Développeur web : 10 formations pour maîtriser le langage Python

Spécialiste Python avec Expert Python

Élu langage informatique de l’année 2024 par l’index TIOBE, Python est particulièrement recherché par la communauté des développeurs en ligne. Vous saurez comment créer votre environnement de travail et mettre en place une application intégrant une base de données. Le programme inclut la compréhension des fonctions, des boucles ou encore la gestion des erreurs. Aucun prérequis n’est demandé pour vous inscrire.

Durée : 3 jours
Type d’enseignement : à distance, en centre ou en entreprise
Public admis : salarié en poste et entreprise
Prix : 1 500 €, finançable CPF

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Python – Approfondissement avec ABSUP

Un formateur expérimenté en Python vous enseigne cette formation, qui se déroule en petit groupe (6 personnes maximum), afin de faciliter votre apprentissage. En suivant cette session, vous allez acquérir les compétences nécessaires pour devenir opérationnel sur les postes suivants : développeur Python, data scientist ou encore ingénieur en machine learning. Ces profils sont très recherchés sur le marché de l’emploi.

Durée : 2 jours
Type d’enseignement : à distance, en centre ou en entreprise
Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi et entreprise
Prix : 780 €, finançable CPF

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Premiers pas avec Python 3 avec CODE RECKONS

Vous serez initié à Python 3, qui est la dernière version du langage de programmation. Parmi les objectifs attendus, vous serez en mesure de développer une application en Python et vous serez familiarisé avec la syntaxe spécifique à ce langage. La formation s’adresse aux ingénieurs et techniciens souhaitant maîtriser les bases de Python. À noter que des bases dans un langage informatique est recommandé.

Durée : 3 jours
Type d’enseignement : à distance, en centre ou en entreprise
Public admis : entreprise
Prix : 1 500 €, non finançable CPF

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Développer une solution digitale avec Python avec Studi Digital & Design

Cette formation, en ligne et ouverte à tous, vous apprend à développer une application web ou mobile avec le langage Python. Vous connaîtrez toutes les étapes à suivre en vue de concevoir une solution digitale de A à Z. Parmi les thématiques au programme, on retrouve la création de site web et d’application mobile, l’administration de base de données ou encore l’utilisation d’une API.

Durée : 3 à 6 mois
Type d’enseignement : à distance
Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi, entreprise et étudiant
Prix : 1 690 €, finançable CPF

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Python, programmation objet avec Aelion

Ce programme mêle 50% de pratique et 50% d’apports théoriques pour apprendre les principes de la programmation objet et savoir utiliser les outils de développement associés au langage Python. Vous connaîtrez la syntaxe ainsi que les fonctionnalités des modules de Python, avec le partage de bonnes pratiques à la clé. Vous devez avoir des connaissances de base en programmation, dans un langage objet de préférence, pour suivre cette formation.

Durée : 35 heures
Type d’enseignement : à distance, en centre ou en entreprise
Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi et entreprise
Prix : contacter l’organisme, finançable CPF

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Python avec LH Solutions

Cette formation individuelle, que vous suivez en ligne, inclut le passage de la certification TOSA. Au programme : l’historique des versions de Python, les bases du langage, les objets présents, les fichiers ainsi que la programmation orientée objet. Le plus : chaque module se conclut par un atelier avec des exercices vous permettant de mettre en pratique les connaissances apprises, pour monter plus rapidement en compétences sur Python.

Durée : 3 jours
Type d’enseignement : à distance
Public admis : salarié en poste et entreprise
Prix : 2 600 €, finançable CPF

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Python orienté IA avec La Nouvelle École

Un professionnel du développement web vous forme au langage Python, et il est dédié à la réussite de votre projet professionnel. 5 modules composent cette formation : premiers pas avec Python, la programmation orientée objet, la programmation avancée, la maîtrise des concepts avancés avec Python, la création et l’intégration d’API. Vous devez connaître les bases de l’informatique et avoir des notions dans les langages de programmation pour vous inscrire.

Durée : 5 semaines
Type d’enseignement : à distance ou en centre
Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi, entreprise et étudiant
Prix : 2 990 €, finançable CPF

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Python – Développer en langage Python orienté objet avec AWC

Vous souhaitez apprendre la programmation, et plus précisément savoir développer en langage Python orienté objet ? Cette formation vous apprend la syntaxe du langage, la théorie et la mise en pratique de la programmation orientée objet, la manipulation des types de données ou encore l’utilisation des modules incontournables. Des connaissances dans les fondamentaux de l’algorithmie sont requis pour vous inscrire.

Durée : 4 jours
Type d’enseignement : à distance, en centre ou en entreprise
Public admis : salarié en poste, demandeur d’emploi et entreprise
Prix : 2 400 €, finançable CPF

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Programmer en Python avec CONNECT LEARNING

Vous saurez programmer en Python grâce aux bases du langage qui vous seront enseignés. La programmation orientée objet fait également partie des enseignements qui vous seront délivrés par cette formation. Elle est idéale pour les développeurs souhaitant monter en compétences en apprenant ce nouveau langage. Des connaissances en algorithmie sont demandées pour vous suivre cette session.

Durée : 14 heures
Type d’enseignement : à distance, en centre ou en entreprise
Public admis : salarié en poste et entreprise
Prix : 1 490 €, finançable CPF

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Python en e-learning et accompagnement dédié avec AFormation

Vous apprenez les compétences attendues afin de devenir un expert dans le langage Python, que ce soit pour créer et développer des applications, analyser des données ou automatiser des tâches. Vous suivez ce parcours pédagogique en e-learning avec des vidéos en ligne, que vous consultez à votre rythme, et vous réalisez des exercices personnalisés en fonction de votre niveau. Un formateur, qui vous est dédié, vous accompagne tout au long de votre apprentissage.

Durée : 4 à 12 semaines
Type d’enseignement : à distance ou en centre
Public admis : salarié en poste et entreprise
Prix : 984 €, finançable CPF

S’informer gratuitement

Ces offres sont issues du site Maformation (groupe Hellowork, éditeur du BDM).

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OpenAI dévoile GPT-4.5, un modèle de langage plus humain

Très attendu, il est enfin arrivé ! OpenAI a officialisé, ce jeudi 27 février 2025 dans un blog post, le lancement de son nouveau modèle de langage GPT-4.5. Celui-ci se distingue notamment par des avancées notables en écriture et en résolution de problèmes concrets.

GPT-4.5, un modèle instinctif ?

OpenAI s’est concentré ces derniers mois sur des modèles de réflexion tels que o1, o1-mini, o3-mini et prochainement o3. Avec GPT-4.5, l’entreprise américaine revient sur un modèle plus simple, capable de répondre rapidement à la plupart des questions. Les premiers tests montrent que l’interaction avec GPT-4.5 semble plus naturelle et que le modèle est conçu pour des tâches comme l’amélioration de la rédaction, de la programmation ou la résolution de problèmes du quotidien.

Selon les premiers tests effectués par OpenAI, GPT-4.5 bénéficie d’un champ de connaissances plus vaste et d’une compréhension approfondie du monde. Cela se traduit par des réponses plus fiables et une réduction des hallucinations. Si nous le comparons aux autres modèles de langage, il est celui qui obtient le meilleur score de précision sur des questions de connaissances difficiles (62,5 % de précision) contre 47 % pour o1 et 38,2 % pour 4o. Il est également le modèle qui réalise le moins d’hallucinations avec un taux de 37,1 % contre 61,8 % pour 4o et 44 % pour o1.

GPT-4.5
GPT-4.5 est le meilleur modèle pour répondre à des questions de connaissances difficiles. © OpenAI

GPT-4.5, un modèle plus humain ?

Le dernier modèle de langage d’OpenAI est conçu pour une meilleure collaboration avec les humains. Il interprète plus finement les messages, comprend mieux les attentes implicites et capte avec davantage de nuances les signaux subtils.

À mesure que nos modèles évoluent et qu’ils résolvent des problèmes plus complexes, il devient de plus en plus important de leur enseigner une meilleure compréhension des besoins et des intentions humaines, précise OpenAI.

Lors des tests comparatifs entre GPT-4.5 et GPT-4o, le nouveau modèle s’est distingué par ses performances sur les questions professionnelles, étant préféré dans 63,2 % des cas. Il se révèle également plus efficace pour répondre aux questions du quotidien et aux requêtes qui nécessitent une réflexion créative.

GPT4.5 Humain
Les testeurs ont majoritairement préféré les réponses de GPT-4.5 à celles de GPT-4o. © OpenAI

Comment utiliser GPT 4.5 dans ChatGPT ?

GPT-4.5 est pour le moment réservé aux membres de ChatGPT Pro, l’abonnement à 200 $ par mois, mais arrivera dès la semaine prochaine pour les utilisateurs de ChatGPT Plus et Teams. La date de lancement pour les personnes qui disposent de la version gratuite n’a pas encore été communiquée.

ChatGPT-4.5 peut actuellement lire des photos, fichiers et utiliser Canvas pour répondre à vos requêtes. Cependant, le modèle ne prend, pour le moment, pas en compte le mode mode vocal avancé, la vidéo ni le partage d’écran.

Afin de l’utiliser, il vous suffit de vous rendre sur ChatGPT et de cliquer sur le modèle de langage sélectionné en haut à gauche de votre écran. Vous pouvez actuellement choisir entre 8 modèles de langage différents.

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LinkedIn : 5 bonnes pratiques pour développer son réseau

LinkedIn est désormais un espace incontournable d’échange entre professionnels. Le réseau social de Microsoft offre l’opportunité d’interagir avec vos pairs et d’élargir votre horizon professionnel afin de bâtir un réseau solide et renforcer votre visibilité en ligne. Pour développer votre réseau, il n’existe aucune recette miracle, mais quelques bonnes pratiques peuvent vous permettre de mettre toutes les chances de votre côté. En voici cinq !

1. Soigner son profil

Soigner son profil revient à inspirer confiance à ses interlocuteurs. Les professionnels présents sur la plateforme souhaitent savoir avec qui ils interagissent. Il est donc essentiel de présenter un profil soigné et surtout complet. Pensez à remplir les champs suivants :

  • Photo de profil et couverture : optez pour une photo professionnelle et engageante. L’image de couverture peut illustrer votre domaine d’expertise ou refléter votre identité professionnelle.
  • Titre et résumé : le titre doit être percutant et refléter votre métier ou votre valeur ajoutée. Le résumé, quant à lui, est votre pitch personnel : présentez qui vous êtes, vos compétences clés et ce que vous apportez aux autres.
  • Expériences et formations : détaillez vos postes occupés, vos missions et réalisations, en mettant en avant les résultats obtenus. Pour les formations, indiquez vos diplômes, certifications et tout apprentissage pertinent. Les membres du réseau social comprendront ainsi ce que vous faites concrètement et d’où vous venez.
  • Compétences et recommandations : sélectionnez les compétences les plus stratégiques et sollicitez des recommandations de collègues ou de clients pour renforcer votre crédibilité.
  • Langues et certifications : mentionnez les langues que vous maîtrisez et ajoutez vos certifications pour valoriser vos compétences techniques ou sectorielles.
  • Coordonnées et contact : assurez-vous que vos informations de contact, notamment votre adresse e-mail professionnelle, sont accessibles pour faciliter les opportunités.

2. Publier régulièrement

Personne n’a envie de se connecter à un compte fantôme. Pour qu’un utilisateur s’intéresse à votre profil, encore faut-il que vous ayez des choses à partager. Par ailleurs, ce sont généralement vos publications, amplifiées par l’algorithme, qui vous permettront d’atteindre de nouveaux groupes de professionnels.

Pour assurer une certaine régularité, mieux vaut concevoir un planning de publication, tout en restant flexible. Publier au moins une fois par semaine vous aidera à vous faire une place sur la plateforme, mais une activité plus soutenue élargira davantage votre portée.

Metricool, solution spécialisée dans l’analyse et la gestion des réseaux sociaux, recommande de publier en semaine, idéalement du mercredi au vendredi, avec un pic d’activité observé autour de 10 h.

3. Se spécialiser dans une thématique

Publier souvent, c’est bien, mais encore faut-il avoir des choses pertinentes à dire. Veillez donc à ne pas adopter un style toutologue, en diffusant des contenus aussi larges que flous, sans réelle valeur ajoutée. Une telle approche pourrait certes attirer des utilisateurs, mais votre réseau serait alors principalement composé de profils adoptant la même stratégie visant à gonfler artificiellement leur audience.

À l’inverse, il est préférable de vous spécialiser dans une thématique en lien direct avec votre métier et vos compétences. En vous construisant une légitimité d’expert, vous attirerez des professionnels confrontés aux mêmes problématiques que vous, formant ainsi un réseau peut-être moins large, mais plus pertinent.

Pour renforcer davantage votre crédibilité, vous pouvez également participer aux articles collaboratifs. Lorsque l’algorithme vous reconnaîtra comme légitime sur un sujet, il pourra vous inviter à contribuer à l’un de ces articles, initialement générés par l’IA. Une bonne façon de partager votre expertise et d’échanger avec vos pairs.

4. Prendre les devants

Naturellement, l’une des méthodes les plus efficaces pour attirer l’attention de vos homologues est tout simplement de les solliciter. Lorsqu’une publication vous intéresse, n’hésitez pas à l’aimer, la partager ou la commenter. LinkedIn est un réseau social où les échanges sont dynamiques. Si vous commentez une publication, vos chances d’obtenir une réponse de l’auteur – et donc d’entrer en contact avec lui – sont particulièrement élevées. De nombreux liens se sont d’ailleurs créés sur LinkedIn dans l’espace commentaire des publications.

Pour rester connecté, pensez également à envoyer des demandes de connexion. Lorsque vous le faites, prenez le temps d’ajouter une note personnalisée : cela permet d’établir un premier contact plus engageant et d’augmenter vos chances d’acceptation. Par ailleurs, lorsqu’on rejoint une nouvelle entreprise, il est important d’ajouter ses collègues directs à son réseau. Par habitude ou par retenue, certains hésitent à le faire de manière systématique, alors même que ces contacts constituent les premiers interlocuteurs professionnels. Développer son réseau en interne dès son arrivée favorise les échanges et renforce les opportunités de collaboration sur le long terme.

5. Rejoindre des groupes LinkedIn

Les groupes LinkedIn sont des espaces d’échange où les professionnels discutent de thématiques spécifiques. Ils offrent l’opportunité d’accéder à des contenus spécialisés, de poser des questions et d’interagir avec des experts du secteur.

Rejoindre un groupe est un moyen efficace d’élargir son réseau de manière ciblée. Contrairement aux connexions individuelles, ces communautés favorisent des interactions spontanées, qui renforceront votre visibilité et votre crédibilité professionnelle. Une participation active – aimer, commenter ou partager des analyses – vous positionne comme un acteur engagé et peut générer de nouvelles opportunités.

Pour en tirer pleinement parti, privilégiez des groupes dynamiques et alignés avec vos centres d’intérêt professionnels. En interagissant régulièrement, vous construisez des relations de qualité et maximisez l’impact de votre présence sur LinkedIn.

Et bien sûr, pour rester au courant des dernières actualités du digital, rejoignez BDM sur LinkedIn ! Au programme : des actualités, conseils, vidéos et plein d’autres formats à découvrir !

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Réforme de la facturation électronique : quelles obligations pour les freelances ?

Les microentreprises établies en France devront bientôt être en mesure d’envoyer et de réceptionner des factures au format électronique. Une obligation qui découle de la réforme introduite par la loi de finances 2020, dont l’application initialement prévue au 1er juillet 2024 a finalement été reportée. Mais qu’est-ce que cela va changer pour les freelances ?

Facturation électronique : le calendrier de la réforme pour les freelances

Concrètement, cette réforme concernera les microentreprises assujetties à la TVA et se déroulera en deux étapes :

À cette date, les microentreprises ne pourront ainsi plus émettre par email des factures générées via Word ou Excel : elles devront utiliser une plateforme dédiée, agréée par l’État.

L’idée, derrière cette réforme, est de proposer « un système plus transparent », expliquait Alexis Renard, cofondateur de Regate, à BDM : « Il n’y aura plus de possibilité d’invoquer d’éventuelles erreurs d’adressage pour retarder le règlement des factures. Toutes les opérations seront tracées, tout comme le statut des factures, et il sera aisé d’identifier les mauvais payeurs ». L’État espère aussi « améliorer la connaissance de l’activité des entreprises en temps réel » et simplifier les obligations déclaratives de TVA grâce aux informations préremplies.

Les microentreprises devront utiliser une plateforme payante

Mais nous l’avons appris récemment : les microentreprises devront faire nécessairement transiter leurs factures par une plateforme payante, qui sera chargée de réceptionner et d’émettre les factures, ainsi que de transmettre les données à l’administration fiscale.

En effet, la mise à disposition d’un portail public gratuit, à l’origine prévu pour la gestion et le transit des factures, a finalement été abandonnée par l’État « faute de temps et de moyens financiers », révélait Le Parisien ce mardi 11 février 2025. Comme toutes les entreprises, les autoentrepreneurs devront nécessairement utiliser une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP). Plus de 80 prestataires ont été retenus par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) « dans le cadre de la première étape de procédure d’immatriculation ». La liste complète est disponible à cette adresse.

Comme l’expliquait Open Bee, l’une des plateformes de dématérialisation partenaire homologuées par l’État, le processus se déroulera en quatre étapes :

  1. Le vendeur transmet sa facture à sa PDP,
  2. La PDP du vendeur s’assure de l’authenticité, de la lisibilité et de l’exhaustivité des données, puis transmet le document à la PDP de l’acheteur,
  3. L’acheteur réceptionne la facture électronique,
  4. Les données sont automatiquement communiquées à l’administration fiscale par les prestataires.

« De nouvelles mentions devront par ailleurs être ajoutées sur les factures émises au 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les ETI, et au 1er septembre 2027 pour les PME et les micro-entreprises », précise l’État. Il deviendra ainsi obligatoire d’indiquer le numéro SIREN, l’adresse de livraison des biens « lorsqu’elle est différente de l’adresse du client », la nature de l’opération (livraison de bien, prestation de services, ou les deux) et le paiement de la TVA d’après les débits « lorsque le prestataire a opté pour celui-ci ».

Comment choisir son outil de facturation en tant que freelance ?

Les plateformes de dématérialisation partenaires vous garantiront la conformité de vos factures avec les exigences de l’administration fiscale. Toutefois, pour leur création et leur édition, vous pouvez opter pour un logiciel de facturation. Et ainsi gagner du temps.

De nombreuses solutions existent sur le marché, souvent payantes ou en modèle freemium. Elles permettent de générer et d’éditer l’ensemble de vos documents depuis une interface unique, où vous sont proposés des modèles prêts à l’emploi qui intègrent notamment les mentions légales, les numéros de facture ou la gestion du taux de TVA. En complément, ces outils intègrent fréquemment un suivi de l’activité sous forme de tableau de bord, qui offre une vue à 360° sur le traitement des documents de facturation. Ce qui, en pratique, peut faciliter la tâche d’un autoentrepreneur.

Avant de faire un choix, assurez-vous néanmoins que la solution propose des fonctionnalités adaptées à votre activité (relance automatique, intégration bancaire, facturation récurrente, etc.) et que son coût corresponde à vos besoins et à votre volume de facturation annuel.

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Internet, mobile et réseaux sociaux : 30 chiffres clés à connaître en 2025

Ce mercredi 5 février 2025, We Are Social a dévoilé l’édition annuelle du Digital Report, réalisée en partenariat avec Meltwater. Ce « guide ultime sur l’évolution du monde numérique », aussi riche qu’attendu, rassemble des données collectées tout au long de l’année auprès de nombreuses sources partenaires telles que GWI, Similarweb, Statista ou data.ai. Son objectif : décrypter toutes « les tendances mondiales en matière de médias sociaux, d’Internet, de mobile, de gaming, d’e-commerce », rappelle l’agence. Voici les principaux chiffres à retenir de cette édition 2025.

Internet en 2025 : 10 chiffres à retenir

Temps passé en ligne, navigateur le plus utilisé, répartition femmes-hommes : voici 10 chiffres clés sur l’usage d’Internet à l’échelle mondiale :

  1. 5,56 milliards de personnes utilisent Internet, soit une progression de 2,5 % en un an,
  2. 70 % des hommes sont connectés, contre 65,7 % des femmes,
  3. En moyenne, un internaute passe 6h38 par jour en ligne, soit 2 minutes de moins qu’en 2024,
  4. 96,3 % des utilisateurs accèdent à Internet via un téléphone mobile, un chiffre en légère baisse de 0,2 % par rapport à l’année précédente,
  5. 61,5 % des utilisateurs se connectent à Internet depuis un ordinateur fixe ou portable,
  6. 82,7 % des citadins sont connectés (+3,6 %) contre 47,4 % des habitants de zone rurale (+2,8 %),
  7. Hormis la Corée du Nord, où l’accès à Internet est bloqué, le Burundi est le pays le moins connecté au monde. 87,5 % de sa population est privé d’accès au web.
  8. 49,4 % des sites hébergés sont disponibles en anglais,
  9. Google domine le marché des moteurs de recherche avec 89,7 % de part de marché,
  10. Google Chrome est le navigateur web le plus utilisé au monde, avec 68,34 % de part de marché. Il devance Safari et Edge.
Le temps moyen passé sur Internet a baissé en 2024. © We Are Social/Meltwater

Une croissance modérée du nombre d’internautes

À l’image de l’année précédente, la croissance du nombre d’internautes reste lente. Selon le rapport de We Are Social, le nombre d’utilisateurs a augmenté de 2,5 % en un an, pour atteindre 5,56 milliards. Cela représente 136 millions d’internautes supplémentaires à l’échelle mondiale. Pour l’anecdote, 1 milliard d’individus étaient connectés à Internet en 2005.

Sans surprise, l’agence observe de grandes disparités entre les différentes régions du monde. Les pays dits « du Nord » bénéficient d’un taux d’adoption particulièrement élevé, bien supérieur à la moyenne mondiale (67,9 %) : 97,7 % en Europe du Nord, 95,1 % en Europe de l’Ouest, 93,3 % en Amérique du Nord. À l’inverse, l’Afrique de l’Ouest (42,5 %), l’Afrique Centrale (33,6 %) et l’Afrique de l’Est (28,5 %) restent les régions les moins connectées au monde.

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La progression de l’adoption d’Internet est plus marquée en Asie. © We Are Social/Meltwater

Ce que recherchent les internautes en 2025

Si les motifs d’utilisation peuvent varier selon l’âge, certaines motivations sont régulièrement avancées par les utilisateurs âgés de plus de 16 ans :

  1. Trouver de l’information (62,8 %),
  2. Rester en contact avec ses proches (60,2 %),
  3. Suivre l’actualité (55 %),
  4. Regarder des vidéos, des séries ou des films (54,7 %),
  5. Rechercher des tutoriels (51,1 %)
  6. S’inspirer ou trouver des idées (46,9 %),
  7. Écouter de la musique (46,7 %),
  8. Tuer le temps (45,2 %),
  9. Rechercher des produits ou des marques (45,2 %),
  10. Trouver des destinations de voyage (38,9 %).

Les 10 sites les plus visités au monde

D’après les données collectées par Similarweb, Google demeure, assez largement, le site le plus fréquenté du monde, avec une moyenne de 83 milliards de visites mensuelles. Le moteur de recherche devance toujours YouTube et Facebook. Si le haut du classement reste assez stable, deux plateformes font une entrée remarquée dans le top 10 : ChatGPT, qui enregistre une moyenne de 3,53 milliards de visites mensuelles au 30 novembre 2024, et Reddit, avec une moyenne de 3,5 milliards de visites mensuelles. Voici le classement des sites les plus consultés au monde :

  1. Google : 83 milliards de visites par mois en moyenne,
  2. YouTube : 28,5 milliards de visites par mois en moyenne,
  3. Facebook : 12,3 milliards de visites par mois en moyenne,
  4. Instagram : 5,88 milliards de visites par mois en moyenne,
  5. WhatsApp : 4,55 milliards de visites par mois en moyenne,
  6. X : 4,44 milliards de visites par mois en moyenne,
  7. Wikipédia : 3,93 milliards de visites par mois en moyenne,
  8. ChatGPT : 3,53 milliards de visites par mois en moyenne,
  9. Reddit : 3,5 milliards de visites par mois en moyenne,
  10. Yahoo : 3,45 milliards de visites par mois en moyenne.

Le mobile en 2025 : plus de 5,7 milliards d’utilisateurs de smartphones

Découvrez les 10 données à retenir sur l’utilisation du téléphone mobile dans le monde :

  1. Plus de 5,7 milliards d’individus possèdent un smartphone connecté à Internet, un chiffre en hausse de 2 % par rapport à 2024,
  2. En moyenne, un utilisateur de 16 ans consacre 3h46 par jour à Internet via son téléphone mobile,
  3. En France, le temps moyen passé sur Internet depuis un mobile est de 2h34 par jour,
  4. 63,05 % du trafic mondial provient des téléphones mobiles, contre 35,06 % sur desktop.
  5. 73,4 % du trafic mobile est cannibalisé par des smartphones Android et 26 % par des appareils iOS,
  6. YouTube est l’application comptabilisant le plus grand nombre d’utilisateurs actifs mensuels au 30 novembre 2024,
  7. Entre le 1er septembre et le 30 novembre 2024, 35,2 milliards d’applications ont été téléchargées dans le monde,
  8. L’Inde arrive en tête des pays téléchargeant le plus d’applications, suivie des États-Unis et du Brésil.
  9. Les utilisateurs américains sont les plus dépensiers sur les applications, avec 12,4 milliards de dollars dépensés entre septembre et novembre 2024,
  10. Sur la même période, Threads est l’application qui a enregistré la plus grande augmentation de son nombre d’utilisateurs actifs mensuels.
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Le nombre de téléchargements est en baisse sur la période étudiée.

Les 10 applications les plus téléchargées

Cette année, We Are Social et Meltwater ont mesuré le nombre de téléchargements entre le 1er septembre et le 30 novembre 2024. Si le nombre total de téléchargements sur la période n’est pas communiqué, TikTok domine toujours ce classement, où Threads et ChatGPT font leur apparition, respectivement en cinquième et huitième position. Voici le top 10 :

  1. TikTok,
  2. Instagram,
  3. WhatsApp,
  4. Facebook,
  5. Threads,
  6. Temu,
  7. CapCut,
  8. ChatGPT,
  9. Telegram,
  10. Snapchat.

Les réseaux sociaux en 2025 : 10 chiffres à retenir

Nombre de plateformes, temps passé : voici les données clés sur les réseaux sociaux dévoilées dans le rapport de We Are Social :

  1. 5,24 milliards de profils sont actifs sur les réseaux sociaux en 2025, marquant une hausse de 4,1 % en un an,
  2. Un utilisateur se connecte en moyenne à plus de 6 plateformes sociales tous les mois,
  3. En moyenne, un utilisateur passe 2h21 par jour sur les réseaux sociaux. C’est 2 minutes de moins qu’en 2024.
  4. 54,6 % des profils appartiennent à des hommes, contre 45,4 % à des femmes,
  5. 63,9 % de la population mondiale est présente sur les réseaux sociaux,
  6. L’Europe du Nord est la région la plus active, avec 78,7 % de sa population inscrite sur les réseaux sociaux,
  7. Pour justifier leur utilisation, les utilisateurs citent principalement le désir de rester connecté avec leurs proches (50,8 %),
  8. 16,6 % des utilisateurs désignent Instagram comme étant leur plateforme préférée, contre 16 % pour WhatsApp (2e) et 13,1 % pour Facebook (3e),
  9. TikTok est la plateforme où le temps passé est le plus élevé, avec une moyenne de 34h56 par mois pour un utilisateur actif,
  10. WhatsApp est l’application la plus utilisée au quotidien, avec un taux d’ouverture de 84,1 % chaque jour.
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86,6 % de la population mondiale âgée de plus de 18 ans est présente sur les réseaux sociaux. © We Are Social/Meltwater

Les 10 réseaux sociaux les plus utilisés en 2025

En termes de nombre d’utilisateurs actifs mensuels, Meta domine toujours largement les débats, plaçant trois plateformes dans le top 5, notamment Facebook qui truste facilement la première position et continue d’attirer des utilisateurs. À noter que Reddit et Kuaishou, une application chinoise de partage de courtes vidéos, sont désormais aux portes du top 10.

Voici les 10 réseaux sociaux les plus utilisés en 2025 :

  1. Facebook,
  2. YouTube,
  3. Instagram,
  4. WhatsApp,
  5. TikTok,
  6. WeChat,
  7. Telegram,
  8. Messenger,
  9. Snapchat,
  10. Douyin.
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L’année fut historique pour Reddit. © We Are Social/Meltwater

Si vous souhaitez accéder à l’ensemble des données fournies par We Are Social et Meltwater, il est possible de télécharger le rapport complet, en cliquant sur le lien ci-dessous :

Accéder au rapport complet

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Confidentialité des données : OpenAI va ouvrir des serveurs en Europe pour ChatGPT

Face à la tentation d’un regain de souveraineté exprimé au sein de l’UE et à l’arrivée de nouveaux concurrents chinois comme DeepSeek ou Qwen, OpenAI tente de montrer patte blanche. La société s’apprête à ouvrir des serveurs en Europe pour garantir la confidentialité des données des entreprises du Vieux Continent.

Des serveurs en Europe pour OpenAI

Dans un blog post publié ce mercredi 5 février, OpenAI a annoncé « l’introduction d’une résidence des données en Europe ». Celle-ci sera utilisée pour stocker les données des utilisateurs des plans ChatGPT Enterprise et ChatGPT Edu, ainsi que de la plateforme API. Cette nouveauté aidera notamment les organisations à se conformer aux réglementations locales, comme le RGPD, et à s’assurer que les données sensibles restent sous des juridictions européennes.

Grâce à la résidence des données, les clients de l’API peuvent désormais choisir de traiter les données en Europe pour les points de terminaison éligibles, et les nouveaux clients ChatGPT Enterprise et Edu peuvent choisir de stocker le contenu client au repos en Europe, indique OpenAI.

Ainsi, si vous utilisez une formule gratuite ou non professionnelle de ChatGPT (comme ChatGPT Plus), vos données resteront stockées sur des serveurs situés aux États-Unis. Par ailleurs, la résidence en Europe ne sera pas activée par défaut. Que ce soit via l’API ou sur les plans Entreprise et Edu, les utilisateurs devront spécifier qu’ils souhaitent que leurs données soient traitées dans la région.

Sécurité des données : OpenAI donne des gages

Pour convaincre les entreprises, OpenAI précise ses paramètres de sécurité et de conformité des données, qui incluent :

  • Le cryptage avancé : chiffrement AES-256 pour les données au repos et TLS 1.2+ pour les données en transit pour assurer leur confidentialité et leur intégrité.
  • La non-utilisation des données clients : les modèles d’OpenAI ne sont pas entraînés sur les données des clients professionnels par défaut, sauf consentement explicite.
  • La conformité aux réglementations : les pratiques de protection des données respectent le RGPD et le CCPA, et adhèrent aux normes CSA STAR et SOC 2 Type 2.
  • Le contrat de traitement des données (DPA) : un addendum détaillé encadrant les responsabilités en matière de protection des données et de conformité réglementaire.

L’Europe souhaite renforcer sa souveraineté

Pour OpenAI, cette démarche vise en partie à répondre au désir de souveraineté de l’Union européenne, un concept revenu au cœur des préoccupations depuis la réélection de Donald Trump. Dans bien des domaines, les États européens restent dépendants des entreprises américaines. L’exemple le plus frappant étant probablement celui de la tech, un secteur dans lequel l’Europe a pris un tel retard que ses entreprises, et même ses institutions publiques, dépendent presque exclusivement de technologies américaines : Windows équipe les ordinateurs des écoles, les structures communiquent sur X, Facebook et Instagram, et même l’industrie militaire se tourne vers les solutions cloud de Microsoft et Amazon. Tout juste l’année dernière, les armées françaises ont même opté pour un constructeur américain, Hewlett-Packard (allié à Orange), afin de développer un supercalculateur alimenté par l’IA pour les systèmes militaires, rejetant l’offre d’Atos.

Au lendemain de la victoire du magnat de l’immobilier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a réaffirmé sa volonté de renforcer la position de l’Europe, affirmant que « l’ordre mondial fondé sur la coopération que nous avions imaginé il y a 25 ans était resté lettre morte ». L’ancienne ministre de la Défense allemande a même ouvert la voie à un « rééquilibrage » de la relation entre l’Europe et la Chine, « dans un esprit d’équité et de réciprocité ». Un message subtilement adressé aux grands acteurs américains et manifestement entendu par OpenAI.

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Micro-entreprises : le seuil de TVA abaissé à 25 000 € à partir du 1er mars 2025

Édit du 7 février à 11h : face à la polémique suscitée par cette mesure, le gouvernement a finalement décidé de faire machine arrière en suspendant son entrée en vigueur. Une concertation doit avoir lieu prochainement. Plus d’infos ici.

Édit du jeudi 6 février à 14h18 : après l’adoption du projet de loi de finances 2025 et les vives réactions négatives concernant la réduction du seuil de TVA pour les micro-entreprises, Éric Coquerel, député LFI et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a indiqué que le parti allait déposer une proposition de loi pour abroger cette mesure. « Nous pourrions rectifier cette question dans les jours, les semaines ou les mois à venir », a-t-il exprimé au micro de France Info. 

Le projet de loi de finances 2025, qui devrait être confirmé dans l’après-midi de ce mercredi 5 février après le déclenchement du 49.3 par le Premier ministre François Bayrou, inclut une modification de l’article 293b du Code Général des Impôts. Cette modification a pour conséquence de réduire considérablement le seuil de TVA à 25 000 € pour les micro-entreprises. Sa mise en place est prévue pour le 1er mars 2025, sans possibilité de rétroactivité sur les premiers mois de l’année.

Un nouveau seuil d’exemption de la TVA abaissé à 25 000 €

Mauvaise nouvelle pour les auto-entrepreneurs ! L’adoption du budget 2025, qui devait mettre fin à de longs mois de tergiversations sur le plan économique, devrait modifier en profondeur le régime de TVA auquel ils étaient jusque-là soumis. Dans le projet de loi de finances 2025, qui devrait (sauf retournement de situation) être définitivement entériné d’ici la fin de journée, le nouveau seuil d’exemption de TVA pour les petites entreprises se situera désormais à 25 000 euros de chiffre d’affaires annuel, avec un seuil majoré revalorisé à 27 500 €.

Quelles activités sont concernées par cet amendement ?

Avec la création de ce seuil unique de franchise de TVA, c’est bel et bien l’ensemble des activités exercées en micro-entreprise qui est concerné. Auparavant, le dispositif en vigueur fixait les montants de cette franchise à 37 500 euros pour les artisans, les professions libérales ainsi que les prestations de services (commerciales et artisanales), et 85 000 € pour l’achat et la vente de marchandises. Les activités liées à l’hébergement étaient inclues dans ce dernier seuil.

Qu’est-ce que cela change concrètement ? Si votre chiffre d’affaires « dépasse le seuil de franchise de 25 000 €, mais pas le seuil majoré de 27 500 €, [votre] entreprise est soumise à la TVA à compter du 1er janvier de l’année suivante (1er janvier 2026) », précise le Portail auto-entrepreneur, qui détaille les différents cas de figure. Votre entreprise sera également soumise à la TVA dès lors que le chiffre d’affaires de l’année civile en cours dépassera le seuil de tolérance majoré à 27 500 €, et ce, dès le jour du dépassement.

Pourquoi le gouvernement a décidé d’abaisser le seuil de TVA des micro-entreprises ?

Cette mesure, qui suscite de fortes inquiétudes pour les 250 000 auto-entrepreneurs concernés, doit permettre au gouvernement de François Bayrou de contribuer à réduire le déficit public (5,4 % en 2025 vs 6,1 % en 2024) en taxant davantage de micro-entreprises. Autres raisons : cet amendement vise à simplifier les différents seuils en vigueur actuellement en les remplaçant par un seuil unique, à 25 000 € de chiffre d’affaires annuel, tout en luttant « contre les distorsions de concurrence au niveau européen et entre PME ayant recours ou non à la franchise ».

Si des recettes supplémentaires sont ainsi escomptées par l’État, cette forte baisse risque cependant de conduire les auto-entrepreneurs à augmenter leurs marges. Pour Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des autoentrepreneurs (FNAE) cité par l’AFP, ces derniers devront « facturer 20 % plus chers leurs clients pour la même prestation », voire même à les inciter « à la fraude » en ne déclarant qu’une partie de leur chiffre d’affaires. Il ajoute sur ce point : « les gens vont tout simplement sous-déclarer leur chiffre d’affaires pour s’arrêter à 25 000 euros ».

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Top 10 des smartphones les plus vendus : l’iPhone domine toujours le classement

Le marché mondial des smartphones a progressé de 7 % en 2024, atteignant 1,22 milliard d’unités, selon les données de Canalys. Un vrai rebond, après deux années consécutives de baisse. Si les expéditions mondiales d’iPhone et de Samsung ont baissé chacune de 1 % en 2024 par rapport à 2023, Apple et son principal concurrent restent largement leaders d’un marché à son plus haut niveau depuis la sortie de pandémie.

Les sept smartphones les plus distribués dans le monde en 2024 sont des iPhone

Selon les données de Canalys, Apple réitère son exploit en plaçant sept de ses modèles aux premières positions du classement des smartphones les plus expédiés en 2024. Il ne s’agit pas des smartphones les plus vendus, car les marques communiquent rarement ces chiffres, mais bien des expéditions mondiales. Et à ce petit jeu, Samsung complète le top 10 avec trois appareils, confirmant son rôle de principal concurrent.

Voici le top 10 des smartphones les plus distribués en 2024 :

  1. iPhone 15
  2. iPhone 16 Pro Max
  3. iPhone 15 Pro Max
  4. Galaxy A15
  5. iPhone 16 Pro
  6. iPhone 15 Pro
  7. iPhone 16
  8. Galaxy A15 5G
  9. Galaxy S24 Ultra
  10. iPhone 13

Depuis 2021, aucune autre marque qu’Apple et Samsung ne figure dans ce classement. Samsung parvient toutefois à positionner un modèle plus haut par rapport à 2023, avec son Galaxy A15 qui se hisse à la quatrième place. En revanche, son modèle premium Galaxy S24 Ultra ne parvient qu’à la neuvième position, bien derrière les modèles d’Apple.

Apple, en difficulté en Chine, rebondit en Inde

L’iPhone 15 est le smartphone le plus vendu en 2024, captant à lui seul 3 % des expéditions mondiales (environ 36,6 millions d’unités). Ses ventes ont été stables en Amérique du Nord et en Europe, mais ont été portées par de belles performances sur certains marchés émergents comme l’Inde, compensant les difficultés d’Apple en Chine, laissant place à une montée en puissance des constructeurs locaux comme Xiaomi et Vivo.

2024 a été une année de rebond pour l’industrie des smartphones, avec le plus grand volume d’expéditions mondiales annuel depuis la pandémie, a déclaré Runar Bjørhovde, analyste chez Canalys.

Pour Runar Bjørhovde et Canalys, en 2024, la croissance du marché des smartphones a été portée par les marchés émergents, mais un ralentissement s’est fait sentir avec la saturation de certains pays. Les fabricants doivent parallèlement jongler entre rentabilité, gestion des stocks et investissements à long terme, tout en faisant face à des incertitudes économiques et réglementaires. Cependant, des opportunités comme la montée en gamme des appareils et le système de subventions en Chine offrent un potentiel de croissance. En 2025, la priorité sera – a priori – d’augmenter le prix de vente moyen et la rentabilité, avec des stratégies axées sur la diversification des produits et le renforcement des marques.

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Baromètre social media : chiffres clés par secteurs et tendances à suivre en 2025

Les usages des réseaux sociaux évoluent en permanence, incitant les marques à adapter et ajuster continuellement leurs stratégies de communication pour renforcer l’engagement avec leur audience. Dans ce contexte, Facelift, une plateforme de référence pour orchestrer sa communication social media, a mené une étude sectorielle afin de parler des bonnes pratiques des marques et leurs communautés sur les réseaux sociaux. Celle-ci analyse le paysage social media à travers plus de 100 000 publications issues de huit secteurs d’activité (média, automobile, luxe-beauté, food, mode, bancassurance, retail et voyage-tourisme). L’étude se concentre sur trois plateformes : Facebook, Instagram et X et ne prend en compte que les profils France de ces marques.

Télécharger le baromètre social media 2025

Instagram en leader du paysage des réseaux sociaux

En 2024, les réseaux sociaux ont à nouveau joué un rôle important dans les stratégies de communication de l’ensemble des marques. Instagram s’est imposé comme la plateforme incontournable, avec un engagement largement supérieur à celui de Facebook et X (80 % des engagements totaux), notamment grâce à des formats visuels et dynamiques tels que les Reels. De leur côté, Facebook et X montrent une perte de vitesse notable avec une diminution du taux d’interactions comparé à l’année 2023.

Nous avons décidé de nous focaliser sur 3 secteurs (médias, retail et food), mais vous pouvez consulter l’ensemble des analyses sectorielles et leurs tendances au sein de l’étude de Facelift.

Les médias, une année 2024 plus que productive

Les réseaux sociaux occupent une place centrale pour les médias, leur permettant d’attirer un large public grâce au partage d’actualités, de reportages ou d’entretiens avec des personnalités. Ce secteur se distingue par son volume de publications, atteignant en moyenne 2 740 posts mensuels sur Facebook, Instagram et X. Ce chiffre élevé s’explique par une actualité particulièrement dense, marquée par les Jeux olympiques, des contextes politiques complexes en France et des procès très médiatisés.

Les médias privilégient largement X, qui concentre 67 % des publications. Ce réseau s’impose comme un outil clé pour diffuser des informations en temps réel et assurer un suivi des événements. Toutefois, il ne génère que 15 % des interactions totales, traduisant un déséquilibre notable entre le volume de contenu publié et le niveau d’engagement des utilisateurs.

À l’inverse, Instagram, qui ne représente que 5 % des publications, se démarque par sa capacité à susciter l’engagement, captant 44 % des interactions. Ces résultats mettent en évidence des usages distincts selon les plateformes : « X excelle en diffusion, tandis que Facebook et Instagram surpassent en engagement », souligne le rapport de Facelift.

Au niveau des formats à privilégier, les Reels et vidéos semblent avoir la cote (représentant 55 % des interactions sur Instagram et 40 % sur X contre 33 % l’année dernière).

Facelift media
X est toujours le réseau privilégié par les médias malgré le fait qu’il génère peu d’interactions. © Facelift

 Le Retail au temps des Reels

En 2024, les retailers ont largement recentré leurs efforts sur Instagram, réduisant leur présence sur d’autres réseaux sociaux. Ce choix vise à atteindre et fidéliser une audience plus jeune et engagée, attirée par les formats visuels tels que les Reels, qui continuent de gagner en popularité auprès des utilisateurs. Instagram s’impose donc comme la plateforme de référence dans le secteur du retail, concentrant 57 % des publications et 74 % des interactions. Les Reels occupent une place centrale sur la plateforme, représentant 61 % des publications et générant 68 % des interactions. L’activité dans ce secteur connaît des pics importants en fin d’année, une période stratégique marquée par des événements tels que les soldes d’hiver, le Black Friday et les fêtes de Noël.

La food, le secteur de la photographie

Instagram s’affirme comme la plateforme privilégiée pour le contenu Food, regroupant 71 % des publications et 95 % des interactions. Les photos restent le format dominant, représentant 56 % des publications, suivies des vidéos avec 26 %. Dans ce secteur, Facebook montre une perte d’engagement, avec une baisse de 20 % des interactions par rapport à l’année précédente. Ce déclin s’explique principalement par l’essor des Reels et des contenus mettant en avant des recettes à réaliser chez soi, qui connaissent un fort succès sur Instagram. Le secteur Food se montre stable, avec une moyenne de 21 publications mensuelles, sans pics significatifs au cours de l’année. « Les marques doivent donc privilégier une fréquence de publication régulière pour susciter l’envie et inspirer leur audience« .

Les tendances des réseaux sociaux en 2025

Facelift a identifié les principales tendances qui influenceront les stratégies de communication en 2025. L’entreprise a ainsi mis en avant huit tendances clés pour le paysage des réseaux sociaux au cours de l’année à venir. Parmi elles, vous pourrez retrouver :

  • L’évolution de l’IA dans le marketing social media : L’intelligence artificielle est appelée à jouer un rôle encore plus central dans tous les aspects des réseaux sociaux, qu’il s’agisse de la création de contenu, de la modération ou de la personnalisation. En 2024, déjà 48 % des entreprises utilisaient l’IA pour générer du contenu visuel ou textuel. En 2025, ce chiffre devrait dépasser la barre des 60 %.
  • Le développement du social commerce : cette nouvelle tendance représente l’intégration des fonctionnalités de commerce directement au sein des plateformes sociales, permettant aux utilisateurs d’acheter sans quitter leurs applications préférées. Facelift prend l’exemple dans son décryptage du #BookTok sur TikTok, une tendance où les vidéastes partagent leurs coups de cœur littéraires. Ce phénomène a propulsé plusieurs livres au statut de best-sellers en un temps record.
  • Le retour en force du contenu long : malgré la prédominance des vidéos courtes sur les réseaux sociaux, les formats longs tels que les entretiens, grands reportages, etc, montrent une certaine résistance et semblent même avoir trouvé leur public. Ce format permet d’apporter une touche d’authenticité au contenu et renforce la puissance du message transmis. Les contenus plus longs génèrent d’ailleurs plus d’interactions sur les réseaux sociaux.

Les tendances que nous partageons ici reflètent les évolutions technologiques et les changements dans les comportements des utilisateurs. Elles influencent donc fortement les stratégies marketing et communication, note Facelift dans son décryptage.

Pour en savoir plus sur les tendances social media de l’année 2025, nous vous invitons à consulter le baromètre complet. Facelift revient notamment sur les bonnes pratiques à adopter pour inclure ces tendances dans votre stratégie, et illustre ses analyses avec de nombreux cas concrets.

Télécharger le baromètre social media 2025

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ChatGPT lance o3-mini, un modèle moins coûteux pour répondre à DeepSeek

Alors que le mois de décembre avait été une séquence maîtrisée pour OpenAI, qui a profité des fêtes de Noël pour annoncer plusieurs nouveautés (Sora, ChatGPT Search, la discussion vidéo…), la firme a été prise de court en ce début d’année 2025 par l’arrivée de DeepSeek. Le nouveau rival chinois a accaparé l’attention en janvier grâce à des modèles capables de rivaliser avec ceux de ChatGPT, tout en étant produits à des coûts largement inférieurs. Mais OpenAI n’entend pas se laisser distancer. Dans un blogpost publié ce vendredi 31 janvier 2025, l’entreprise dirigée par Sam Altman a présenté son nouveau modèle, OpenAI o3-mini, plus léger et moins coûteux.

OpenAI o3-mini : un modèle léger pour concurrencer DeepSeek

Si DeepSeek n’est pas cité une seule fois dans le communiqué, le chatbot reste présent en filigrane. Dès l’introduction, le blog post souligne qu’OpenAI o3-mini est « le modèle le plus récent et le plus rentable » disponible dans ChatGPT et via l’API. S’il ne s’agit pas du premier modèle présenté par OpenAI, o3-mini est le premier à prendre en charge l’appel de fonctions, à générer des sorties structurées et à utiliser les messages développeur. Par ailleurs, les développeurs pourront choisir entre trois niveaux d’effort de raisonnement : low, medium et high.

Dans ChatGPT, la série se décline en deux sous-modèles :

  • OpenAI o3-mini : modèle rapide, optimisé pour les tâches STEM (sciences, mathématiques, code), avec un effort de raisonnement moyen par défaut.
  • OpenAI o3-mini-high : version plus avancée d’o3-mini, avec une réflexion plus approfondie au prix d’un temps de réponse légèrement plus long.

o3-mini et o3-mini-high sont d’ores et déjà disponibles pour les utilisateurs de ChatGPT Plus, Team (accès limité) et Pro (accès illimité).

Des résultats à la hauteur des modèles plus lourds

Comme à son habitude, OpenAI présente les résultats des tests de performance dans plusieurs domaines. o3-mini semble en mesure de rivaliser avec les modèles plus lourds d’OpenAI.

  • Mathématiques avancées : o3-mini atteint des performances comparables à o1-mini avec un faible effort de raisonnement et égale o1 avec un effort moyen. À effort élevé, il surpasse les deux modèles sur des tâches complexes. Sur FrontierMath, lorsqu’il utilise un outil Python, il résout plus de 32 % des problèmes dès la première tentative.
  • Sciences de niveau doctorat : o3-mini surpasse o1-mini en biologie, chimie et physique. À effort de raisonnement élevé, il dépasse également les performances de o1.
  • Programmation et ingénierie logicielle : o3-mini excelle en programmation compétitive (Codeforces), développement logiciel (SWEbench-verified) et code appliqué (LiveBench). Il dépasse o1-mini sur toutes ces tâches et rivalise avec o1 sur Codeforces avec un effort moyen.
  • Connaissances générales et préférences humaines : o3-mini obtient de meilleurs résultats que o1-mini en évaluation des connaissances générales. En outre, les testeurs humains jugent ses réponses plus précises et mieux argumentées.
o3 ChatGPT tests
En sciences de niveau doctorat, o3-mini à haut niveau de raisonnement dépasse o1 et o1-preview. © OpenAI

Deep Research : le prochain agent indépendant d’OpenAI

En parallèle, OpenAI a dévoilé Deep Research, un agent capable de mener des recherches complexes de manière autonome. Intégré à ChatGPT, il analyse et synthétise des centaines de sources en ligne pour produire des rapports détaillés. Conçu pour les professionnels de la finance, de la science et de l’ingénierie, il documente chaque résultat avec des citations précises.

Deep Research est disponible dès aujourd’hui pour les abonnés Pro (200 $ par mois), avec une limite de 100 requêtes mensuelles. Il sera déployé prochainement pour les utilisateurs Plus et Team, puis Entreprise. Cependant, comme souvent, l’accès en Europe pourrait être retardé.

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