8e rangs, tandis que celles de Stability.ai conservent les 9e et 10e positions. Adobe, OpenAI et Luma Labs accusent toujours un retard conséquent sur leurs concurrents.
Voici les 10 modèles de génération d’images les plus performants en janvier 2025 :
Quels sont les critères de classement de la Text to Image Arena ?
Dans le classement d’Artificial Analysis, chaque modèle reçoit, comme dans les compétitions d’échecs ou les ladders de jeux compétitifs, un score Elo, qui évolue à l’issue de chaque duel organisé sur la plateforme. Concrètement, si un modèle l’emporte face à un adversaire mieux classé, il engrange des points. À l’inverse, son score Elo baisse s’il subit une défaite contre un modèle supposément plus faible. D’après Artificial Analysis, le classement est révisé toutes les heures.
Alors que la transformation numérique touche tous les aspects de l’entreprise, le Comité Social et Économique (CSE, ex-CE) n’échappe pas à cette dynamique. Cette digitalisation, encore en pleine expansion, répond à de nombreux défis organisationnels et légaux. Découvrez 10 bonnes raisons qui rendent cette évolution bénéfique pour les entreprises comme pour les collaborateurs.
Le CSE face à l’ère du digital : entre tradition et modernisation
Le Comité Social et Économique (CSE) joue un rôle clé dans la vie des entreprises. Créé pour représenter les salariés et veiller au respect de leurs droits, il agit comme un véritable pont entre la direction et les collaborateurs. En fonction de la taille de l’entreprise, ses missions couvrent des domaines variés : gestion des activités sociales et culturelles, communication sur les enjeux stratégiques, suivi des conditions de travail et même négociations en cas de conflits. Ce poids croissant fait du CSE un organe incontournable, mais aussi complexe à gérer.
Face à ces défis, les outils traditionnels de gestion montrent souvent leurs limites : procédures papier, tableaux Excel ou échanges d’informations dispersés entraînent autant de risques d’erreurs, de pertes de données et de lenteur dans les prises de décisions. La digitalisation des processus offre une solution moderne, fiable et efficace, et les outils numériques pour ce faire sont de plus en plus adaptés aux différents besoins, pour faciliter et optimiser la gestion des activités du CSE.
10 bonnes raisons de digitaliser la gestion du CSE
Découvrez les principaux bénéfices issus de la digitalisation des processus et des activités liés au CSE.
1. Centralisation des données et des documents
Les outils numériques permettent de regrouper toutes les informations importantes au même endroit. Finis les classeurs et fichiers éparpillés : contrats, procès-verbaux, bilans financiers ou documents relatifs aux activités sociales sont accessibles en quelques clics. Cette centralisation facilite la consultation et la gestion des données, mais garantit également leur sécurité grâce à des systèmes de sauvegarde automatisés.
2. Gain de temps et automatisation des tâches
La digitalisation simplifie la gestion administrative du CSE grâce à des outils d’automatisation. Organiser des élections, préparer des ordres du jour ou générer des rapports devient alors beaucoup plus simple, ces plateformes numériques permettant de réduire considérablement le temps passé sur ces tâches chronophages.
3. Amélioration de la communication interne
Un CSE efficace repose sur une communication fluide entre ses membres et avec les collaborateurs. Les outils digitaux intègrent souvent des fonctionnalités de messagerie, des espaces collaboratifs ou des notifications automatisées, ce qui favorise grandement une meilleure circulation des informations, et une prise de décision rapide et concertée.
4. Accessibilité renforcée pour tous les membres
Avec une plateforme numérique, chaque membre du CSE peut accéder aux informations depuis n’importe quel endroit et à tout moment, grâce à des interfaces intuitives et souvent compatibles avec les smartphones et tablettes. Un point particulièrement avantageux pour les entreprises multisites ou pour les élus exerçant leur mandat à distance.
5. Transparence et traçabilité des actions
La digitalisation offre une meilleure traçabilité des décisions et des actions entreprises. Les outils permettent de consigner automatiquement les échanges, les approbations et les comptes-rendus. Cette transparence renforce notamment la confiance des collaborateurs envers le CSE.
6. Optimisation des activités sociales et culturelles
L’organisation d’activités sociales et culturelles est souvent au cœur des préoccupations du CSE. Grâce aux différents outils, les élus peuvent gérer plus facilement les inscriptions, les paiements ou encore la communication autour des événements. De plus, certaines plateformes permettent de proposer des avantages dématérialisés aux collaborateurs, comme des chèques-cadeaux ou des remises.
7. Meilleure gestion budgétaire
Les logiciels dédiés à la gestion du CSE intègrent souvent des fonctionnalités spécifiques pour le suivi des budgets. Ces outils permettent d’avoir une vision claire des dépenses, d’automatiser les calculs et de générer des rapports financiers en quelques minutes. Cela aide le CSE à respecter ses obligations légales et à mieux répartir ses ressources.
8. Conformité avec les exigences légales
La réglementation encadrant le fonctionnement des CSE évolue régulièrement. En optant pour une gestion digitalisée, les élus bénéficient d’une mise à jour automatique des outils pour rester en conformité avec les obligations légales, qu’il s’agisse de la tenue des réunions, de la communication des documents ou du traitement des données des collaborateurs.
9. Réduction de l’impact environnemental
Adopter une gestion digitalisée, c’est aussi faire un geste pour l’environnement. En dématérialisant les documents, les communications et les processus administratifs, le CSE réduit sa consommation de papier et son empreinte carbone.
10. Valorisation de l’image du CSE
Enfin, la digitalisation reflète une image moderne et dynamique du Comité Social et Économique. Les collaborateurs perçoivent un CSE en phase avec la transformation digitale, capable de répondre rapidement à leurs besoins et de s’adapter aux nouveaux enjeux du monde du travail.
DeepSeek semble se faire une place à vitesse grand V dans l’écosystème de l’IA. Le chatbot chinois et ses modèles de langage, R1 et V3, qui ont la particularité d’être infiniment moins chers à développer que ceux de ChatGPT, pourraient remettre en question la domination d’OpenAI. Les différents acteurs de l’intelligence artificielle commencent ainsi à se positionner face à ce nouvel arrivant. Alors que Microsoft et OpenAI enquêtent sur l’hypothèse d’un vol de données par leur concurrent et que Meta réunit une war room pour analyser son fonctionnement, Perplexity a, de son côté, choisi d’en tirer parti.
DeepSeek arrive dans Perplexity
Ce 27 janvier 2024, dans un post sur X, le moteur de recherche par IA a annoncé l’intégration du modèle R1, auquel les utilisateurs pourront désormais recourir pour leurs recherches. Si certains internautes ont immédiatement fait part de leur enthousiasme, d’autres ont exprimé des inquiétudes quant à l’utilisation des données, craignant que celles-ci ne soient transmises aux autorités chinoises. Sur LinkedIn, le CEO de Perplexity, Aravind Srinivas, a toutefois tenu à rassurer les plus anxieux en rappelant que le moteur de recherche se contentait d’utiliser le modèle open source et qu’aucune information ne serait transmise à la Chine.
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Perplexity : comment effectuer une recherche avec DeepSeek ?
DeepSeek est intégré à l’option Pro Search de Perplexity. Celle-ci permet de télécharger des fichiers en illimité, de générer des images et de choisir entre plusieurs modèles de langage, dont OpenAI o1, Claude 3.5 et DeepSeek R1. Les utilisateurs de la version gratuite peuvent effectuer trois recherches par jour via Pro Search. Pour une utilisation illimitée, il faut souscrire au plan Professionnel (20 $ par mois).
Pour utiliser R1 dans Perplexity, la démarche est très simple :
Dans le coin inférieur droit de la barre de prompt, cochez Pro,
Cliquez sur Raisonnement avec R1,
Entrez votre prompt.
Dans l’exemple ci-dessous, nous posons à Perplexity, avec R1, la question suivante : « Les réponses de DeepSeek sont-elles censurées par le gouvernement chinois ? ». Ici, le modèle ne subit aucune restriction et commence sa réponse par « Oui, DeepSeek est clairement soumis à la censure du gouvernement chinois » avant de proposer une liste des sujets interdits.
En comparaison, nous avons posé la même question au modèle R1 sur l’application mobile DeepSeek. Nous nous attendions à une esquive de la part du chatbot, qui a pour habitude de répondre ceci aux questions sensibles : « Je suis désolé, je ne peux pas répondre à cette question. Si vous avez d’autres questions ou besoin d’informations sur un autre sujet, n’hésitez pas à me le faire savoir. » Mais ici, DeepSeek a répondu avec un texte qui s’apparente à de la propagande.
Le phishing, ou hameçonnage, qui consiste pour le cybercriminel à usurper l’identité d’un organisme ou d’une personne de confiance, est une des cybermenaces les plus fréquentes. Au fil des années, les méthodes de phishing se perfectionnent, rendant la distinction entre une communication légitime et une usurpation de plus en plus difficile. Dans une étude publiée ce 22 janvier 2025, Check Point Research s’est intéressé aux marques les plus ciblées par les tentatives de hameçonnage au cours du quatrième trimestre de l’année 2024, en s’appuyant sur ses données internes. On fait le point !
Hameçonnage : les marques de la tech particulièrement touchées
Sans surprise, les marques du secteur de la tech représentent une part importante des tentatives de phishing, pour ne pas dire la quasi-totalité. Microsoft, Apple, Google et LinkedIn (propriété de Microsoft) concentrent à eux seuls 67 % des tentatives de phishing. Microsoft est d’ailleurs la marque la plus usurpée, représentant près d’un tiers des attaques.
Les sites trompeurs sont particulièrement difficiles à repérer. Dans l’image ci-dessous, Check Point Research illustre la différence entre la page de connexion de PayPal et une copie frauduleuse. La distinction est presque impossible.
Voici le top 10 des marques les les plus ciblées par les attaques de phishing dans le monde, au quatrième trimestre 2024 (voir image de une) :
Microsoft : représente 32 % des tentatives de phishing
Apple : 12 %
Google : 12 %
LinkedIn : 11 %
Alibaba : 4 %
WhatsApp : 2 %
Amazon : 2 %
X : 2 %
Facebook : 2 %
Adobe : 1 %
Périodes de fêtes : les cybercriminels ciblent le retailing
Dans son étude, Check Point Research souligne également une recrudescence des campagnes de phishing usurpant l’identité de marques reconnues du de l’habillement durant les périodes de fêtes. Des domaines frauduleux, tels que www[.]hugoboss-turkiye[.]com, nike-blazers[.]fr ou www[.]ralphlaurenmexico[.]com[.]mx, ont notamment été identifiés. Ces sites utilisent des interfaces qui imitent fidèlement les codes visuels des véritables sites des marques.
Ces sites frauduleux reproduisent le logo de la marque et proposent des prix irréalistes pour attirer les victimes. Leur objectif est d’inciter les utilisateurs à partager des informations sensibles, telles que leurs identifiants de connexion et leurs données personnelles, permettant ainsi aux pirates de voler efficacement leurs données, est-il souligné dans l’étude.
Pour se protéger contre les attaques de phishing, Check Point Research rappelle quelques règles élémentaires :
Installer un logiciel de sécurité à jour : assurez-vous que votre antivirus et vos logiciels de protection sont régulièrement mis à jour pour détecter les nouvelles menaces.
Identifier les signes de fraude dans les messages inattendus : apprenez à repérer les indices tels que les fautes d’orthographe, les demandes urgentes ou les adresses douteuses.
Éviter de cliquer sur des liens suspects : passez toujours votre curseur sur les liens pour vérifier leur destination avant de cliquer, surtout dans les emails ou SMS inconnus.
Entrepreneuriat – Création d’entreprise avec L’École Française
Vous souhaitez apprendre à créer votre entreprise de A à Z ? Cette formation complète est accessible à tous. Vous pourrez acquérir les compétences attendues pour lancer votre structure, en fonction de la forme juridique qui sera la mieux adaptée en fonction de vos besoins. Vous saurez comment rédiger un business plan et remplir les formalités administratives demandées.
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Cette formation est composée de 8 modules, qui vous permettront de valider la cohérence de votre projet de création d’entreprise. Parmi les thématiques qui seront abordées, on retrouve : la viabilité du projet, l’identification de sa cible et la réalisation d’études de marché, ou encore les aides au financement. Vous obtiendrez une certification pour valider vos compétences en tant qu’entrepreneur.
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Ce programme vous aide et vous accompagne tout au long de votre projet de création ou de reprise d’entreprise, afin de « transformer votre expertise en une activité solo ultra-rentable ». Vous suivez des cours en e-learning et vous bénéficiez d’un suivi personnalisé. Bonus : la création d’un site web vous est offerte.
Durée : 43 heures Type d’enseignement : à distance Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi et entreprise Prix : 3 000 €, finançable CPF
Création d’entreprise (spécial micro-entreprise) avec Label VIEPRO
Cette formation s’adresse à celles et ceux qui souhaitent devenir freelance en micro-entreprise, pour vivre de leur activité. Vous apprenez les fondamentaux de la création d’entreprise, les démarches et les formalités à accomplir. Vous saurez comment trouver rapidement vos premiers clients, et vous découvrirez les outils de gestion ainsi que l’environnement dans lequel évoluer en tant qu’indépendant.
Durée : contacter l’organisme Type d’enseignement : à distance Public admis : demandeur d’emploi Prix : 1 600 €, finançable CPF
Création d’entreprise – 3 jours pour entreprendre et identifier les points clés d’un projet réussi avec IVDFormation
Des experts en création d’entreprise vous enseignent cette formation pratique que vous suivez en e-learning, avec un accompagnement individuel à chaque étape. Vous comprendrez la méthodologie et vous validerez la faisabilité de votre idée. Le parcours est personnalisable en fonction de vos besoins et de vos attentes.
Durée : 20 heures Type d’enseignement : à distance Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi et entreprise Prix : 1 290 €, finançable CPF
Gérer les aspects sociaux, fiscaux et comptables attenant à la création d’entreprise en 1 journée avec Formasuite
En suivant ce programme, vous serez en mesure de gérer la comptabilité, ainsi que les aspects fiscaux et sociaux d’une entreprise. Vous maîtriserez les outils de gestion qui vous permettront de piloter votre activité. L’objectif : vous aider à « construire une organisation d’entreprise pérenne ». Bonus : 2 formations en e-learning vous sont offertes pour élargir vos compétences (jusqu’au 06/05/2035).
Durée : 1 jour Type d’enseignement : à distance Public admis : salarié en poste et entreprise Prix : 1 090 €, non finançable CPF
Création d’entreprise – Entreprendre avec l’IA avec DIGITALCHIMIST
Un formateur expert vous accompagne pour vous aider à créer votre entreprise. Vous serez notamment capable d’élaborer votre business model, réaliser des études sur le marché que vous ciblez, et trouver la forme juridique la mieux adaptée à votre projet. Vous progressez de manière autonome via des cours en e-learning, et vous mettez en pratique vos connaissances via des QCM et des exercices en ligne.
Durée : contacter l’organisme Type d’enseignement : à distance Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi, entreprise et étudiant Prix : 2 497 €, finançable CPF
Réussir sa création d’entreprise avec Business créa
Vous êtes sur le point de lancer votre projet de création d’entreprise ? Cette formation vous apporte une accompagnement personnalisé, avec bienveillance et écoute, pour vous aider à acquérir les compétences requises en vue de réussir votre projet. Parmi les thèmes abordés : le statut de son entreprise, le régime social des indépendants, les régimes fiscaux…
Durée : 9 heures Type d’enseignement : à distance ou en centre Public admis : salarié en poste et entreprise Prix : 900 €, finançable CPF
Dans un communiqué publié dans sa newsroom ce mardi 21 janvier 2025, Meta a annoncé l’intégration future de WhatsApp au sein de l’Espace Comptes. Cet ajout sera effectif « au cours des prochains mois » et permettra de connecter votre compte WhatsApp à vos comptes Facebook et Instagram. Cela offrira notamment la possibilité de :
Se reconnecter à WhatsApp plus rapidement grâce à une authentification unique (single sign-on) simplifiée,
Partager facilement les statuts WhatsApp en Story Facebook ou Instagram, sans avoir à les publier séparément sur chaque plateforme,
Gérer depuis l’Espace Comptes les avatars, les stickers Meta AI et les créations « Imagine Me » (cette fonctionnalité sera ajoutée dans un second temps).
Meta précise que le niveau de sécurité de vos conversations ne sera pas compromis. Vos messages resteront chiffrés de bout en bout.
Comment ajouter WhatsApp à votre Espace Comptes ?
Par défaut, votre compte WhatsApp ne sera pas intégré à l’Espace Comptes : une action de votre part sera nécessaire. Certains visuels publiés par Meta permettent de comprendre comment procéder :
Rendez-vous dans votre Espace Comptes. Un accès depuis WhatsApp sera disponible dans les paramètres. Depuis Facebook, vous pouvez y accéder en allant dans Menu, puis en cliquant sur la flèche à côté de votre nom.
Cliquez sur Profils.
Choisissez Ajouter des comptes.
Entrez vos identifiants et intégrez votre compte WhatsApp.
La version 2025 du Rapport sur les mots de passe compromisa été publiée par Specops, qui a analysé « sur une année les identifiants volés par des logiciels malveillants ». En résulte un état des lieux de la compromission de mots de passe, en mettant l’accent sur les identifiants les plus utilisés, les plus volés et les plus faciles à déchiffrer. « Au total, 1 089 342 532 mots de passe volés, capturés sur une période de 12 mois, ont été analysés pour ce rapport », précise Specops.
Mots de passe volés : « 123456 », « admin » ou « password » ont toujours la cote…
Sur le milliard d’identifiants volés analysés, Specops remarque que des mots de passe comme « admin », « password » ou « 123456 », « apparaissent encore avec une régularité déprimante ». En effet, parmi les cinq mots de passe les plus volés, on retrouve uniquement ces termes de base ou suite de chiffres.
Les cinq mots de passe les plus fréquemment volés :
123456 : volé 3,7 millions de fois,
admin : volé 1,9 million de fois,
12345678 : volé 1,5 million de fois,
password : volé 558 000 fois,
Password : volé 474 000 fois.
D’ailleurs, qu’ils fassent 5, 6, 7 ou 8 caractères ne change pas grand-chose, comme le prouvent les tableaux ci-dessous, présentant les termes de base les plus couramment utilisés en tant que mots de passe.
Exigence de complexité ne rime pas forcément avec sécurité
Rien d’étonnant à voir des mots de passe aussi simplistes être instantanément craqués. Cependant, le rapport de Specops met en évidence le nombre élevé d’identifiants volés répondant aux « exigences de complexité standard », c’est-à-dire un minimum de huit caractères, une majuscule, un chiffre et un caractère spécial. Sur le milliard de mots de passe volés analysés, près d’un quart – 230 millions – correspondaient à ces normes de sécurité. Néanmoins, il convient de préciser que pour la plupart, il s’agit en fait de termes de base complexifiés pour répondre aux exigences, mais pas vraiment complexes car assez communs.
Specops met donc en lumière les principaux « mots de passe volés qui passeraient les règles de complexité dans de nombreuses organisations » :
Pass@123
P@ssw0rd
Aa@123456
Admin@123
Aa123456@
Pass@1234
Abcd@1234
Demo@123
Password@123
India@123
Il est ainsi conseillé aux organisations et entreprises le blocage des mots de passe faibles avec un dictionnaire d’exclusion personnalisé.
Les algorithmes de hachage ne sont pas infaillibles
Tous les mots de passe cités précédemment seront craqués instantanément par des pirates. Mais même si une entreprise protège des identifiants avec un algorithme de hachage, permettant de rendre illisibles certaines données, il convient d’adopter des mots de passe, voire des phrases de passe, longues et complexes. Le tableau présenté en image de une indique par exemple le temps de craquage pour différents types de mots de passe, qu’ils soient longs, courts, composés ou non de lettres, chiffres, majuscule et caractères spéciaux. Ainsi, on remarque qu’avec l’algorithme de hachage nommé SHA-256, « relativement moderne » et « encore largement utilisé dans de nombreux environnements », n’importe quel mot de passe de 6 à 9 caractères est quasiment instantanément craqué.
Comme le précise Specops, « les attaquants préféreront toujours cibler les cibles faciles et les solutions de facilité ». En effet, « un hacker perdrait probablement son temps à essayer de casser un mot de passe long et complexe haché avec SHA-256 ». C’est pourquoi il convient d’encourager les utilisateurs finaux à adopter des identifiants longs et robustes. Cependant, « cet effort est réduit à néant si ces utilisateurs réutilisent ces mots de passe sur des appareils personnels, des sites ou des applications dotés d’une sécurité faible ». Vérifier les listes d’identifiants compromis est donc une nécessité pour les entreprises, sinon, le tableau présenté ci-dessous pourrait rapidement devenir une réalité.