Atari, ça parlera aux anciens (dont je fais partie, encore que j’étais très jeune à l’époque). La marque d’antan n’est plus ce qu’elle est, elle capitalise désormais sur le passé.

Moderne et rétro… mais surtout rétro

La Gamestation Go mêle éléments modernes et rétro. Au-delà du traditionnel pad directionnel et des boutons de façade qu’on retrouve sur toutes les consoles portables actuelles, Atari a fait le choix d’intégrer trois éléments qui font sa signature : un trackball (ou Trak-Ball selon l’appellation déposée par Atari), une raquette et un clavier complet.

Pour Atari, c’est un véritable besoin pour faire revivre fidèlement les classiques de la marque.

Le trackball, par exemple, n’est pas qu’un clin d’œil nostalgique : il est essentiel pour retrouver les sensations originales de jeux comme Centipede ou Missile Command. La raquette, quant à elle, permettra aux joueurs de redécouvrir Breakout dans de bonnes conditions, tandis que le clavier ouvre la porte à tout un pan de l’histoire d’Atari souvent oublié, notamment les jeux issus du catalogue Intellivision récemment acquis par la marque.

Sur cette console, plus de 200 jeux seront disponibles sur la Gamestation Go, couvrant plusieurs générations de consoles Atari (2600, 5200, 7800) ainsi que les bornes d’arcade. Mais Atari ne se contente pas de recycler son catalogue : la console accueillera également des titres modernes et promet des mises à jour régulières pour enrichir sa bibliothèque.

Tout ça est associé à des fonctionnalités modernes comme le chargement USB-C, la sortie HDMI et le support des cartes microSD, car en face… il y a plein de consoles rétros chinoises de mieux en mieux conçues.

À ce stade, il manque plein de détails, comme sa puissance, sa fiche technique, mais aussi son OS, qui est certainement de l’Android, ainsi que son prix et sa disponibilité.