Ce jeudi 17 avril 2025, Instagram a lancé Blends, une nouvelle fonctionnalité permettant de créer un flux personnalisé de Reels avec ses proches, a confirmé Adam Mosseri dans une vidéo diffusée sur son compte personnel.
Pour afficher ce contenu issu des réseaux sociaux, vous devez accepter les cookies et traceurs publicitaires.
Ces cookies et traceurs permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.Plus d’infos.
Accepter
Blends, une « playlist partagée » de Reels
Repérée par TechCrunch en mars, cette fonctionnalité, qui semble en cours de déploiement, permet de créer « un fil partagé de Reels qui regroupe des recommandations susceptibles de plaire à vous et vos amis », détaille le PDG de la plateforme. Ce feed personnalisé, accessible sur invitation, peut être lancé dans une conversation privée ou une discussion de groupe. Il est alimenté chaque jour avec de nouveaux contenus qui seraient recommandés par l’algorithme aux membres de la conversation.
Autrement dit, cette fonctionnalité reprend le concept des Mix à plusieurs sur Spotify : des playlists collaboratives, conçues à partir des habitudes d’écoute des participants, et qui proposent des titres susceptibles de plaire à l’ensemble du groupe.
Si l’on se fie aux captures d’écran diffusées par Instagram (voir image de une), il suffira d’ouvrir une conversation privée ou une discussion de groupe, puis de cliquer sur les deux émoticônes affichées en haut de l’écran pour créer un Blend. Les membres de la conversation auront ensuite la possibilité de le rejoindre, en cliquant sur le bouton Join blend.
Instagram veut retrouver sa dimension communautaire
L’idée, derrière le déploiement de cette fonctionnalité qui n’a – c’est assez rare pour être souligné – pas été empruntée à TikTok, est de réinjecter une dimension sociale à Instagram, en encourageant les échanges en privé autour des contenus diffusés sur la plateforme, rappelle TechCrunch. Avec Blends, le réseau social de Meta aspire aussi à augmenter le temps de visionnage et la durée d’utilisation, deux indicateurs sur lesquels il reste distancé par son principal rival. En février 2025, un utilisateur actif passait 32h48 par mois sur TikTok contre 11h39 sur Instagram, d’après l’étude annuelle de We Are Social et Meltwater.
Depuis janvier, Instagram multiplie les initiatives pour capitaliser sur la situation délicate traversée par TikTok, dont l’avenir s’écrit en pointillé aux États-Unis. Ces derniers mois, la plateforme de Meta a introduit de nouvelles options pour les messages privés, déployé son agent conversationnel Meta AI, et mené plusieurs expérimentations, comme le test d’une fonctionnalité Republier ou des « publications verrouillées ». Elle s’apprête également à lancer Edits, une application de montage vidéo, dotée de fonctionnalités alimentées par l’IA, spécialement conçue pour concurrencer CapCut.
Pour afficher ce contenu issu des réseaux sociaux, vous devez accepter les cookies et traceurs publicitaires.
Ces cookies et traceurs permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.Plus d’infos.
Le SILL, un outil pour soutenir les logiciels open source
Le socle interministériel de logiciels libres (SILL) est un référentiel qui regroupe des logiciels open source recommandés par l’État français. Régulièrement mis à jour par la direction interministérielle du numérique (DINUM), la liste compte 530 outils en 2025. Pour qu’un logiciel figure dans ce référentiel, 2 critères sont requis :
Le code source doit être publié sous l’une des licences libres reconnues par la FSF (Free Software Foundation) et l’OSI (Open Source Initiative),
L’outil doit être déployé par la DSI d’un établissement public, ou installé par un agent public sur son propre poste de travail.
La liste des logiciels recommandés par le gouvernement en 2025
Le référentiel du SILL regroupe de nombreuses catégories de logiciels, qui peuvent répondre aux besoins des professionnels du digital. Voici une sélection de logiciels libres recommandés par le gouvernement français :
Ce mercredi 9 avril 2025, dans un communiqué publié sur son blog, WordPress a dévoilé son nouvel outil de création de site web alimenté par l’IA. Son fonctionnement est conçu pour être le plus simple possible, avec un processus basé sur le langage naturel. En somme, il suffit à l’utilisateur de décrire à l’outil le site qu’il désire, et celui-ci est conçu automatiquement. En revanche, la plateforme prévient que le site builder « n’est pas encore prêt à créer des sites de commerce électronique ou des sites nécessitant des intégrations complexes ».
C’est là toute la magie de notre nouveau générateur de site web AI. Il prend en compte vos instructions et crée instantanément un site web WordPress entièrement conçu et prêt à être alimenté en contenu, avec du texte, des mises en page et des images, pour vous. Il n’y a que vous et votre vision, l’IA se chargeant du reste, s’enthousiasme WordPress.
Si WordPress suggère de tester gratuitement son nouvel outil, vous ne pourrez pas pleinement l’adopter sans souscrire à un plan payant. En effet, la version gratuite vous donne accès à 30 prompts — suffisant pour comprendre l’intérêt de l’outil, mais trop limité pour construire un site complet — et ne permet pas de quitter puis de revenir à votre interface de création.
WordPress : comment tester gratuitement le nouveau site builder par IA
Si vous souhaitez découvrir le site builder, il vous suffit de vous rendre sur cette page, puis de vous connecter ou de créer un compte gratuit sur WordPress. Entrez ensuite votre demande. WordPress recommande d’être « aussi précis que possible » en apportant un maximum d’informations. Après avoir formulé notre demande, l’éditeur ne commence pas immédiatement sa conception : il nous demande davantage d’informations.
Nous apportons alors davantage de détails. Nous lui indiquons le nom du salon et, le nombre de prompts étant limité, en profitons pour lui suggérer des informations sur les couleurs et les fonctionnalités. Après quelques échanges, WordPress nous demande de confirmer les détails afin de procéder à la création du site.
Le site est créé en quelques secondes, et la réalisation est très prometteuse. Dans l’esprit, le site ressemble à ce que nous souhaitions, en intégrant notamment la couleur dominante demandée. En revanche, certaines sections sont modifiées : nous souhaitions un portfolio qui n’est que partiellement présent, alors qu’un espace avis (qui n’avait pas été demandé) est intégré. Le formulaire de contact est également absent.
Dans un message en bas à gauche, WordPress nous suggère de « choisir la mise en page, palette de couleurs et combinaison de polices ». Nous accédons alors à quelques propositions alternatives pour modifier notre site.
Le site devient alors entièrement modifiable : vous pouvez changer la taille des images, les remplacer par les vôtres, ou intégrer votre propre texte. Dans l’espace inférieur gauche, vous pouvez à nouveau discuter avec l’IA pour lui demander des ajustements (voir image de une). Malheureusement, l’outil ne comprend pas toujours notre demande, ou n’est pas toujours en mesure de l’appliquer.
De manière générale, le nouvel outil de WordPress peut se révéler intéressant pour les utilisateurs qui souhaitent construire un site simple, sans compétence en code ou en CMS. Il permet de créer des modèles rapidement, conformes à nos attentes et prêts à l’emploi.
Format en plein essor, la newsletter payante permet de monétiser un contenu à forte valeur. Voici comment bien structurer son lancement et éviter les erreurs.
Proposer une newsletter payante séduit de plus en plus de créateurs et créatrices de contenu ou experts et expertes d’un domaine précis. Ce modèle, fondé sur un abonnement, repose sur une promesse de régularité et de qualité. Mais convaincre un lecteur ou une lectrice de payer demande une approche rigoureuse, bien différente d’une simple newsletter gratuite. De la définition de l’offre au choix du modèle économique, chaque étape compte pour bâtir un projet viable.
Pourquoi créer une newsletter payante ?
Le format newsletter connaît un véritable renouveau depuis quelques années. En parallèle de l’offre gratuite, de nombreux créateurs et créatrices se tournent vers des versions payantes. Le principe est simple : proposer un contenu exclusif et ciblé à une audience prête à payer pour y accéder.
Pour certains, il s’agit d’une nouvelle source de revenus. Pour d’autres, d’un levier de fidélisation ou d’un prolongement de leur activité principale. La newsletter payante permet de s’adresser directement à son audience, sans dépendre des algorithmes des plateformes sociales. Elle offre aussi une liberté éditoriale plus grande, un lien renforcé avec l’audience et un modèle économique plus prévisible qu’une publicité ou un contenu sponsorisé.
Ce format peut aussi bien convenir aussi bien à un média indépendant qu’à un expert dans une niche spécifique, à condition de proposer une réelle valeur ajoutée, de bien cibler son lectorat, mais également d’utiliser les bons outils. À l’heure où les contenus gratuits abondent, la proposition doit être claire : pourquoi le vôtre vaut-il un abonnement ?
8 bonnes pratiques pour lancer une newsletter payante
Contrairement à une newsletter gratuite, une version payante demande une importante réflexion en amont, à la fois sur le contenu et les tarifs proposés. Mais cela ne s’arrête pas là. Voici plusieurs bonnes pratiques à mettre en place tout au long du processus de création d’une newsletter payante :
Identifier une niche claire : une newsletter payante n’a pas forcément vocation à toucher un public large. Elle s’adresse à une cible précise, souvent experte ou passionnée. Il est donc essentiel de définir dès le départ le sujet traité, la promesse éditoriale et le profil de lecteurs visés.
Tester avec une version gratuite : avant de lancer une version payante, il est souvent conseillé de proposer une newsletter gratuite. Cela permet de tester le format, d’identifier ce qui fonctionne, de construire une première audience… et de préparer le terrain à une offre payante.
Proposer une vraie valeur ajoutée : le cœur du modèle repose sur le contenu. Celui-ci doit être unique, utile et difficilement accessible ailleurs. Il peut s’agir d’analyses, de conseils pratiques, de veille, de décryptages… La qualité éditoriale est déterminante.
Choisir une fréquence réaliste : la régularité est importante, mais il n’est pas judicieux de promettre un envoi quotidien si ce n’est pas tenable dans le temps. Mieux vaut une newsletter hebdomadaire ou mensuelle bien construite qu’un contenu trop fréquent mais bâclé.
Fixer un tarif adapté : la plupart des newsletters payantes fonctionnent sur un abonnement mensuel ou annuel. Le prix doit rester accessible tout en reflétant la valeur perçue. Des offres d’essai ou une version freemium peuvent faciliter l’entrée.
Faciliter l’inscription et le paiement : l’expérience utilisateur ne doit pas être négligée. Le parcours pour s’abonner – comme pour se désabonner – doit être simple, sécurisé et rapide. Il est également important de prévoir un espace de gestion de l’abonnement et une bonne communication autour des prélèvements.
Travailler sa stratégie de lancement : une campagne de lancement bien préparée peut faire la différence. Cela passe par la mobilisation de sa communauté, la diffusion de contenus gratuits de qualité ou encore des partenariats avec d’autres créateurs et créatrices.
Analyser les retours et ajuster : une fois lancée, la newsletter doit évoluer. Il est essentiel de suivre les statistiques (taux d’ouverture, de clics, de désabonnement…), d’écouter les retours des abonnés et d’ajuster le contenu ou la forme si nécessaire.
Le rapport « AI Index Report 2025 », publié par l’Institut pour l’intelligence artificielle centrée sur l’humain (HAI) de l’Université Stanford, est une référence incontournable sur l’état actuel de l’IA. Réalisée par une équipe internationale d’experts sous la direction de Yolanda Gil et Raymond Perrault, cette étude annuelle compile et analyse les tendances mondiales de l’IA dans différents domaines : économie, performance technologique, recherche ou encore accessibilité. Voici quatre enseignements particulièrement marquants pour les professionnels du numérique en 2025.
Investissements record des entreprises dans l’IA, levier majeur pour la productivité
En 2024, les investissements privés américains dans l’intelligence artificielle ont atteint un niveau historique : 109,1 milliards de dollars, près de 12 fois plus que la Chine (9,3 milliards) et 24 fois ceux du Royaume-Uni (4,5 milliards). Une tendance forte se dessine autour de l’IA générative, qui a attiré à elle seule « 33,9 milliards de dollars d’investissements privés à l’échelle mondiale, soit une augmentation de 18,7 % par rapport à 2023 », précise le rapport.
Parallèlement, l’IA est désormais adoptée par 78 % des organisations à travers le monde, contre 55 % seulement en 2023. Cette accélération s’explique par les bénéfices tangibles constatés : une amélioration sensible de la productivité et une réduction effective des écarts de compétences au sein des équipes. En clair, les entreprises qui ne prennent pas aujourd’hui intelligemment le virage de l’IA risqueraient de se retrouver rapidement distancées.
Les États-Unis gardent leur avance sur les modèles d’IA, mais la Chine rattrape son retard
Si les États-Unis dominent toujours largement le marché par le nombre de modèles d’IA « notables » produits (40 modèles en 2024, contre 15 pour la Chine et seulement 3 en Europe), leur avance qualitative fond comme neige au soleil. Le rapport souligne que « les différences de performances sur des benchmarks majeurs comme MMLU et HumanEval sont passées d’écarts à deux chiffres en 2023 à une quasi-parité en 2024 ». La Chine confirme également son statut de leader en matière de brevets et de publications scientifiques en IA, marquant une stratégie claire de conquête technologique.
La dynamique globale évolue également : le développement des modèles d’intelligence artificielle devient de plus en plus international, avec des innovations majeures en provenance du Moyen-Orient, d’Amérique latine ou encore d’Asie du Sud-Est. Ce contexte mondialisé devrait interpeller fortement l’Europe, qui peine toujours à imposer ses propres champions technologiques face aux deux géants américain et chinois.
L’IA devient plus accessible grâce à une baisse des coûts et une meilleure efficacité
L’intelligence artificielle devient chaque année plus abordable, ce qui élargit considérablement son champ d’application. Le coût d’utilisation d’un modèle performant équivalent à GPT-3.5 a chuté « de plus de 280 fois entre novembre 2022 et octobre 2024 », selon l’étude. À cette baisse spectaculaire des coûts d’inférence s’ajoute une réduction annuelle de 30 % des coûts matériels et une amélioration de 40 % de l’efficacité énergétique des infrastructures. Résultat : les barrières économiques tombent, permettant désormais même aux PME d’accéder à des solutions autrefois réservées aux géants de la tech.
De plus, l’étude observe que les modèles open-weight (modèles ouverts) ont rattrapé en seulement un an les modèles fermés, réduisant l’écart de performance « de 8 % à seulement 1,7 % sur certains benchmarks ». Cette évolution favorise une démocratisation sans précédent des technologies avancées, rendant accessible au plus grand nombre des outils performants jusqu’alors exclusifs.
L’industrie domine la recherche en IA, mais la frontière technologique devient très concurrentielle
L’industrie prend désormais presque entièrement la main sur la production des modèles d’IA les plus avancés. En 2024, près de 90 % des modèles notables proviennent du secteur privé, contre 60 % seulement en 2023. Le secteur académique reste néanmoins crucial pour la production de « recherches scientifiques hautement citées », rappelle le rapport, et contribue ainsi à l’innovation fondamentale indispensable aux avancées technologiques futures.
Paradoxalement, la course technologique intense observée ces dernières années ne creuse pas les écarts : au contraire, elle les réduit. « L’écart de score Elo entre le meilleur modèle et le dixième modèle le mieux classé est passé de 11,9 % à 5,4 % en un an seulement », indique l’étude (voir image de une). Et aujourd’hui, les deux meilleurs modèles d’IA ne sont séparés que par un écart de performance minime (0,7 %). Cette compétition de plus en plus serrée pourrait représenter une opportunité stratégique pour les acteurs européens, notamment en France, afin de cibler des niches très spécifiques à forte valeur ajoutée.
Pour la 12ᵉ année consécutive, l’Association de l’économie numérique (ACSEL) dévoile son baromètre de la confiance des Français dans le numérique, qui vise à évaluer la perception et le sentiment de sécurité des citoyens face aux usages et services numériques. Le document est réalisé sur la base d’un échantillon de 1 384 personnes âgées de 15 ans et plus, représentatives de la société française. Voici les principaux enseignements à retenir.
Numérique : la confiance ne dépasse toujours pas les 50 %
De manière générale, la confiance des Français dans le numérique reste stable depuis cinq ans. Entre 2020 et 2024, la proportion d’internautes se déclarant confiants oscille entre 42 % et 46 %, pour s’établir à 44 % en 2024. À l’inverse, 50 % des répondants déclarent ne pas faire confiance au numérique.
Les escroqueries en ligne figurent parmi les principales sources d’inquiétude : 72 % des Français estiment qu’elles sont de plus en plus fréquentes, soit une hausse de 8 points par rapport à 2023. Par ailleurs, 46 % indiquent avoir déjà été victimes d’une escroquerie, un chiffre également en augmentation de 8 points.
Parmi les types d’escroqueries évoqués par les personnes interrogées, on retrouve :
Le phishing (45 %)
Les arnaques ou malversations (32 %)
Le spoofing téléphonique (30 %)
La fraude bancaire en ligne (29 %)
Le piratage de boîte mail (26 %)
Réseaux sociaux : des craintes relatives à la protection des données
Plus de neuf Français sur dix sont désormais présents sur au moins un réseau social. Les plateformes les plus utilisées sont, dans l’ordre : Facebook (68 %), WhatsApp (57 %), YouTube (53 %), Instagram (51 %) et Snapchat (37 %). Par rapport à 2023, le baromètre souligne une progression notable de l’usage de certaines applications : WhatsApp (+5 points), Snapchat (+4 points), TikTok (+4 points) et Discord (+5 points).
Pour autant, cette hausse de fréquentation ne s’accompagne pas d’un regain de confiance : seuls 38 % des Français déclarent faire confiance aux réseaux sociaux, un chiffre inchangé par rapport à l’année précédente.
L’exploitation des données personnelles par les plateformes figure parmi les principales sources d’inquiétude : 60 % des Français estiment que les réseaux sociaux ne garantissent pas une protection suffisante de ces données. D’autres risques sont également pointés du doigt, notamment l’usurpation d’identité (35 %), le cyberharcèlement (35 %), le piratage de comptes (33 %), la diffusion de fausses informations (31 %) et l’exposition des enfants à des contenus inappropriés (28 %).
L’information relayée sur les réseaux sociaux suscite elle aussi une forte méfiance : si 67 % des Français disent avoir confiance dans les informations trouvées en ligne de manière générale, ils ne sont plus que 41 % lorsqu’il s’agit de contenus diffusés sur les réseaux sociaux.
Enfin, bien qu’une large majorité (81 %) estime que l’anonymat favorise les comportements inappropriés sur ces plateformes, le pseudonymat reste massivement soutenu : 88 % des Français y sont favorables.
L’usage de l’intelligence artificielle, toutes formes confondues, reste relativement stable, avoisinant les 70 % depuis 2021. En revanche, l’IA générative continue de gagner du terrain, en particulier chez les moins de 35 ans : près d’un utilisateur sur deux dans cette tranche d’âge (49 %) y a eu recours au cours de l’année, soit une progression de 7 points en un an. Par ailleurs, 10 % déclarent l’utiliser quotidiennement. L’usage de l’IA générative reste majoritairement personnel (81 %), bien que l’usage professionnel (32 %) progresse et tende à réduire l’écart.
Comme souvent, cette évolution s’accompagne de craintes exprimées par les utilisateurs :
Concernant l’emploi : 60 % des internautes français estiment que l’IA générative représente une menace pour l’emploi, même si 47 % y voient également une opportunité.
Concernant la confiance dans les contenus : l’IA générative alimente les doutes sur la fiabilité des informations, tant sur les réseaux sociaux (62 %) que dans les médias traditionnels (50 %).
Face à ces incertitudes, une large majorité des Français (83 %) souhaite que l’utilisation de l’IA dans la création de contenus soit systématiquement signalée.
Adobe a dévoilé, ce mercredi 9 avril 2025, comment s’intègrera l’intelligence artificielle agentique au sein de ses logiciels phares. Ces agents IA, dont nous avions évoqué une partie orientée client dans un récent article, se présentent ici sous forme d’assistants intégrés directement dans les applications, capables de dialoguer en langage naturel, d’analyser automatiquement les contenus et d’accomplir diverses tâches automatisées.
Déployés progressivement à travers Photoshop, Premiere Pro, Adobe Express ou encore Acrobat, tout en s’intégrant au Creative Cloud, ils visent à simplifier le travail des utilisateurs et utilisatrices, en les libérant des tâches répétitives ou complexes afin qu’ils puissent se concentrer pleinement sur les aspects créatifs ou stratégiques. Tour d’horizon de certains de ces futurs agents IA dans l’écosystème Adobe.
Photoshop : des actions intelligentes et un assistant créatif
Adobe annonce dans Photoshop un nouveau panneau « Actions », qui sera présenté à l’occasion d’Adobe MAX le 24 avril à Londres, permettant d’effectuer automatiquement des modifications intelligentes et contextuelles sur les images.
Par exemple, cet agent IA, au sein de Photoshop, pourra analyser une photo et suggérer spontanément des améliorations, telles que rendre un ciel plus spectaculaire ou éliminer automatiquement des distractions visuelles. Il sera également possible d’utiliser le langage naturel pour déclencher plus de 1 000 actions automatisées directement depuis l’application. Cet agent créatif pourra aussi assister les utilisateurs dans l’apprentissage de l’outil et accomplir des tâches répétitives, comme la préparation des contenus pour exportation.
Premiere Pro : le montage vidéo assisté par l’IA
Premiere Pro bénéficie aussi de nouvelles fonctionnalités agentiques avec l’arrivée de « Media Intelligence ». Cet outil, récemment annoncé, permet d’analyser automatiquement le contenu vidéo, facilitant ainsi la recherche rapide des plans appropriés.
Nous imaginons un monde où vous pouvez demander à un agent créatif de vous aider à affiner vos choix de plans, à élaborer des montages bruts, à vous aider avec la couleur, à mixer le son, et bien plus encore.
Les agents IA intégrés à Premiere Pro pourront bientôt comprendre dialogues et éléments visuels complexes, en suggérant en conséquence aux utilisateurs et utilisatrices des ébauches de montage initial, pour aider à choisir les meilleurs plans ou à ajuster couleurs et son. L’objectif est de simplifier les premières étapes souvent fastidieuses du montage vidéo.
Adobe Express : une création intuitive assistée par agent
Dans Adobe Express, un agent IA sera intégré comme « partenaire créatif » tout au long du processus de conception. Celui-ci facilitera la création de contenus visuels uniques, sans dépendre exclusivement de templates prédéfinis. L’agent permettra de créer rapidement des designs, tout en offrant aux utilisateurs la possibilité d’affiner chaque création selon leurs préférences. Cette fonctionnalité vise particulièrement les entrepreneurs, les marketeurs et les étudiants en quête d’efficacité et d’originalité dans leurs projets visuels.
Nous sommes convaincus que l’IA agentique accélérera fondamentalement notre vision, qui consiste à permettre aux utilisateurs d’aller au-delà des templates et de créer facilement des contenus uniques dans Adobe Express.
Acrobat : vers des agents personnalisables
Adobe Acrobat reçoit déjà un assistant IA, « Acrobat AI Assistant », destiné à rendre l’interaction avec les documents numériques plus intuitive. À terme, Adobe prévoit d’intégrer dans Acrobat des agents personnalisables pouvant remplir divers rôles spécifiques, comme des assistants de recherche, de vente ou même des tuteurs académiques. Ceux-ci aideront les utilisatrices et utilisateurs à mieux comprendre les documents, et faciliteront l’analyse et l’exploration d’informations complexes. Ils devraient également pouvoir « utiliser le raisonnement pour suggérer d’autres domaines à explorer ».
Creative Cloud : l’intégration transversale de l’IA agentique
Adobe poursuit par ailleurs l’intégration de ses capacités d’intelligence artificielle au sein de son Creative Cloud. À la suite du succès de son modèle d’IA générative Firefly, Adobe prévoit une adoption semblable des outils agentiques à travers l’ensemble de ses applications créatives. Plus de 75 % des utilisateurs de Photoshop exploitent déjà des fonctionnalités propulsées par Firefly, justifie d’ailleurs Adobe. L’objectif, à terme, est de généraliser l’usage de l’IA agentique pour libérer du temps aux créatifs et créatives afin qu’ils et elles puissent se concentrer sur des aspects plus stratégiques ou innovants de leur travail.
Meta a présenté Scout, Maverick et Behemoth, les trois modèles qui composent la gamme Llama 4, conçus à la fois pour les développeurs et pour enrichir les capacités de Meta AI.
Meta a-t-il comblé son retard dans la course à l’IA ? Ce samedi 5 avril 2025, le groupe californien a dévoilé les contours de Llama 4, une nouvelle génération de modèles d’intelligence artificielle qui, d’après ses tests internes, surpasserait largement les itérations précédentes et pourrait bousculer les technologies les plus performantes du marché, à commencer par celles de Google ou d’OpenAI.
Scout, Maverick et Behemoth, les trois nouveaux modèles phares de Meta
Dans un blog post, Meta a présenté en détail les capacités de ses trois nouveaux modèles phares, « qui combinent une intelligence multimodale à un prix attractif » :
Llama 4 Scout : présenté comme un « modèle généraliste », Llama 4 Scout se distingue par sa faible consommation de ressources tout en intégrant plus de 17 milliards de paramètres. Selon Meta, il peut gérer jusqu’à 10 millions de tokens, ce qui en ferait un modèle efficace pour le résumé de plusieurs documents, le raisonnement à partir « de vastes bases de code » ou encore l’analyse de l’activité utilisateur.
Llama 4 Maverick : considéré comme un « modèle polyvalent », Llama 4 Maverick intègre aussi 17 milliards de paramètres, et serait, selon Meta, particulièrement adapté pour des tâches d’assistance ou d’écriture créative. Il dépasserait GPT-4o ou Gemini 2.0 sur ces aspects, ainsi qu’en compréhension d’image. En quelques jours, Llama 4 Maverick s’est directement hissé en deuxième position de la Chatbot Arena, un classement qui évalue objectivement les modèles disponibles sur le marché.
Llama 4 Behemoth : disponible en version preview, Llama 4 Behemoth est le modèle le plus puissant de la gamme. Avec 228 milliards de paramètres, il afficherait des performances élevées en analyse d’images et en résolution de problèmes mathématiques, d’après Meta. Mais il n’a pas encore été déployé, pour le moment.
À noter qu’aucun de ces modèles n’adopte une approche de « raisonnement avancé », qui consiste à prendre un temps de réflexion pour analyser et vérifier les informations avant de générer une réponse, contrairement aux modèles Gemini 2.5, dévoilés il y a quelques jours par Google, ou à la série « o » d’OpenAI.
Des modèles progressivement intégrés à Meta AI… mais indisponibles en Europe
Mais en Europe, il faudra probablement patienter. Bien que Llama 4 Scout et Llama 4 Maverick soient disponibles sur la plateforme Llama.com et sur Hugging Face, ils ne semblent pas accessibles aux développeurs européens. Sur une page dédiée, Meta précise que les droits d’utilisation des modèles Llama 4 ne « sont pas octroyés si vous êtes un particulier domicilié dans l’Union européenne ou une entreprise dont le siège principal se trouve dans l’Union européenne ».
À ce jour, aucune date de disponibilité dans l’Union européenne n’a été annoncée.
Plus d’un an après la sortie de la v6, Midjourney a dévoilé la septième version de son modèle dédié à la génération d’images par IA. Poids lourd dans le domaine, l’éditeur propose une nouvelle mouture montrant un potentiel impressionnant, qui appuie son côté arty mais qui peine à masquer son aspect expérimental, avec encore de nombreux défauts.
Comment accéder et tester la v7 de Midjourney ?
Midjourney est une IA qui n’offre plus de crédits gratuits pour l’expérimenter, ou à de rares occasions. Pour pouvoir l’utiliser, il vous faudra un compte payant, puis accéder l’interface web, l’outil ne disposant pas encore d’application mobile officielle. Une fois cela fait, vous découvrirez, ou redécouvrirez, l’interface classique de la plateforme et de ce type de générateurs. Pour la comprendre, vous pouvez vous orienter vers notre guide pratique. Sous la boîte de dialogue permettant de rédiger les prompts, après un clic sur le bouton Settings, vous noterez que la version 7 est désormais le modèle sélectionné par défaut.
Cependant, il existe pour le moment une petite subtilité : pour pouvoir générer des images avec la version 7, il vous faudra au préalable créer un modèle personnalisé. Pour cela, Midjourney vous invite à activer la personnalisation des modèles puis, tout simplement, de liker une image entre deux proposées. Cela permettra à l’IA de vous créer un profil avec vos préférences. 200 likes sont nécessaires à la création de votre profil, mais plus vous affinerez cette personnalisation, plus elle sera adaptée à vos préférences artistiques. Une fois cela fait, votre profil est créé, avec un code unique : ces codes permettent d’utiliser d’autres styles créés par d’autres utilisatrices et utilisateurs, une option jusqu’alors disponible mais non obligatoire, et qui le reste pour les anciens modèles.
Quels sont les atouts de Midjourney v7 ?
Modèle « le plus intelligent, le plus beau et le plus cohérent à ce jour », selon Midjourney, cette v7 est dotée « de forces uniques, et probablement de quelques faiblesses ». Après nos premiers tests, voici les constats que l’on peut faire sur les qualités et les défauts de cette dernière mouture.
Un photoréalisme souvent bluffant
Midjourney a été l’une des premières IA à bluffer son monde par le réalisme des images générées. Cette septième version ne déroge pas à la règle. Avec les bons prompts – recommandés dans cet article -, on obtient rapidement des visuels photoréalistes convaincants.
A domestic cat curled up asleep on a white windowsill, sunlight streaming through sheer curtains, soft shadows on the wall, warm indoor tones, fine fur detail, peaceful and realistic vibe, captured with a 50mm lens.
Wide-angle shot of a dramatic mountain landscape bathed in golden hour light, soft haze in the distance, long shadows across the valley, rich warm tones, captured with a 24mm lens, f/8 for deep depth of field, high dynamic range, ultra-realistic detail.
A street vendor in a bustling Asian market, skillfully preparing traditional cuisine at a food stall. Photographed with a Canon EOS R6 using a 35mm f/1.8 macro lens at f/2.2 aperture, 1/200 second shutter speed, ISO 500. The image captures the steam rising from the cooking pot, the vendor’s focused expression, and the colorful array of ingredients.
Ces dernières semaines, la polémique a enflé autour d’OpenAI et de l’étonnante capacité de ChatGPT à imiter presque à la perfection le style du studio d’animation japonais Ghibli. Moins globalement accessible, Midjourney est plutôt passé entre les gouttes alors que ses modèles ont, depuis longtemps, su copier des styles artistiques. Cette v7 ne déroge pas à la règle, comme le prouvent les exemples ci-dessous :
A lone traveler in a pastel desert with surreal rock formations and giant structures on the horizon. Imitating Moebius’ comic book art style, clean line art, wide compositions, vivid yet dusty colors, mystical futuristic ambiance.
A woman sitting alone in a small diner at night, warm interior light contrasting the dark empty street outside. In the style of Edward Hopper, minimalist composition, muted color palette, cinematic realism, subtle tension.
A bustling open-air market in a mountaintop town, filled with eccentric merchants selling magical items, talking vegetables, and flying books. Children run between stalls. Clouds drift below the cliff’s edge. Ghibli-inspired, bright colors, rich environmental storytelling, warm and lively atmosphere, anime-style linework.
A contemplative woman in profile, surrounded by swirling patterns and ornate gold leaf textures. Styled like Gustav Klimt, detailed ornamentation, mosaic backgrounds, elegant color scheme, sensual and symbolic.
Midjourney est, si l’on peut dire, une IA plutôt inspirée et créative. Elle propose souvent des résultats originaux, avec une petite touche arty assez caractéristique. Cela offre parfois de belles compositions, empreintes d’un certain onirisme, quand on va plus loin que la recherche d’un réalisme froid (ce que Midjourney est également capable de produire).
A stylized vector scene of a rocky coastline at sunset, flat shapes and bold colors forming cliffs, sea, and sky in pleasing contrasts.
A bustling city street illuminated by neon signs reflecting off the wet pavement after a heavy rain. Photographed with a Sony a7 III equipped with a 35mm f/1.4 lens at f/2.0 aperture, 1/60 second shutter speed, ISO 800. The scene captures pedestrians with umbrellas, the motion blur of passing cars, and the vibrant colors of the urban nightlife.
A girl looking out of a quiet train window, alone in the carriage, farmland passing by outside. Inspired by Hayao Miyazaki’s hand-drawn anime style and Edward Hopper’s composition, soft light, emotional stillness, painterly backgrounds.
Quels sont les défauts de Midjourney v7 à sa sortie ?
Cette nouvelle version de Midjourney était très attendue. Cependant, elle décevra peut-être, et dans un premier temps, certains utilisateurs et utilisatrices, car elle n’est pas exempte de tout reproche.
Le retour des imperfections
Objets mal tenus, incohérences, imperfections… Ce premier jet de la v7 de Midjourney a quelques ratés. Ici un piéton qui marche au milieu de la rue, là un feu tricolore qui n’a pas lieu d’être, ou encore ici un visage un peu flippant… Ces petites erreurs sont moins visibles dans la version 6.2 de l’outil et rappellent certains des défauts de la version 5.
A bustling open-air market in a mountaintop town, filled with eccentric merchants selling magical items, talking vegetables, and flying books. Children run between stalls. Clouds drift below the cliff’s edge. Ghibli-inspired, bright colors, rich environmental storytelling, warm and lively atmosphere, anime-style linework.
A bustling city street illuminated by neon signs reflecting off the wet pavement after a heavy rain. Photographed with a Sony α7 III equipped with a 35mm f/1.4 lens at f/2.0 aperture, 1/60 second shutter speed, ISO 800. The scene captures pedestrians with umbrellas, the motion blur of passing cars, and the vibrant colors of the urban nightlife.
Un prompt trop complexe et fourmillant de détails va causer quelques difficultés à Midjourney. En effet, plus votre requête est longue et précise, plus l’outil aura du mal à intégrer logiquement certains éléments. Il convient donc, dans un premier temps, de se limiter à des prompts intégrant relativement peu d’objets, de personnages, d’actions différents.
A forgotten kingdom thriving after a silent apocalypse, baroque palaces covered in overgrown bioluminescent plants, mutated deer with crystal antlers grazing near golden fountains filled with stardust, the sky cracked open with aurora leaking through, dreamlike atmosphere, mix of fantasy and decay, highly detailed environment, dramatic lighting.
A cybernetic oracle floating in a data ocean, her robes made of shifting code strings and translucent quantum threads, surrounded by holographic whales made of forgotten internet data, ancient circuitry engraved on obsidian monoliths behind her, glitchy yet sacred atmosphere, spiritual cyberpunk aesthetic, vibrant digital colors.
GPT-4o a surpris son monde avec sa capacité à reproduire du texte à l’identique. Reve ou encore Ideogram montrent également de belles compétences en la matière. Pour Midjourney, il faudra oublier. En tout cas pour le moment. L’intégration et la reproduction d’un texte cohérent ne font visiblement pas partie des atouts du modèle. Les erreurs sont fréquentes, même pour des textes courts…
A stylized 1980s-inspired album cover, neon shapes, a figure dancing under a disco ball, deep blues and magentas. Bold, large title text: « ELECTRIC LOVE » in retro chrome typography, artist name: « Miki Voltage » in cursive below. Inspired by synthwave aesthetics and Japanese LP designs.
A dramatic movie poster of a young man standing under neon lights in a rainy city street, cinematic angle, bold lighting contrast, moody colors. Title at the bottom in bold sans-serif font: « LONELY NIGHTS ». Subheading: « A Film by J. Nakamura ». Inspired by modern Japanese indie cinema, realistic typography placement, minimal poster design, high-resolution.
Cette v7 de Midjourney va sans doute décevoir celles et ceux qui s’attendaient à un bouleversement dans la génération d’images par IA, après l’arrivée fracassante sur le marché du nouveau modèle d’OpenAI intégré à ChatGPT. Il faut bien avouer que l’effet « waouh » n’est pas vraiment là, même si Midjourney n’a pas perdu ses qualités développées au fil des années. Cette septième version paraît bien expérimentale et, comme les précédentes, il faudra sans doute attendre la version 7.1 ou 7.2 pour que la plateforme se dote d’un outil plus complet. De la même manière, les options d’édition sont encore limitées, preuve que ce modèle est encore en développement.
Cependant, il faut également noter l’importance de la personnalisation. La phase de ranking obligatoire avant l’utilisation du modèle démontre que cet aspect a une importance toute particulière. Plus vous allez affiner votre profil en likant des images, plus Midjourney génèrera des visuels qui adoptent vos goûts, vos préférences et vos envies/besoins. Un conseil donc : passez quelque temps à ranker des images – potentiellement jusqu’au millier – pour obtenir plus rapidement des résultats convaincants. Quoi qu’il en soit, Midjourney offre de belles promesses avec cette v7, qu’il faudra confirmer à l’avenir.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?
J’ai commencé ma carrière à Toulouse au sein de la Mêlée, l’association qui fédère les acteurs du numérique en région Occitanie. J’ai ensuite passé plusieurs années en agence, chez Aromates Relations Publiques, pour me spécialiser dans les stratégies 360 au service d’acteurs alternatifs, souvent startups, dans des secteurs économiques régulés. Après un passage chez ManoMano pour prendre en charge leur communication corporate et B2B, je travaille désormais chez France Digitale.
Vous êtes directeur de la communication, du marketing et de l’événementiel au sein de l’association France Digitale. En quoi consiste votre rôle précisément ?
Mon rôle est d’être le chef d’orchestre de l’ensemble des canaux et stratégies de communication et marketing de l’association en faisant rayonner au maximum, en France et en Europe, tous nos sujets à destination de notre écosystème, mais plus largement du monde économique, politique et même du plus grand public.
Notre objectif est de sensibiliser, faire de la pédagogie autour du rôle crucial que jouent les startups dans l’économie et la société, ainsi que la place stratégique de l’innovation dans la course géo-économique et stratégique mondiale. Un travail à temps plein pour moi et l’équipe marketing, communication et événementielle de France Digitale !
Avec France Digitale, vous animez une communauté de plus de 10 000 startups. Sur quels leviers vous vous appuyez pour accompagner ces jeunes pousses, et avec quel objectif à la clé ?
La production d’événements est un premier levier important pour pouvoir fédérer, rencontrer et animer nos communautés de membres. Du petit-déjeuner de partage d’expériences à 20 personnes jusqu’au FDDAY en présence de 5 000 personnes, nous organisons avec toute l’équipe (30 permanents) près de 300 événements par an.
Les contenus pour mettre en lumière les startups et leurs spécificités – en particulier des mappings comme celui sur l’IA ou l’impact et des études approfondies sur l’emploi ou l’IA générative – constituent aussi des outils puissants en vue d’attirer l’attention sur notre écosystème et ses spécificités.
Notre rôle est de permettre aux entreprises françaises d’évoluer avec les meilleurs atouts pour se développer en France et en Europe : opportunités de financement, relations business – avec le privé comme le public – et les meilleurs talents dans leurs équipes.
Toutes nos actions sont orientées autour de ces piliers pour assurer d’apporter de la valeur à nos membres.
Parmi vos missions, vous contribuez à soutenir l’écosystème du numérique en France, qui est challengé de part et d’autre du globe. Quels sont vos principaux défis à relever, et comment comptez-vous y parvenir ?
Faire exister une Europe du numérique, connecter les acteurs entre eux et montrer qu’ils représentent de vraies alternatives et des futurs champions internationaux sont des challenges que nous devons relever au quotidien.
Les actualités autour de l’IA font couler beaucoup d’encre, de la « révolution digitale » en cours aux enjeux éthiques et ceux liés au droit d’auteur. Quel est votre positionnement à ce sujet ?
L’IA est une révolution qui pose de nouvelles questions fondamentales, en particulier pour les professionnels de la communication et du marketing, sur les sujets liés à la créativité, la compétitivité et la souveraineté. Sur la question particulière du droit d’auteur, notre équipe a planché sur une étude pour tenter d’apporter des réponses aux questions complexes que soulève l’IA dans ce domaine [à retrouver ici].
Les outils d’IA génératives comme Mistral.ai me font gagner un temps précieux au quotidien pour challenger certaines idées, rédiger des messages à plus faible valeur ajoutée, ou démarrer des brainstormings.
Pour autant, l’IA reste un outil que j’utilise mais qui ne vient pas remplacer ce qui reste le plus important à mes yeux dans mon quotidien professionnel : faire avancer les projets avec mes équipes en confrontant les points de vue et les idées, et en utilisant l’intelligence émotionnelle du collectif humain.
Quel(s) outil(s) IA recommanderiez-vous d’utiliser, et pourquoi ?
L’un des outils qui m’a récemment bluffés en IA est un outil développé par Lasqo AI, qui permet de générer des assets « on brand » facilement. Les produits d’AdCreative.AI sont aussi de formidables atouts pour faciliter la production et gagner en efficacité et ROI.
France Digitale organise le CMO Day, l’événement dédié aux chief marketing officers, le 10 avril à Paris. Qu’attendez-vous de cette nouvelle édition ?
J’attends des échanges à bâtons rompus sur les vraies problématiques qui animent le quotidien des CMO de scale-up. Le format du CMO Day mélange des conférences inspirantes avec des keynotes sur des cas d’usages concrets de projets qui nous ont bluffé ces derniers mois – par exemple la stratégie social media de Paris 2024 – et des ateliers pratiques, en petits groupes, pour répondre aux enjeux opérationnels de nos membres.
À titre personnel, c’est une journée où j’apprends toujours beaucoup et où je retrouve et rencontre des personnes passionnantes et passionnées par leur métier !
Vous souhaitez assister au CMO Day 2025 ? Bénéficiez d’une réduction de 15 % sur la billetterie de l’événement en renseignant le code suivant : KJHSDCMODAY-BDM15.